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Les réactions des syndicats et des parents d’élèves aux mesures de mobilisation

24 janvier 2015

Additifs du 26.01.15

La FNEC (la fédération FO de l’enseignement) considère que nombre des mesures présentées par la ministre de l’Éducation nationale au nom de la mobilisation de l’École pour les valeurs de la République risquent d’aller à l’encontre du strict respect de la laïcité, qu’il s’agisse d’un enseignement spécifique du fait religieux, des accords de partenariat avec les entreprises et le monde économique, ou de la mise en place d’une "réserve citoyenne".
Elle s’inquiète aussi du volet laïcité des PEDT, car "la laïcité ne se découpe pas territoire par territoire". Les espaces et les temps dédiés aux échanges avec les parents lui font craindre "de nouvelles sujétions, dans la logique de la coéducation".
Elle rappelle ses dénonciations antérieures de "la refonte de la carte de l’Éducation prioritaire", de "la régionalisation de la carte des formations professionnelles", de la priorité à l’apprentissage, de la réforme de l’évaluation des élèves, de "la réforme du collège annoncée au nom du socle", de "la réforme des rythmes scolaires", des modifications des missions et obligations de service.

Communiqué du 26 janvier 2015 :
On ne rétablira pas l’école de la République et la laïcité en poursuivant la refondation de l’école et la politique d’austérité

Extrait du site touteduc.fr du 30.01.205 : Grande mobilisation : un dictionnaire sur Eduscol, le concours de la Résistance et de la Déportation. La position de la FNEC

 

Communiqué du SNES du 22.01.15

Le Président de la République, le Premier Ministre et la Ministre de l’Éducation nationale ont réaffirmé publiquement hier et aujourd’hui l’importance de la transmission des valeurs de la République, ainsi que leur confiance envers les enseignants. Le SNES-FSU salue ce soutien aux personnels de l’Éducation nationale, fortement sollicités dans la période. Il approuve la réaffirmation de l’importance de la laïcité et attend qu’elle soit concrètement défendue et portée à tous les échelon du système éducatif.

Tout en rappelant que « le temps de l’éducation n’est pas celui de l’immédiat » et qu’il faut laisser du temps au débat avec la communauté éducative avant de prendre des décisions, la Ministre propose déjà un catalogue de mesures. Elles devraient permettre « une grande mobilisation de l’école pour les valeurs de la République ». Ce sont pour la plupart des dispositifs qui existent déjà et ne sont que réactivés pour la circonstance. Cette approche n’aura que peu d’effets dans les collèges et les lycées.

Les personnels ont montré ces dernières semaines leur implication. Ils ont répondu présents avec courage le jeudi 8 janvier. Il ont régulièrement fait entendre ces dernières années combien il est difficile d’enseigner dans des classes sans mixité scolaire ni sociale, aux effectifs en hausse, avec une vie scolaire dépourvue de moyens. Ils se sont aussi mobilisés depuis décembre pour demander que la nouvelle carte de l’éducation prioritaire soit ajustée aux besoins du terrain et non figée arbitrairement.
Ils préparent actuellement la rentrée 2015, dont on sait déjà que les moyens supplémentaires en enseignants ne couvriront pas l’augmentation du nombre d’élèves. Ils ont perdu en pouvoir d’achat deux mois de salaires en dix ans.

Défendre les valeurs de la République laïque, l’égalité, la liberté, la fraternité, est une nécessité. Mais il faudrait commencer par pouvoir les vivre dans les collèges et les lycées. Le discours incantatoire sur la restauration de l’autorité restera sans effet si l’on n’installe pas au quotidien les conditions d’un travail serein. Le SNES-FSU attend un travail sur la carte scolaire et la mixité sociale, des propositions de formation initiale et continue en adéquation avec les besoins et les attentes des personnels, une revalorisation financière des professions de l’éducation.

Des vœux pieux pour la laïcité ?

