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Le rapport de Frédéric Reiss, député, sur l’école du XXIème siècle préconise notamment une étroite liaison école-collège (comme dans les RAR) pour développer "l’école du socle commun"

30 septembre 2010

Ce rapport a été remis par Frédéric Reiss, député du Bas Rhin, à Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale, porte parole du Gouvernement le 29 septembre 2010.

Quelle direction pour l’école du XXIe siècle ?
Pas de réponse unique mais confiance aux acteurs de terrain pour expérimenter : regroupements scolaires, établissements publics du primaire, écoles du socle commun.
Le rapport formule huit recommandations pour progresser dans l’objectif majeur de donner à chaque élève de France tous les atouts en mains pour réussir.
Le rapport propose un pacte éducatif entre les services de l’État et les collectivités territoriales et chaque école mettrait en œuvre un contrat éducatif, dont le projet pédagogique serait la clé de voûte. Directeur d’école est un vrai métier, déterminant pour l’avenir de notre jeunesse.

Extrait du site du Men du le 29.09.10 : Quelle direction pour l’école du XXième siècle. Rapport de Frédéric Reiss

 

Lire le rapport intégral

 

Des extraits de la synthèse des recommandations :

3. Placer le contrat éducatif au centre
du pilotage de proximité

Un projet collectif donne du sens à l’action de groupe.
Confrontée à de multiples interlocuteurs, à des situations inédites et à divers intervenants,
une école doit rendre sa politique lisible. Le « projet pédagogique », qui définit la manière
dont l’équipe enseignante met en oeuvre les tâches qui lui sont confiées, serait adopté en
conseil des maîtres.
Un « contrat éducatif », incluant le « projet pédagogique », porterait sur l’ensemble des aspects
d’intérêt commun pour la communauté éducative. Il s’élaborerait en concertation et devrait
comporter des indicateurs de performance.
L’évaluation des enseignants par les inspecteurs prendrait en compte la réalisation du projet
pédagogique et plus généralement du contrat éducatif.

 

6. S’engager sans tarder dans la perspective
de futures écoles du socle commun

L’école du socle commun est une réalité dans de nombreux pays. En France, le trop grand
nombre d’enfants en difficultés à l’entrée en 6e incite à étudier la pertinence d’un rapprochement
école-collège. Le livret personnel de compétences est une avancée car il s’inscrit dans
le continuum pédagogique de 6 ans à 16 ans.
Aujourd’hui, les mentalités ne sont pas prêtes pour l’école du socle commun ; pour les faire
évoluer, une politique de petits pas s’impose. La continuité éducative au cours de chaque cycle
et tout au long de la scolarité sera favorisée par des échanges d’enseignants entre le premier et
le second degré.
La mastérisation pour la formation des maîtres devrait les faciliter. Au-delà des
RAR et des SEGPA, des petits collèges et les écoles de leurs secteurs de recrutement devraient expérimenter le dispositif, notamment pour l’apprentissage précoce des langues vivantes.
Le passage aux écoles du socle commun nécessitera le respect d’un cahier des charges administratif, juridique et financier d’une ampleur rien moins que considérable. Un débat au Parlement sur le sujet serait sans doute bienvenu.

Lire la synthèse des recommandations

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