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L’avenant au CUCS du Grand Lyon et l’éducation (juin 2011)

20 décembre 2011

A l’occasion de la préparation de l’avenant au CUCS 201-2014, le Grand Lyon a saisi son Conseil de Développement. Celui-ci a travaillé de manière très libre - notamment vis-à-vis des périmètres, des thématiques ou des contraintes de l’Etat - pour produire un avis qui s’attache avant tout aux questions de fond et aux priorités à se donner.

"Dans la continuité de ses travaux sur la cohésion sociale, le Conseil de Développement souhaite apporter une contribution au futur Contrat Urbain Cohésion Sociale (CUCS) s’appuyant sur une vision de la Politique de la Ville portée par des acteurs de la société civile et des citoyens, dont la finalité est de sortir les personnes de l’exclusion sociospatiale. (…)"

[Extrait de IRDSU du 19.12.11 "Une nouvelle étape pour la Politique de la Ville", la contribution du Conseil de Développement du Grand Lyon pour l’avenant au CUCS

 

Extrait :

(p.20) 3.1 L’éducation, outil essentiel de la Politique de la Ville
(voir également chapitre précédent sur la jeunesse)

 Promouvoir plus systématiquement, avec l’Éducation Nationale et les équipes d’enseignants, des projets pédagogiques ambitieux dans les établissements, collèges et lycées des quartiers en difficulté. Cela suppose une équipe engagée, volontaire, bien entraînée et stable.
Lien fort à faire avec l’environnement social et économique de l’établissement.
Rôle de la qualité architecturale et urbaine. Exemples lycée Robert Doisneau et autres.
Quels moyens sont donnés aux enseignants pour mettre en oeuvre ces projets (allocations de temps des enseignants) ? Comment l’Éducation Nationale intègre la Politique de la Ville dans le droit commun ?
 Sur l’échec scolaire, développer les expériences de travail en commun enseignants -
parents d’élèves (cf expérience MRIE / Parole de Femmes et AFEV), et plus généralement,
soutenir et renforcer les différents dispositifs d’aide aux élèves en difficulté. Pour l’Éducation Nationale, veiller à ce que les moyens des équipes pédagogiques soient suffisants.
 La question de la carte scolaire et de la localisation des établissements mériterait aussi d’être ré-examinée dans le souci de préserver tout autant que possible la mixité sociale à l’école.
Il est important également de considérer l’éducation dans toutes ses dimensions, c’est à dire formelle, informelle et non formelle (éducation populaire évoquée plus haut notamment). Il est donc nécessaire de prioriser et mettre en avant une politique d’éducation globale qui ne se limite pas à la seule sphère de l’Éducation Nationale. C’est le sens de « l’appel de Bobigny » (cf. Annexe)

Télécharger le texte intégral (46 p.) : « Une nouvelle étape pour la Politique de
la Ville »

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