 

Communiqué du SGEN du 22.01.2015

Dans les mesures annoncées par le Président de la République lors de ses vœux au monde éducatif, et détaillées aujourd’hui par la Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, il n’y a rien de particulièrement nouveau : globalement, le cap d’une réponse éducative est maintenu. Mais l’ambiguïté persistante entre enseignement plus ou moins magistral de la citoyenneté et parcours éducatif citoyen devra être levée.

Dans cet esprit, le Sgen-CFDT porte une attention toute particulière à la mise en œuvre des mesures 3, 5 et 11.

En effet, pour le reste, de nombreuses mesures reprennent des choses qui se font déjà (signalement des incivilités, présentation du règlement intérieur…). D’autres devraient déjà se faire mais leur déclinaison demeure de l’ordre de l’incantatoire. Ici, les préconisations du document ministériel n’apportent rien de plus concret que ce qui s’est dit jusqu’ici (maîtrise du français, lutte contre le décrochage…).

Le renforcement de la formation initiale et continue est louable, à condition qu’il se concentre sur les savoir-faire et savoir-être utiles aux personnels pour illustrer la citoyenneté, et donc pour faire vivre les deux mesures (3 et 5) qui nous semblent les plus porteuses de perspectives pour les écoles et les établissements du second degré.

Créer un nouveau parcours éducatif de l’école élémentaire à la terminale : le parcours citoyen (mesure 3). Cette mesure sera réellement efficace si les différents points qui y sont développés ont la même valeur et la même importance. Cela seul fera vivre concrètement la transversalité de l’éducation à la citoyenneté, et sa progression tout au long de la scolarité. Pour le dire nettement : un enseignement magistral de la citoyenneté serait contre-productif. Il s’agit bien, au contraire, de construire, au sein de l’institution scolaire, pour tous et pour chacun, un « parcours éducatif citoyen ».

Mobiliser toutes les ressources des territoires (mesure 5). S’il s’agit d’amorcer une coopération réelle entre école, réseaux associatifs, autres services publics et collectivités territoriales, alors oui. S’il s’agit d’ouvrir l’école sur le reste de la société, encore oui. Sur tous les territoires, l’école pourra alors contribuer à la construction de la citoyenneté de tous. Cela implique une déclinaison au plus près des réalités locales, accordant des marges d’autonomie et de responsabilité aux acteurs concernés.

Renforcer la responsabilité sociale des établissements d’Enseignement supérieur (mesure 11). Là aussi, les intentions sont bonnes mais il faudra voir quelle déclinaison les établissements d’enseignement supérieur seront capables d’y apporter. Cette mesure est néanmoins importante car elle fait participer l’enseignement supérieur et la recherche à la mobilisation républicaine : la citoyenneté se construit aussi par l’élévation du niveau de qualification et l’insertion professionnelle.

Le Sgen-CFDT est beaucoup plus réservé quant à la référence, réitérée dans ces mesures, à des célébrations ou des rites républicains. Enseigne-t-on ainsi la citoyenneté réelle ? Au contraire : c’est en illustrant, en pratiquant, en faisant vivre la citoyenneté, la liberté et la fraternité que l’école les inculque vraiment aux jeunes générations.

Mobilisation de l’école pour les valeurs de la République : globalement, le cap d’une réponse éducative est maintenu

 

Communiqué du SNPI-FSU du 25.01.2015

Le ministère de l’Éducation nationale engage l’École dans « une grande mobilisation pour les valeurs de la République ».

Pour le SNPI-FSU, la mission fondamentale des inspecteurs est de contribuer à un système scolaire égalitaire permettant l’accès à une culture commune émancipatrice. La transmission des valeurs fondamentales de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité s’inscrit dans cette volonté et doit mobiliser l’action des inspecteurs.

Le SNPI-FSU constate cependant que les mesures prises sont loin d’être à la hauteur de l’ambition annoncée.

