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Cet article, co-écrit avec le sociologue Jean‑Pierre Terrail, est publié suite à la Nuit Sciences et Lettres : « Les Origines », organisée le 7 juin 2019 à l’ENS, et dont The Conversation France est partenaire. Retrouvez ici quelques informations sur l’événement.
Pour désigner l’école française dans son organisation actuelle, l’expression usuelle d’« école unique » paraît tout à fait pertinente : il s’agit d’une institution ouverte à tous, proposant à chaque élève les mêmes programmes, les mêmes possibilités de parcours, et des maîtres formés à l’identique.
De tous ces points de vue, l’école unique se présente comme celle de l’égalité des chances. Son dispositif a été mis en place entre 1959, quand le décret Berthoin porte l’obligation scolaire à seize ans, invitant ainsi tous les élèves à prolonger leur parcours au-delà de l’enseignement élémentaire, et 1975, lorsque la réforme Haby institue le collège unique.
Mais plus d’un demi-siècle après sa naissance, l’école unique n’est en rien devenue celle de l’égalité des chances. Pire, elle échoue à faire entrer dans la culture écrite une part importante des élèves, tout particulièrement ceux issus des classes populaires.
SOMMAIRE
Capital linguistique
Dispositifs pédagogiques
Le cap du primaire
Pratiques enseignantes
Extrait de theconversation.com du 23.06.19
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le mot-clé du groupe 5 : Inégalités sociales [Gén.] (gr 5)/
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