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Interview par Savoirs CDi de François Jarraud, rédacteur en chef du Café pédagogique (2002)

1er novembre 2002

Rêver d’un monde où les espaces virtuels serviraient l’intelligence collective : Entretien avec François Jarraud

Pouvez-vous en quelques mots vous présenter et préciser quel a été votre parcours professionnel ?

François Jarraud : J’ai 48 ans et je suis professeur d’histoire-géographie depuis plus de 20 ans. Ma première rentrée date je crois de 1980. Je suis venu à l’informatique par hasard, au tout début de l’arrivée de la micro-informatique dans les établissements scolaires. J’étais professeur en lycée professionnel, en BEP, dans un lycée tertiaire ; c’était le moment où ces sections découvraient l’informatique avec les premiers logiciels de comptabilité, avec Multiplan etc. Enseigner l’histoire-géographie dans ces classes là n’est pas toujours facile et j’ai trouvé dans l’informatique une passerelle vers les élèves.

Alors a commencé un long chemin avec l’informatique. J’ai découvert assez tôt qu’elle servait d’abord à communiquer. Il y a eu la période du Minitel, du BBS (Bulletin Board System), où j’ai géré pendant 8 ans un serveur éducatif, puis d’ internet, à partir de 1993. Déjà, avec les BBS, on pouvait faire des échanges électroniques internationaux, chose que ne permettait pas le minitel qui isolait la France du reste du monde. Internet permet de sortir de l’isolement franco-français, de sortir aussi de l’isolement de la "salle des profs" et de sauter les barrières hiérarchiques.

Sur le plan professionnel, j’ai d’abord cru à l’enseignement assisté par ordinateur mais on en connaît les résultats... D’où réflexion et questionnement heureusement relayés dans l’atelier informatique qu’animait à l’époque Mme Vidal à Paris. Elle m’a fait beaucoup progresser. C’est là que j’ai commencé à réaliser des logiciels de géographie, en réaction aux logiciels du marché que je trouvais vraiment peu pédagogiques.

Puis est arrivée l’aventure du Café pédagogique.

Parlez-nous du Café pédagogique. Vous dites que l’équipe du Café compte une vingtaine d’enseignants (premier degré, second degré, et chercheurs) pouvez-vous nous préciser comment vous vous répartissez la veille documentaire et pédagogique ?

François Jarraud : En fait ce que nous voulions faire de ce magazine est dans le titre. On aurait pu s’appeler "TICE hebdo", mais cela ne rendait pas vraiment compte de ce que l’on voulait faire. Un café c’est un endroit où les professeurs peuvent discuter, un endroit d’échanges, un lieu communautaire.

Le café c’est aussi une équipe qui s’est constituée petit à petit, avec des gens qui se connaissaient déjà, une trentaine de personnes, soit des professeurs en exercice (la quasi totalité) soit des chercheurs en sciences de l’éducation. La présence de ces chercheurs est importante, il ne faut pas rompre avec la recherche. Le Café c’est aussi le résultat d’exaspérations face au discours tenu sur les enseignants, discours misérabiliste tenu parfois par certains enseignants (on fera quelque chose dès que l’on aura réuni toutes les conditions et tous les moyens pour le faire ), discours de la société sur les enseignants que nous renvoient aujourd’hui les médias et même certains membres de l’institution : les professeurs sont dépassés, ils ne veulent pas bouger, etc. Or nous ce que l’on voit c’est que les professeurs font plein de choses, que beaucoup s’investissent énormément et que beaucoup font des choses remarquables. Ce que l’on voulait, c’était faire remonter ce qui existait sur le terrain, ce qui n’est pas connu ou pas reconnu, faire connaître toutes ces richesses. Et aussi soutenir ce que l’on croit bon pour le système éducatif. On essaie d’être un peu des "impulseurs". C’est peut-être ambitieux de dire cela mais c’est ce qu’on essaie d’être quand même. La répartition se fait par discipline pour le second degré. Pour le primaire la veille est assurée par trois enseignants du premier degré. L’identité première des enseignants est quand même la discipline. L’autre caractéristique est que nous sommes tous des utilisateurs des nouvelles technologies et qu’on défend tous aussi une certaine pédagogie, une pédagogie active , une pédagogie de projet. Malgré tout, on n’a pas toujours les mêmes vues sur tous les sujets .