Reconnaître l’engagement de l’école

On ne peut laisser entendre que l’école aurait jusque-là négligé sa mission de transmission des valeurs républicaines. Au travers de leur travail quotidien, qu’il s’agisse des enseignements ou de la vie scolaire, l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale ne cesse d’agir pour construire ces valeurs. Les jugements de circonstance qui mettraient en doute cette volonté des personnels et leur engagement pédagogique et éducatif pour permettre cette transmission sont inacceptables. Les enseignants ont besoin de la confiance de la société.

Pour mener à bien leurs missions, les inspecteurs doivent disposer de moyens

Les inspecteurs contribueront avec détermination à renforcer les compétences des enseignants pour leur permettre d’aborder avec leurs élèves les questions relatives à la citoyenneté, à la laïcité, à la lutte contre le racisme et tous les préjugés. Ils accompagneront les enseignants et les équipes enseignantes dans les situations complexes auxquels ils sont confrontés. Ils contribueront à la production de ressources et à la mise en œuvre de formations. Ils porteront une attention particulière, lors des recrutements, à évaluer la capacité des candidats à expliquer et à faire partager les valeurs de la République.

Cependant, le SNPI-FSU s’inquiète des moyens qui leur permettront d’assurer ces missions. Il rappelle que, depuis longtemps, il alerte le ministère sur la multiplication des tâches administratives et l’évolution managériale des missions qui éloigne les inspecteurs de leur travail d’accompagnement des enseignants et des équipes enseignantes.

Puisque, dans ces circonstances, tout le monde s’accorde à reconnaitre l’importance de la formation des enseignants, il est de la responsabilité du gouvernement de mettre en œuvre des moyens qui permettent sa mise en œuvre. Les mesures prises restent très insuffisantes. Former un millier de formateurs ne pourra avoir d’impact qu’aux conditions d’engager une seconde phase permettant de mettre en œuvre la généralisation de cette formation.

Transmettre des valeurs et permettre l’effectivité de ces valeurs

Transmettre des valeurs ne peut avoir de sens que si ces valeurs sont effectives dans la réalité sociale, économique et culturelle. Les mesures prises font état d’une absolue nécessité de lutter contre les déterminismes sociaux et territoriaux. Cette intention n’aura de réalité que dans les moyens de sa mise en œuvre. L’école ne peut y parvenir seule et la mixité des quartiers s’inscrit dans la politique de la ville, du logement, de l’emploi, de la culture et dans la présence des services publics. Néanmoins, tous les leviers de l’action scolaire doivent être mobilisés pour parvenir à une meilleure mixité qu’il s’agisse du cadre réglementaire, des moyens d’enseignement ou de la formation des enseignants. Les secteurs de l’éducation prioritaire sont au cœur de cette problématique : l’effort initié pour sa refondation est insuffisant et doit être accentué.

La crise du recrutement enseignant impacte tout particulièrement les secteurs les plus défavorisés conduisant le recours de plus en plus fréquent à des contractuels sans aucune formation. Les mesures prises récemment ne pourront suffire à résoudre le problème. Seule une volonté politique déterminée acceptant l’investissement budgétaire indispensable fera évoluer cette situation.

Faire le choix de l’enseignement et de la pédagogie

La transmission des valeurs et leur appropriation par les élèves ne peut être confondue avec la recherche d’adhésions superficielles, ritualistes ou formalistes, ni avec la modélisation de comportements. Elle procède d’un long cheminement et s’appuie sur les savoirs, le développement de l’esprit critique, l’acquisition d’une culture commune.

Cette transmission des valeurs s’inscrit tout d’abord dans l’exercice quotidien des missions d’enseignement.

Cette éducation nécessitant une lente progression, les réactions des élèves doivent être analysées avec une grande prudence pour éviter que l’expression d’opinions insuffisamment construites soit analysée comme un signe de radicalisation.

La maîtrise de la langue est d’évidence une condition nécessaire à la transmission de ces valeurs. Mais, si l’évaluation des élèves et la diffusion des recherches sont des outils indispensables, comment peut-on concevoir un « chantier prioritaire » dans ce domaine sans que la moindre mesure soit prise pour la formation et l’accompagnement des enseignants ?

