Slt !
Moi ce que j’aimerai savoir c’est comment cette course à été présentée aux élèves.
Si c’était simplement en distribuant des tracts à l’attention des élèves ou bien si c’était plus élaboré tel qu’une présentation sous powerpoint ou autre logiciel de présentation.
Par la même occasion j’aimerai connaitre le contenu de cette présentation.
Merci.
Bonne journée.
Deux morts et puis....
Comment un accident de la circulation, impliquant une voiture de police, et faisant deux morts de quinze et seize ans, a-t-il, entre autres, pour conséquence, et ceci quatre jours plus tard, le classement en "R.A.R" des trois collèges de la ville ? Seul effet positif visible, à ce jour, du désastre.
Que penser de la genèse d’une telle décision ? Que le prix payé soit trop élevé, nul n’en doute, mais à cette aune, un "juste prix" existe-t-il ?
Quelqu’un sait-il si la mort de deux jeunes en 2005 à Clichy, a donné lieu à la mise en oeuvre de moyens supplémentaires, par l’Education Nationale, dans cette ville ? sinon, les émeutiers avaient-ils manqué de conviction ?, les médias avaient-ils été timorés ?
Faudra-t-il à l’avenir en passer par là pour que quelque chose bouge, à la marge ? Là ou notre Président ne voit qu’ un problème de délinquance, et non une crise gravissime de notre Societé. Le Monde du 30 novembre, qui titrait, page 9 : "Villiers le Bel", radioscopie d’un "ghetto social", la ville du Val-d’Oise cumule les handicaps : chômage, pauvreté, délinquance. le Monde, est-il un repaire de gauchistes irresponsables ? ou bien les irresponsables sont-ils ailleurs ?
Quand Mr Darcos s’écrie : "Dans quel pays vivons nous", j’entends : "Ce "pays", que je découvre ici, aujourd’hui, n’est pas le mien, je ne m’y reconnais pas". Sans doute, et là est bien le problème. C’est pourtant bien, aussi, celui que nous avons laissé advenir, nous tous, à coté de nous, "de l’autre coté du périphérique", comme dit Bertrand Tavernier.
La chose positive, mais Mr Darcos se serait-il rendu à Villiers le Bel, si une Ecole maternelle n’avait pas aussi été incendiée, c’est qu’il reconnait par là, que son Ministère a un rôle à jouer dans la recherche d’une amélioration de la vie des habitants de ces quartiers, et en particulier des jeunes, et pour tenter de prévenir de telles catastrophes.
Dès lors que 3 nouveaux collèges vont recevoir le précieux label, j’imagine le dialogue suivant entre deux collégiens, qui viennent d’apprendre la nouvelle, un plutôt farceur, l’autre naïf :
– On passe en Réseau Ambition Réussite, on dit : "Nous, on est en Rar"
– Ah bon ! et les Rar(s), c’est rare ?
– Très rare, ça douille un max !
– Et les autres, en ZEP, ils passent en quoi ?
– Ils passent en RER, "Réseau Echec Resigné", ou ils restent en RIEN, "Reseau Indigent Education Nationale"
– Tu déconnes grave !
– Tu crois ?
– Mais alors, les autres en ZEP, qu’est-ce qu’ils font ?
– Ben t’as vu c’qu’on a eu là ?, ben ils attendent !
– C’est Ouf !
Pensez vous vraiment que le chômage est l’issue pour les jeunes diplômés ??????
Quelles solutions proposées vous ???
Merci d’avance pour votre réponce.
Respectueusement,
N. Moisac
je suis leur grand pére , mellissa et sarah me manque tellement ,...que dieu soit avec eux
J’aurai tendance à penser le contraire ; à voir "le verre à moitié plein". Si justement l’élève est dans "une zone rouge", et que nous analysions sa progression. Il faudra alors bien faire rendre compte de sa capacité à se sortir des difficultés de son milieu, de sa "force".
Disons que l’un dans l’autre être appelé ZEP ou zone rouge, zone sensible c’est du pareil au même ; ça va pas quoi ! Pourquoi jeter un voile pudique ? Reste à souligner le mérite, des enseignants d’une part qui feront preuve d’inventivité, de liaisons, d’exigences ; aussi et surtout des élèves qui malgré le milieu défavorisé (pas de bureau, soutien et suivi parental difficile) feront des progrès.
Il faut faire voir que cette progression est formidable parce qu’elle est dure, douloureuse, et demande une réelle volonté.
Tout le travail reste ici dans une médiatisation ; car tout passe désormais par la médiatisation.. "Génial il (ou elle !) vient d’une ZEP ! Tu as vu ses notes ? C’est un sérieux, on pourra compter sur lui.."
"le tableau est terrifiant ".Certes...mais ce n ’est pas nouveau.
