Eduquer aux émotions, nouvelle mission de l’école (un dossier de La Croix avec des reportages en REP à l’école Barbanègre à Paris et au collège Jules Ferry de Vichy)

2 septembre 2021

Éduquer aux émotions, nouvelle mission de l’école
Enquête L’éducation nationale a ouvert ses portes aux émotions pour favoriser les apprentissages. Mais les enseignants disent souvent manquer de formation et d’outils.

C’est la rentrée ! Cris de joie, larmes, stress, angoisse… Un flot d’émotions s’apprête à déferler dans les salles de classe. Des scènes d’allégresse ou de chagrin, vécues depuis des générations, mais pas toujours bien vues par l’institution. « Historiquement, l’école se méfie des émotions, rappelle le pédagogue Philippe Meirieu. Les mettre à distance en a même été l’un des principes fondateurs. L’émotion, dans l’esprit de ses pères, c’est l’affectivité, la sensibilité, la famille, alors que le savoir, c’est la rationalité. » Qu’importe que l’école de Jules Ferry ait recouru aux émotions pour exalter le sentiment nationaliste, officiellement, il fallait les « bannir ».

Extrait de lacroix.com du 01.09.21

 

« La famille joue un rôle clé dans l’apprentissage des émotions »
Entretien Philippe Brun est psychologue et professeur des universités en psychologie du développement de l’enfant.

La Croix : Qu’est-ce qu’une émotion ?
Philippe Brun : C’est une question extrêmement difficile, même si on étudie les émotions depuis longtemps. Aujourd’hui, on pense qu’il s’agit d’un phénomène dynamique et bref déclenché par un événement spécifique qui entraîne une réponse adaptative, telle que l’alerte ou le réconfort.

Extrait de lacroix.com du 01.09.21

 

Témoignages : des projets pédagogiques innovants autour des émotions
Témoignages À l’école élémentaire Barbanègre, à Paris, ou au collège Jules-Ferry, à Vichy, les équipes pédagogiques tiennent compte de l’état émotionnel des élèves pour adapter les contenus et favoriser les apprentissages.

Extrait de lacroix.com du 01.09.21

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