Pour l’instant, ce qui assure la cohérence du Café pédagogique, c’est cet ancrage sur une certaine idée de la pédagogie ? Les discussions se font comment ? Dans le cadre de rencontres physiques ? Par des échanges via le courrier électronique ? Vous préparez tous les dossiers collectivement ?

François Jarraud : Il y a deux choses qui assurent la cohérence : nous sommes tous des profs du terrain, nous ne sommes pas à l’écart du système, nous sommes dedans, nous avons tous les jours des élèves et nous défendons tous une certaine forme de pédagogie, avec des variantes à l’intérieur du groupe qui suscitent des discussions régulières.

Quand il s’agit de réaliser un nouveau dossier par exemple, il fait l’objet de confrontations dans l’équipe pour savoir ce que l’on va retenir pour ce dossier et ce qu’on veut montrer. Les deux. Vous savez l’équipe du Café est très dispersée, il y a un professeur à Washington, un autre à Rabat, un autre à la Réunion … Nous organisons au moins une rencontre annuelle (en fait un bon "gueuleton" avec tous les membres du Café !) et on échange des messages quotidiennement à l’intérieur de l’équipe.

Oui, le travail est toujours collectif. Tous les membres de l’équipe ne vont pas s’investir également, cela dépend du thème bien sûr. Par exemple pour le dossier que nous préparons actuellement sur la violence, le collègue qui est à Rabat participe au débat mais ne fournira pas d’articles. Son expérience est trop atypique.

Utilisez- vous une plate forme de travail coopératif pour vos travaux ?

François Jarraud : Les échanges dans l’équipe se font par courrier électronique mais la réalisation du magazine se fait via une plate- forme de travail coopératif, développée en interne avec les avantages et les défauts d’un tel outil. Chaque rédacteur a un accès à la plate forme, il rentre ses textes qui sont mis en ligne automatiquement après validation.
Comment se fait la rédaction de l’Expresso ?

François Jarraud : C’est moi qui m’en charge. Parfois un collègue m’envoie une ou deux informations à insérer mais hélas ce n’est pas quotidien. J’opère une veille à la fois sur des sites, sur les listes de diffusion et sur les newsgroups.

Avez vous des outils pour la veille ou êtes- vous abonné personnellement aux listes de diffusion ? Comment triez-vous ? Et pour le magazine où trouvez- vous les informations et comment les triez -vous ?

François Jarraud : Je suis abonné à la quasi totalité des listes pédagogiques et à pas mal de listes disciplinaires. Et il y a le courrier du café, une horreur …. A titre d’exemple, ce matin je n’avais pas cours j’ai relevé le courrier et j’avais 610 messages. Ce soir je vais en retrouver 200 : aujourd’hui c’est relativement calme. Certains jours j’en reçois 3000 !

J’ai rencontré un jour un cadre retraité de chez IBM qui m’a appris la règle d’or que j’applique à peu près. Lire le courrier électronique se conjugue au présent. Soit on le lit tout de suite et on y répond tout de suite, soit on ne le lit jamais et alors il faut le mettre à la poubelle.

J’opère un tri à partir du sujet, prioritairement, et de l’expéditeur. Sur les 3 000 messages, au moins 2 700 vont directement à la poubelle. Mais il en reste quand même 50, 100, 200, 300 auxquels il faut répondre. Cela prend beaucoup de temps. Il faut savoir qu’on demande tout au Café. Il y a de plus en plus d’élèves qui demandent des conseils pour leurs devoirs, ce matin une candidate au concours réservé de sciences physiques demandait si on pouvait l’aider. On est sensé avoir la réponse à tout !