J ’ai travaillé de 1990 à 1995 comme enseignante au collège du clos .J’ ai habité Stains à la même époque.Les jeunes dont on parle dans le reportage je les ai eus au collège:pas 13 à 15 ans et déjà depuis bien longtemps livrés à eux même dans une spirale de violence et de misère qui ne remonte ni à 2005 ni à 1990 mais est bien plus antérieure ...Tous les commerces étaient déjà fermés et peu d ’ adultes attendaient le bus pour aller bosser le matin quand j arrivais au collège :déjà 30% de chomeurs.
Quels choix ont les habitants du clos que d ’assister à tout cela sans boulot et sans perspectives très concrètes ?Tous les jeunes du clos ne finissent pas dealers , tous ne vivent pas de trafics .Beaucoup peinent à essayer de donner des conditions décentes de vie à leurs gosses.
Rien n ’ a été fait ?on croit rêver.On peut toujours parler de l’ impuissance du maire , de son adjoint et de la gouttte d eau dans le vase que représentent les travaux sur une école :c ’est cependant une réalité :trouver de l’ argent pour une cité de trente hectares dont tout le monde se fout (et qui il me semble n ’est pas gérée par la commune ) n ’est pas une affaire simple.les travailleurs sociaux , les institutions publiques (poste, éducation nationale, collectivités ), les bonnes volontés effectuent un travail ingrat ,de fourmi pas toujours bien perçu et pourtant ce sont les seuls qui restent auprès des habitants.La manne économique celle qui fait rêver les exclus est depuis bien longtemps absente du clos.
En 1993 après l’incendie du collège deux pigistes du nouvel ob’s débarquaient déjà au milieu de la cité disaient déjà "comment peut on habiter là ???"Et oui il y a des gens qui vivent au quotidien ces situations et 15 ansaprès c ’est pareil les morts en plus.
Sortons ces ados en péril de ces cités , éloignons ces enfants, livrés à eux même sans autre repères que l ’argent facile.Donnons les moyens à la justice , à l ’éducation et aux associations de s ’en occuper de façon décente.
le terrain de foot est en friche ?Il ne l ’était pas avant 1995:tous les enfants du clos jouaient encore dehors.
N.Vincentelli
bravo : très bon reportage qui montre une fois de plus que le gouvernement a laissé pourrir les choses ; j’espère que Fadela Amara persuadera les paresseux bien nourris que sont nos responsables de l’urgence de s’occuper des moins heureux qu’eux ; l’égoïsme des officiels est désespérant ; j’étais donc heureuse de voir Montana ; je crois que des personnes comme lui sont infiniment plus efficaces ; il faut un courage fou pour vivre et élever ses enfants dans ces quartiers et aider les mamans me semble urgent autant que d’encourager les jeunes qui cherchent à travailler ;
bravo ; barbara :-)
j’habite o clos et franchement feliciation a ceux ki ont fais se reportage car c la premiere qu’on parle de nous avec tout ce kil sy passe jespere que cela va changer les chose car c tres tres graves.merci encoree
est ce que ces equipes s’entoureront de personnels compétents en matière de troubles dys : exemple la dyslexie
qui est responsable d’une grande partie de l ’ échec scolaire en france par manque de reconnaissance et de competences des enseignants alors que l’aide specifique aux dys existe en matière de logiciels et de réel soutien pedagogique adapté pour peu que les enseignants veuillent bien s’y pencher il y a des choses simples à
connaitre pour les dys mais on continue d’ignorer sous pretexte qu’il faut être formé ou qualifié
alors qu’il faut simplement être attentifs et ne pas les écraser de mauvais commentaires quand on les lit (par exemple)
enfin se penchera t on un jour la dessus reéllement ,,sachant que c’est possible et faisable
les APEDYS peuvent apporter leur concours et leurs connaissances approfondies en matières de methodes
et d’information
merci pour eux de nous contacter
la nostalgie du passé c’est la nostalgie d’une "structure" sociale et culturelle qui « permettrait » ou « ferait » que rien ne bouge. Quelle peur nourrit cette nostalgie d’un monde immuable ? Lorsque la société bouge ceux qui sont le mieux placés dans le système (dominants = décideurs, formateurs encadrants) ont souvent plus à perdre qu’à gagner lors du passage à un nouvel état. On s’accorde d’ailleurs pour appeler aussi les enfants des classes dominantes : "les favorisés". L’inconscient collectif "sait" bien pourquoi il en va ainsi. Effectivement les favorisés sont ,dans nos structures sociales, ceux qui ont d’emblée (de naissance et d’environnement ) un accès privilégié au "capital" ( patrimonial,social, économique et culturel ). Pourquoi alors cette recherche de position dominante et hiérarchisée ? Sans doute parce que spontanément chacun recherche la position privilégiée (ou dominante) car c’est encore la « part de notre animalité » génétique toujours ancrée dans le rapport de force et « d’égo-hisse- me » pour "survivre ". Cependant et simultanément « la part spirituelle » de notre Humanitude nous fait rechercher la "distinction",c’est à dire la reconnaissance de notre part d’originalité, celle qui fait que chaque individu du groupe social participe par son individualité et son originalité (innée et/ou acquise de circonstances ) au processus culturel et global (tous )de la civilisation
L’école et la société vont devoir intégrer cette nouvelle donne de civilisation. Nouvelle donne qui nous vient des sciences cognitives à savoir que notre cerveau de sapiens, et particulièrement notre néocortex, n’est programmé pour rien si ce n’est pour survivre et donc pour s’adapter à ce qu’il rencontrera. N’est ce pas d’ailleurs la meilleure façon pour survivre que d’être programmé pour s’adapter au changement et à la nouveauté ? Or ce que le petit d’homme rencontre à la naissance c’est L’ environnemnt que ses congénères prédécesseurs ont instauré, installé, STRUCTURE .