Plutôt que de prendre le risque d’accroître l’accumulation de dispositifs, le parcours citoyen doit être guidé par la volonté parfaire la cohérence des actions engagées et de fédérer les mobilisations des enseignants et des élèves.

Le SNPI-FSU continuera à engager les inspecteurs à se mobiliser pour accompagner les enseignants dans les actions d’éducation citoyenne qui leur sont confiées. Mais il ne cessera d’alerter le ministère sur l’impérative exigence, au-delà des discours, de mettre à disposition de l’École les moyens nécessaires à son action.

Mobilisation pour les valeurs de la République : des mesures loin d’être à la hauteur de l’ambition annoncée

 

Communiqué de la FCPE du 23.01.2015

La FCPE, fondée sur la défense des valeurs de laïcité, de gratuité et d’égalité, a pris connaissance des 11 mesures de la grande mobilisation de l’Ecole pour les valeurs de la République présentées par la Ministre de l’Education nationale.

Pour la FCPE le point notable est la formation initiale et continue des enseignants. Il était temps d’engager ce grand plan de formation pour tous les personnels de l’éducation sur la manière de faire vivre la laïcité et la citoyenneté dans l’Ecole.

Si la volonté d’associer les parents avec la création d’un comité départemental d’éducation à la santé et à la citoyenneté est une bonne mesure, nous restons dubitatifs quant à la signature par ces derniers de la Charte de la Laïcité.

La FCPE met en garde sur les dérives autoritaires que pourrait entrainer le respect exigé des symboles de la République et de la laïcité dans le contexte de clivage actuel.
Ce respect doit passer par d’importantes réflexions sur la nécessité d’éduquer les élèves, sur un temps scolaire long, pour accéder au respect des valeurs républicaines. La FCPE préconise d’installer au sein de la communauté éducative un apprentissage du respect tout aussi difficile à obtenir.
Concernant l’enseignement moral et civique, la FCPE sera attentive à ce que cet enseignement ne se transforme pas en une énième discipline... Ces questions transversales à toutes les disciplines doivent pouvoir impliquer l’Ecole dans son ensemble.

Pour la FCPE, l’Ecole doit véritablement se transformer pour préparer tous les enfants à leur future vie d’adultes, de citoyens libres et éclairés, et ne pas se contenter de « transmettre des savoirs et les valeurs de la République ».
Pour cela les réformes doivent être menées rapidement.

Oui il faut poursuivre la refondation de l’Ecole !

 

Premières réactions au discours de F. Hollande, aux annonces de N. Vallaud-Belkacem, à la circulaire pour une mobilisation citoyenne

Le SNPDEN (le syndicat UNSA des personnels de direction) considère que les propos du président de la République répondent aux attentes de ses mandants "dont il a souligné le rôle particulier dans la réussite de l’École", mais "il s’interroge sur la gouvernance du système éducatif, son management et la conduite du changement", des questions "trop délaissées" et qui "doivent être traitées". Il dénonce, par exemple, une éventuelle "liquidation subreptice de l’accompagnement éducatif et de l’école ouverte" : "Ces méthodes de pilotage zigzagantes affaiblissent une école qui finit par apparaître hésitante et confuse à ses propres agents."

[...]

La FEP-CFDT soutient les objectifs affichés hier, jeudi 22 janvier, par la ministre de l’Education nationale, dans le cadre de la "grande mobilisation de l’Ecole pour les valeurs de la République" ; la fédération de l’enseignement privé apprécie que "mention soit faite de l’enseignement agricole et de l’enseignement privé sous contrat", mais "nombre de mesures sont inapplicables en l’état pour des raisons strictement réglementaires". "Seront-elles laissées comme à l’accoutumée à la libre appréciation de l’enseignement privé ?"

La FCPE approuve la création de comités départementaux d’éducation à la santé et à la citoyenneté qui témoigne de "la volonté d’associer les parents" mais "la signature par ces derniers de la Charte de la laïcité" la laisse dubitative et elle "met en garde sur les dérives autoritaires que pourrait entrainer le respect exigé des symboles de la République et de la laïcité dans le contexte de clivage actuel".

