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Elisabeth Borne à Nevers sur l’école en milieu rural : fermeture de classes, territoires éducatifs ruraux, remplacements, internats

3 avril 2023

Elisabeth Borne souhaite « changer de méthode » au sujet des fermetures de classe en milieu rural
La première ministre a assuré que le gouvernement « s’engage à ce qu’à partir de la rentrée il puisse y avoir systématiquement des remplacements, y compris pour les absences de courte durée ».

Des remplacements « systématiques »
Elisabeth Borne a de nouveau assuré devant la presse que le gouvernement « s’engage à ce qu’à partir de la rentrée il puisse y avoir systématiquement des remplacements, y compris pour les absences de courte durée ». Elle a également évoqué « la généralisation des territoires éducatifs ruraux, en les doublant dès l’année prochaine ». Objectif : 300 dans les trois ans, selon son entourage.

Créés à titre expérimental au printemps 2021, les territoires éducatifs ruraux (TER) rassemblent l’ensemble des acteurs (Etat, collectivités et associations) autour de l’enfant pour concourir à son parcours et à sa réussite. Selon des données du ministère de l’éducation nationale, on totalise actuellement « 65 TER, dans 10 académies et 40 départements, avec 92 collèges et 665 écoles ».

Elle a enfin dit souhaiter le développement des internats dans les lycées les plus isolés, « pour que les jeunes ne soient pas contraints dans le choix de leur lycée par l’éloignement géographique, et donc qu’ils puissent accéder aux filières qu’ils souhaitent ».

Extrait de lemonde.fr du 31.03.23

 

Fermetures de classe et ruralité : Elisabeth Borne annonce des concertations sur 3 ans
Les fermetures de classe, un “point sensible dans les territoires ruraux“, pour lequel Elisabeth Borne souhaite "un changement de démarche".

Accompagnée de Pap Ndiaye et Dominique Faure (ministre chargée des collectivités territoriales) lors d’un déplacement dans la Nièvre consacré à la ruralité ce vendredi 31 mars, la Première ministre a estimé qu’"aujourd’hui, elles sont annoncées quelques mois à l’avance. On veut avoir une approche sur plusieurs années, pouvoir anticiper, pouvoir partager en transparence avec les élus, les parents les évolutions démographiques qui sont prévues, afin de trouver des réponses adaptées en ce donnant le temps.“ D’une “méthode qui s’applique année par année“, la démarche consisterait à anticiper les entrées en maternelle trois ans à l’avance pour “construire les réponses avec les territoires (dont des regroupements d’écoles, ndlr) plutôt que d’avoir ces fermetures de classe qui sont des moments de difficulté et de tension“.

Elle a également évoqué les territoires éducatifs ruraux (TER). Il s’agit d’une “réponse adaptée“ aux territoires ruraux dans laquelle “l’ensemble des acteurs se mobilise (État, collectivités et associations, ndlr) pour la réussite éducative de nos jeunes“. Il est ainsi question de les “généraliser, en les doublant à partir de la rentrée" prochaine, en permettant aux territoires qui le souhaitent de s’engager progrssivement dans le dispositif.

Elisabeth Borne souhaite enfin, afin que chacun puisse accéder “au meilleur parcours scolaire“, développer des places d’internat dans les lycées ruraux, "pour que les jeunes ne soient pas contraints dans le choix de leur lycée par l’éloignement géographique et donc qu’ils puissent accéder aux filières qu’ils souhaitent".

Enfin, elle a affirmé que le gouvernement s’engageait “à ce qu’à partir de la rentrée, il puisse y avoir systématiquement des remplacements, y compris pour les absences de courte durée".

Sur les "conventions ruralité", voir ToutEduc ici, ici, ici, ici, ici, ici.

Extrait de touteduc.fr du

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