C’est le résultat de lectures faites par les différents membres participant à la rédaction du Café. Lectures d’un tas de moyens d’information électroniques accessibles à tous, je les ai déjà cités : les sites web, les listes de diffusion , les forums. Et aussi les quotidiens, Le Monde, Libération, Le Parisien etc.. Le Café est fait pour les profs donc il doit parler de pédagogie. Il y a des informations qui pour nous ne méritent pas de passer dans l’Expresso, par exemple les bruits autour des désaccords de nos ministres, leur vie personnelle, etc. Les salons dorés ne passionnent pas forcément les profs de terrain.

Vous passez combien d’heures par jour sur le courrier ?

François Jarraud : Trop, beaucoup trop ! Ce matin j’ai passé quatre heures sur le courrier, ce soir je vais y passer à nouveau au moins une heure. Après j’aurai l’Expresso à réaliser : il faut compter deux heures. Après, ou avant, ou pendant, j’aurai des sujets d’interrogation à prévoir et des copies à corriger !

C’est du militantisme !

François Jarraud : Oui bien sûr et ce de la part de toute l’équipe.

Il y a quelques mois vous avez fait appel à des financements de soutien, vous aviez apparemment des difficultés de trésorerie. Y- a-t-il eu beaucoup de retours ?

François Jarraud : Oui il y eu pas mal de retours ; on a reçu une petite subvention de l’institution. Elle a été tout à fait bien venue. On a aussi contracté des partenariats avec France 5 et une mutuelle d’assurance. Nous essayons de fonctionner avec un budget équilibré sur trois pieds : subventions, partenariats et adhésions.

Mais le magazine reste gratuit...

François Jarraud : Oui, l’information reste et restera gratuite. Pour fonctionner, on a besoin d’un petit budget et on demande aux lecteurs de nous soutenir. Clairement, c’est un acte militant, pas l’achat d’un service. On va essayer de rémunérer des personnels pour nous aider à maintenir et à améliorer le site. Il faut aussi payer la diffusion. Au bout du compte, tout cela ne représente pas de grosses sommes. Nous disposons actuellement d’un budget d’environ 30 000 euros.
Quel est le nombre d’abonnés au Café pédagogique ? Pouvez-vous nous dire quelles sont les pages les plus regardées ? Comment choisissez-vous les thèmes de vos dossiers ?

François Jarraud : Aujourd’hui plus de 50 000 abonnés au Café et 100 000 visiteurs sur le site chaque mois. Ce ne sont pas uniquement des gens de l’enseignement. On s’est rendu compte qu’il y avait aussi pas mal de parents parmi les abonnés et de plus en plus de lycéens sur le "comptoir" du Café.

Bien sûr la page d’accueil, la page de l’Expresso. Pour les autres pages, il faut prendre en compte le nombre de professeurs par disciplines. Il y a de "grosses disciplines" : les pages du français vont être plus regardées que celle de l’éducation physique par exemple. Pour les dossiers, les plus téléchargés sont "les indispensables", le B2I , les TPE, les IDD.

C’est le contexte qui nous fait choisir tel ou tel dossier. Par exemple quand on a fait le dossier sur les IDD il y avait pas mal de résistance chez les enseignants vis-à- vis de ce dispositif et on voulait montrer que c’était possible de les mettre en œuvre. La violence scolaire, thème du dossier actuellement en préparation, a été choisie par ce que l’on souhaitait proposer une autre approche que celle du discours actuel des médias et de l’institution. Ce sujet a pris la place de l’élève au centre du système éducatif et cela nous interroge. On veut aussi montrer qu’avec ou sans le ministre les professeurs réfléchissent à cette question et que c’est un problème de la société dans son ensemble

Avez-vous des choses que vous aimeriez ajouter à ce qui vient d’ être dit sur le Café ? Pouvez-vous nous dire quelques mots sur vos relations avec l’institution ?

