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Protestations syndicales sur la situation des contractuels dans le Nord (La Voix du Nord)

10 septembre 2004

Extrait de « La Voix du Nord » du 09.09.04 : la situation dans le Nord

Près de 500 contractuels sans emploi...

En appelant à un rassemblement plutôt qu’à une manifestation, les responsables de plusieurs syndicats d’enseignants (FSU, UNSA, CFDT, CGT, SUD, FAEN, rejoints par FO) ne se faisaient guère d’illusions sur la mobilisation qu’ils allaient engendrer, une semaine après la rentrée.

La première démonstration de mécontentement, qui se tenait hier aux portes du rectorat de Lille, n’a donc attiré que 200 manifestants, dont beaucoup de militants. Un rassemblement tout à la fois axé sur les conditions de rentrée, souvent jugées moroses, et sur un avenir qui n’est pas jugé beaucoup plus serein par les syndicats d’enseignants.

Sur la rentrée, ils insistent tout particulièrement sur la perte de qualité dans l’encadrement et la précarisation. « Partout, les effectifs s’accroissent dans les classes, quel que soit l’établissement, qu’il soit en ZEP, en collège ou en lycée, et le jeu de massacre sur les options continue. S’il n’y a pas trop de problèmes de présence d’enseignants en cette rentrée, on sait déjà qu’il y en aura dans certaines disciplines pour les remplacements », indique Michel Devred (SNES).

Inquiétudes

Le responsable de ce syndicat de la FSU met tout particulièrement l’accent sur la situation délicate vécue par 500 contractuels, actuellement au chômage, qui seront contraints par la suite d’accepter des vacations sans droit au chômage. « Pour eux, pas de plan social », indique le SNES.

Les syndicats, dont les responsables étaient reçus hier par le nouveau recteur d’académie, voient loin et tentent de mobiliser déjà à propos du prochain budget de l’Éducation nationale : « On s’attend à 3 000 suppressions de postes dans les écoles et 5 000 dans le second degré », indique Jean-Claude Charlet, qui livre là des chiffres nationaux, en confiant que la déclinaison locale risque de ne pas nous être favorable.

Inquiétude aussi à propos des enseignements qui seront tirés du rapport Thélot sur l’avenir de l’école, et sur le transfert financier des TOS au 1er janvier. Il reste à faire passer le message dans les salles de profs. Mobiliser n’est pas ce qu’il y a de plus facile depuis plusieurs mois.

J-P.B.

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