Pour lire et agir sur cet environnemt nous disposons de l’outil Néocortex : quelles sont ses caractéristiques ? Nous avons divergé des autres Homo il y 3 millions d’années et notre patrimoine génétique commun n’a depuis divergé que pour 1 % de nos gènes - 99% en commun -). Or,Ce 1% qui fait la différence se joue justement au niveau du néocortex et de son développement. Néocortex où siègent nos compétences à apprendre , à mémoriser, à intégrer les expériences émotionnelles et vécues, à anticiper et planifier l’avenir ( N’est ce pas bien là notre humanité ? ) . Or les connections synaptiques de ce néocortex ne sont à la naissance qu’un fouillis sans spécification pré-établie. Au contraire son organisation fonctionnelle se fera, à raison de plusieurs millions de connections par secondes, sous dépendance totalement épigénétique. Cela signifie que l’interconnectivité des réseaux ne sera déclenchée et spécifiée que par les stimuli en provenance des caractèristiques et des paramètres de cet environnement . Cet environnement global Boris cyrulnik le qualifie à juste titre de "bulle psycho-affective et culturelle". Si on ajoute que 95 % des réseaux néocorticaux se mettent en place après la naissance chacun aura compris l’ampleur de la révolution culturelle qui en résulte. l’’excellence n’a rien d’INNEE elle dépend à 95% de cette "bulle" . L’excellence, quelqu’elle soit, et l’Humanitude ne sont pas des données innées mais sont seulemnt un potentiel à acquérir avec et par le seul bien-vouloir de ceux qui structurent "le monde".
Pour conclure : Evoluer c’est alors accepter de changer les structures qui justement structurent l’environnement . Changer les structures ce sera donc changer de paradigme culturel (l’inné n’a plus la préséance, m^me si la pharmacogénétique, en plein pouvoir conjoncturel, voudrait nous le faire avaler ).
Pour changer en utilisant son potentiel de liberté, il nous faut comprendre et reconnaître notre part d’animalité égoiste et résistante pour inventer un futur qui comme le dit Monsieur Dubet, remediera aux « inégalités effectivement de Nature » par « l’Equité de culture » . Liberté, Equité donc solidarité d’espèce et Communauté d’avenir, incluant alors la planète et ses équilibres. geneviève vens-wagner
les bases biologiques du traitement desinformations , pour repenser l’education
Quelle enveloppe globale ? Nous venons d’apprendre que les RRS de Moselle ne recevraient aucun crédit ZEP 1er degré ! Cela n’est certainement pas fait pour nous rassurer , ni pour favoriser la réussite éducative de nos élèves !
Je ne sais pas quelles sont les intentions de notre ministre mais en tout cas, dans les RRS de moselle, nous craignons le pire. En effet, depuis 3 ans, les crédits ZEP accordés pour le 1er degré s’amenuisaient comme peau de chagrin ... jusqu’à disparaître totalement ! Nous venons d’apprendre qu’aucun crédit ne nous serait alloué pour cette année. Comment faire vivre nos projets, comment pérennsiser des actions qui étaient fédératrices et porteuses de réussite ? Et pourtant, nous venons juste de passer en Réseau de réussite Scolaire ! Cherchez l’erreur ! Est-ce qu’on n’a pas déshabillé Paul (le premier degré de l’éducation prioritaire) pour habiller Jacques (l’accompagnement éducatif) ?
Une secrétaire de comité exécutif en colère.
Je suis curieux de savoir avec quel statut on peut être "surveillant depuis 15 ans".
je trouve que c’est inadmissible que les élèves de banlieux ne puissent pas aller dans les grandes écoles !
Combien cela a couté les émeutes de Novembre 2005 ?
– 15 000 Véhicules.
– Les Ets publics brulés.
– La mobilisation des tous les fonctionaires pendant 4 semaines
etc etc.
La LOLF en parle ?