François Jarraud : Oui, je pourrais ajouter que l’on a besoin de bonnes volontés. Il y a des choses qui ne sont pas assez développées dans le Café. On voudrait par exemple avoir une édition arts et musique mais on a personne pour la faire. On voudrait avoir une édition francophonie ou/et européenne et on n’a pas non plus d’auteurs pour cela. On voudrait diversifier encore plus les éditions. On va essayer aussi d’améliorer la mise en page puisqu’on a un petit budget pour cela, proposer les textes en pdf pour les impressions. C’est assez facile d’améliorer ce qui est technique mais trouver des rédacteurs réguliers est plus difficile.

Nos relations avec l’institution sont "curieuses" au sens où elles illustrent la future société de l’information. On est reconnu par l’institution puisqu’on est subventionné, puisqu’on est invité à différents séminaires ou salons. On a des interlocuteurs à peu près réguliers au sommet de l’institution. Mais en même temps, nous ne parlons pas au nom de l’institution ; nous sommes des enseignants de terrain avec des élèves, un temps complet à assurer etc. Internet permet de passer du vertical à l’horizontal et d’ignorer les barrières. Simple prof, je me trouve parfois à côté de responsables de l’institution qui sont souvent lecteurs du Café. Tout cela illustre ce que devrait devenir notre société : plus communicante, hiérarchisée mais plus démocratique. Reste que le Café c’est d’abord une revue faite par des enseignants pour des enseignants. Ce qui fait la force du Café c’est la validation par les pairs.

Pouvons-nous parler maintenant de votre enseignement ? Vous dites que vous êtes un prof ordinaire, comment intégrez- vous les TICE dans votre enseignement ? Dans votre établissement les enseignants travaillent-ils en équipe ?

François Jarraud. C’est une longue histoire. J’enseigne depuis très longtemps dans le même établissement et il y a des choses qui se sont construites petit à petit. J’ai la chance inouïe d’avoir une salle d’histoire-géographie avec un accès Internet partagé et 14 ordinateurs. Il n’y a donc pas de déplacements à prévoir pour travailler avec internet ou l’informatique : ils font partie du cours "normal". Mais j’ai mis 15 ans à obtenir cela avec, on l’imagine, pas mal de difficultés. Il n’y a pas si longtemps, l’informatique était considérée comme inutile voire dangereuse par certains chefs d’établissement. L’informatique, je l’utilise en fonction de ce que je veux faire. Il faut qu’elle soit nécessaire à un objectif pédagogique précis. Elle n’a pas sa place partout et tout le temps. Il faut aussi qu’elle intègre toujours des outils de la culture classique. Il y a pour les jeunes deux cultures : celle du papier qui est la culture morte, celle des vieux, "radio vieux " !, et la culture électronique qui serait la vraie culture moderne. Nous, nous savons qu’il n’y a qu’une seule culture. Il faut donc en permanence essayer de faire le lien, il ne faut pas qu’il n’y ait que du virtuel, il faut qu’il y ait aussi du papier. Par exemple l’aller et retour entre un atlas et une page web. On peut utiliser l’informatique, les logiciels et Internet comme sources d’informations. Mais il faut alors que soit mise en place une véritable réflexion sur : comment trouver les informations, comment les sélectionner, comment reformuler ce qui a été trouvé. En début d’année, la première étape a pour objectif d’apprendre à trouver l’information pertinente. Et la première règle à faire observer par les élèves est de ne pas se jeter sur un moteur de recherche mais de faire d’abord fonctionner leur ordinateur personnel situé sous la boîte crânienne. Il faut aussi apprendre à Identifier les sources. Tout le monde peut écrire n’importe quoi sur Internet, on est dans une société démocratique. L’identification des sources et la validation de l’information sont des étapes essentielles. L’utilisation de l’outil informatique est simple, ce qui est difficile c’est la réflexion, ce qui renvoie à la culture. Ces points là ne sont pas accessoires, ils doivent, pour moi, être enseignés et évalués.

