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Eux n’ont pas connu le chômage partiel au printemps. Au contraire, les huit salariés et les 70 jeunes en service civique ainsi que les bénévoles de l’AFEV Grand Est (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville) ont mis les bouchées doubles pour aider les jeunes à faire leurs devoirs à distance. L’association est née il y a trente ans grâce à trois étudiants. Elle est aujourd’hui présente dans 350 quartiers dans toute la France et se bat "contre les inégalités et la relégation". Elle propose à des étudiants de s’impliquer auprès des jeunes de 5 à 18 ans en les accompagnant dans l’aide aux devoirs.
Alors avec le confinement et le risque accru de décrochage, il y avait urgence à agir. "Dans ses antennes à Nancy, Reims, Metz, Strasbourg et Mulhouse, l’AFEV Grand Est a connu la mobilisation la plus forte juste après l’Ile de France", précise Virgine Hugault, déléguée régionale de l’AFEV Grand Est. "On a accompagné 80% des 700 familles qu’on suivait en travaillant strictement en télétravail."
[...] Un mentorat d’urgence jusqu’au 15 juillet
Le mentorat d’urgence se poursuit, même si la priorité n’est plus la question des devoirs, devenue secondaire, mais plutôt la volonté d’aller chercher les élèves qui ont décroché. C’est d’ailleurs la ligne de conduite du gouvernement qui dès le 2 juin, lance une campagne d’identification et de prise en charge des élèves décrocheurs.
Extrait de france3-regions.francetvinfo.fr du 29.05.20
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