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Les suppressions des subventions aux associations complémentaires. Un dossier de "Profession Education" (Sgen-CFDT) qui décrit l’action et le fonctionnement de 4 associations concernées : Ligue, CRAP, CEMEA, FESPI...

20 décembre 2008

Extrait de Profession éducation, le 18.12.08 : Associations, quel avenir ? La parole aux associations

Le ministère de l’Éducation
nationale est en train d’imposer aux
associations intervenant sous diverses
formes dans l’action éducative des
réductions de moyens drastiques. Il
s’agit évidemment d’un volet de la
rigueur budgétaire imposée au service
public, mais pas que de cela et les
dégâts s’annoncent considérables.

Ces coupes fonctionnent comme un
rasoir à deux lames : l’an dernier on
supprime les MAD (personnels Mis
à disposition) des associations par
l’Éducation nationale) pour les faire
glisser vers un statut de personnels
détachés ; cette année, on supprime
les subventions qui compensaient le
coût de ces détachements et donc on
étrangle les associations.

Il est bien difficile de faire un tableau
exhaustif des associations concernées
et plus encore des activités qu’elles
mènent au service des jeunes,
des familles, des professionnels de
l’éducation et plus généralement du
système éducatif.

Associations d’éducation populaire, certaines prestataires de service sur lesquels reposent des missions de
service public. Mouvement pédagogiques, d’autres sont des lieux
de réflexion, de confrontation, de construction de notre patrimoine
éducatif.

Pour illustrer la variété des champs d’action et donc l’étendue
de l’attaque budgétaire en cours, nous ouvrons ces colonnes à
l’expression libre de quatre d’entre elles que nous remercions de
leur concours : deux sont des mouvements pédagogiques (les
Crap, la Fespi), deux font partie des huit grandes associations
laïques complémentaires de l’école (la Ligue de l’Enseignement, les
CEMEA).

Au-delà des associations subventionnées par le ministère de
l’Éducation nationale dans le cadre des associations
complémentaires, ce sont les associations de l’éducation
populaire qui sont menacées, en raison des annonces de baisse
de subventions. Nous publions un communiqué de presse récent
de l’UFCV, association d’éducation populaire, reconnue d’utilité
publique qui se fait le porte-parole de cette inquiétude.

Nous aurions pu en solliciter bien d’autres qui sont confrontées
aux mêmes difficultés mais celles-ci, par leur diversité d’objet,
de fonctionnement, de taille, d’origine, sont emblématiques
de l’ampleur de l’agression actuelle, comme l’est le projet de
fermeture de l’Injep.

Par cette publication, nous souhaitons aider à la prise de conscience
de tous et aider le combat que mènent les associations, combat qui
se traduit par des discussions avec le ministère qu’évoque la Ligue
de l’Enseignement dans son article et pour lequel le soutien le plus
large sera nécessaire...

Joël Devoulon

Lire le dossier de profession éducation

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Note de l’OZP : Cette menace sur l’activité des associations complémentaires se confirme avec l’annonce officielle en date du 18.12.08 de la suppression de 1 000 postes de mise à disposition, qui devrait toucher en grande partie ces associations.
Une compensation financière a été prévue (voir ci-dessous), mais qui restera soumise aux aléas des budgets annuels de Etat.

Rappelons que la décision du MEN concernant ces subventions doit être connue au plus tard le 15 janvier.

Par ailleurs, soulignons que la circulaire du 18.12.08 sur le décrochage scolaire fait appel à "la mobilisation de l’ensemble des services de l’Etat, des collectivités territoriales et du secteur associatif habituellement associé à cette politique au plan local."

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Extrait de tout educ.fr du 18.12.08 : Mise à disposition/détachement : quelles charges ?

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