Avec les nouveaux dispositifs, l’institution a voulu développer le travail en équipe et avec les TPE, les professeurs sont amenés à travailler ensemble, ce qui est très positif même si le système ne facilite pas toujours les choses. Outre les problèmes d’emploi du temps, il faut connaître les programmes de la discipline du collègue, sa culture disciplinaire, savoir comment on traite les questions dans sa discipline. C’est aussi à cela que sert le Café : on a observé que nombre de lecteurs lisent régulièrement des rubriques d’autres disciplines que la leur. Les profs sont curieux de ce que font les autres.

En tant qu’enseignant de discipline qu’attendez-vous du professeur-documentaliste ?

François Jarraud : Qu’il fasse de la veille, qu’il signale les nouvelles parutions aux professeurs, qu’il apprenne aux élèves à identifier ce qu’ils cherchent, à vérifier la validité des sources qu’ils utilisent, que dans un projet documentaire il leur apprenne à mettre en œuvre une démarche intellectuelle construite et non une simple démarche technique.

Votre établissement dispose-t-il d’un intranet ? et si oui, l’utilisez-vous ?

François Jarraud : L’intranet n’a pas encore atteint la salle d’histoire-géographie ! Le prof d’histoire-géo, je dois l’avouer, est un "casse-pieds ". Il ne veut pas abandonner ce qui marche avant d’être sûr que le système nouveau qu’on lui propose marche aussi bien ou mieux que celui qui existe ! Le chef de travaux chargé de la mise en place de l’intranet sait que j’adopterai le système dès qu’il sera totalement fiable. D’autant que le gros défaut du système actuel est qu’il ne permet pas d’avoir accès à la base de données du CDI depuis la salle de géo. D’un autre coté, l’établissement a à peine commencé à réfléchir à ce qu’apporte un intranet et nous ne l’avons pas encore vraiment intégré dans notre réflexion pédagogique.

Qu’est-ce qui va changer dans l’organisation du travail de l’enseignant dans un futur proche ? Quelle évolution voyez-vous pour les listes de diffusion, pour les sites web ?

François Jarraud : Le temps scolaire ne sera plus délimité comme aujourd’hui. La société change. La frontière entre l’école et l’extérieur est en train de se déplacer. Le temps scolaire ne s’est jamais limité au temps en classe ni pour l’enseignant ni pour l’élève mais le temps en classe était le plus important. On voit maintenant des enseignants accompagner le travail scolaire à la maison grâce au net, tisser un fil qui humanise les relations et surtout sert l’éducation du jeune. L’horizontal se glisse partout. Internet, contrairement à ce que certains avaient prévu n’a pas favorisé la "marchandisation" de l’école. Wanadoo, Vivendi ont vu leurs projets de sites éducatifs échouer par exemple. L’avenir, c’est la prolifération des sites associatifs, personnels, institutionnels. En France, aujourd’hui, ce sont les domaines associatif et personnel qui sont les plus représentatifs du monde culturel ce qui ne veut pas dire que le secteur officiel n’ait pas non plus progressé. Contrairement aux idées reçues, le risque n’est pas dans la surabondance, la prolifération de l’information mais dans l’appauvrissement culturel, la fermeture des sites. Si l’on veut que notre culture survive il faut encourager ce qui se fait, le rendre plus lisible. Le vrai problème est la lisibilité de tous ces sites et c’est un point sur lequel l’institution doit agir. On peut rêver d’un monde où les espaces virtuels permettraient la mise en commun des ressources, des compétences, faciliteraient les échanges, serviraient l’intelligence collective.

Extrait de reseau-canopé.fr de nov.2002

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