La Fédération générale des PEP souscrit avec force à l’appel à la mobilisation de l’Ecole pour les valeurs de la République lancé par Najat Vallaud-Belkacem et elle propose notamment "de mobiliser les accueils collectifs de mineurs (...) dans ce plan global vers une politique éducative de la laïcité". Elle "met en place dès à présent un groupe de travail composé d’élus, de bénévoles et de professionnels pour accompagner la mise en œuvre de ces actions (...) sur l’ensemble des temps éducatifs (scolaire, éducation spécialisée, périscolaire et extra-scolaire)".

Le SEP (syndicat UNSA de l’éducation populaire) appelle les conseillers d’éducation populaire et de Jeunesse à s’inscrire dans les "temps d’échange" que prévoit une circulaire gouvernementale. Celle-ci appelle en effet "les préfets à réunir les associations pour les écouter, entendre leur perception de l’événement sur le terrain et essayer de comprendre, pour mieux agir et répondre ensuite à leurs attentes". Pour le syndicat, c’est l’occasion pour ces personnels de valoriser leurs compétences "sur une question qui a besoin des méthodes d’éducation populaire pour ne pas faire Pschitt" et pour construire cette action dans une perspective à moyen et long terme.

Le "collectif Racine" dénonce les propos tenus par Patrick Kanner mercredi 21 janvier. Selon le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, il faut "donner plus à ceux qui ont moins (...) Il faudra des mesures positivement discriminante." Les enseignants "bleu marine" rappellent leur "opposition à toute forme de discrimination positive" qui irait "à l’encontre des principes de notre République".

Extrait de touteduc.fr du 22.01.2015 : Premières réactions au discours de F. Hollande, aux annonces de N. Vallaud-Belkacem, à la circulaire pour une mobilisation citoyenne

 

Les parents d’élèves de la PEEP considèrent que le "plan de mobilisation de l’Ecole pour les valeurs de la République" est "à la hauteur des besoins de notre Ecole et de notre société". La fédération met notamment l’accent sur le rétablissement de l’autorité des maîtres, sur le "vivre ensemble", sur le rôle des parents d’élèves : "La création d’un comité départemental d’éducation à la santé et à la citoyenneté, qui reprend une des propositions de la PEEP, sera un appui important pour les écoles et établissements du second degré".
[...]

Le SNE est "en accord complet sur l’objectif annoncé", mais pour le syndicat FGAF de l’enseignement primaire, rétablir l’autorité des maîtres suppose que ceux-ci ne soient pas abandonnés par leur hiérarchie "face aux parents, aux groupes de pressions divers".

Le SNPDEN se réjouit de voir que "la question des mixités (sociale, scolaire et ethnique, ndlr) semble enfin abordée sérieusement", mais il rappelle sa proposition de "Plan d’aménagement des mixités à l’Ecole", avec "un découpage en territoires potentiellement mixtes" et un diagnostic sur chacun de ces territoires avant de "mettre autour d’une table l’ensemble des acteurs sociaux (autorités académiques, collectivités territoriales, établissements et parents)". Le plan ainsi élaboré "doit inclure l’enseignement privé sous contrat".

La Ligue de l’enseignement "salue les axes privilégiés par la ministre" de l’Education nationale et se félicite plus notamment "de la mise en oeuvre de l’enseignement moral et civique dans tous les cursus y compris dans les lycées professionnels". Elle note "positivement" la reconnaissance de "l’ensemble des acteurs de l’éducation : parents, collectivités locales, associations d’éducation populaire et de la valorisation des Projets éducatifs de territoire (PEdT)" car la transmission des valeurs républicaines "ne peut être l’affaire des seuls enseignants"
[...]

Extrait de touteduc.fr du 24.01.2015 : Grande mobilisation : les réactions de la PEEP, de P. Meirieu, du SNE, du SNPDEN, de la Ligue de l’enseignement, de J-C Carle

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