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Confinement et inégalités sociales : Marie Duru-Bella, l’"indicateur de bien-être soutenable territorialisé" (Ibest) à Grenoble (extraits de la revue de presse quotidienne des Cahiers pédagogiques)

9 avril 2020

[Continuité pédagogique]

Confinement et inégalités sociales


L’enseignement à distance, cruel accélérateur des inégalités sociales
“Ajoutons à cela les difficultés rencontrées par beaucoup d’enseignants qui ne possèdent pas à leur domicile une connexion internet d’une bonne qualité, un équipement informatique optimal et un forfait téléphonique illimité pour maintenir le lien avec les familles”
D’ailleurs, quel autre employeur que l’Education nationale a demandé à ses salariés de télé-travailler sans leur fournir les moyens matériels et techniques de pouvoir le faire ? Evidemment aucune ! Quant aux formations censées permettre aux professeurs de réaliser convenablement leurs tâches, elles furent, au mieux, parfaitement inutiles et, au pire, complètement inexistantes. clame et réclame Kévin Bossuet."
Je laisse Marie Duru-Bellat conclure :

Pendant le confinement, les inégalités scolaires continuent
« Nul besoin d’être grand sociologue pour faire l’hypothèse que le fait de fermer les écoles et organiser « l’école à la maison » est susceptible d’accroître encore les inégalités de réussite scolaire entre les enfants selon leur milieu social. Déjà, en temps normal, l’aide apportée par les parents est très diversifiée selon leur niveau de diplôme et leur situation professionnelle » estime Marie Duru-Bellat, Sociologue, dans un article que vous aurez la chance de lire si vous êtes abonnés.

Au temps du coronavirus, ces enfants confinés en ville : dans quelles conditions ?
“Une enquête menée dans la métropole grenobloise nous permet de cerner plus finement la situation dans laquelle se trouvent un certain nombre d’enfants aujourd’hui. Si ses résultats ne peuvent pas être extrapolés à d’autres territoires, ils font ressortir des questions qui se posent partout ailleurs, de manière plus ou moins marquée.”
“À Grenoble, en 2018, 42 % des foyers avec enfants n’ont accès à aucun jardin privé ou collectif. 18 % avait accès à un jardin collectif et 40 % à un jardin privatif. Les limitations sur les jardins collectifs ont pour incidence que l’on peut considérer que 60 % des enfants quel que soit leur âge n’ont pas aujourd’hui d’accès facile à un espace de nature.”
Pourtant, partout, on s’organise :

L’indicateur de "bien-être soutenable territorialisé" (Ibest) à Grenoble

Extrait de cahiers-pedagogiques.com du 08.04.20

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