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François Bonnard dirige depuis douze ans cette école en zone d’éducation prioritaire du Paris populaire. Il connaît le quartier, les familles, flaire de loin l’entourloupe de ces mini-ados aux visages d’ange et aux ruses mal ficelées. Son école était opposée à la réforme. Les enseignants ont fait deux jours de grève, et font maintenant en sorte que ça marche. "Nous sommes fonctionnaires, nous appliquons les décisions", résume-t-il. Chez lui les ateliers se passent bien, la cohabitation avec les animateurs aussi, mais l’école n’a pas trouvé son rythme.
"Les enfants travaillent mal à l’étude quand celle-ci suit un atelier : ils peinent à s’y remettre. Les intervenants associatifs n’ont pas encore intégré toutes les règles d’une intervention en école" [...]
Extrait de lemonde.fr du 04.10.13 : Aux Amandiers, l’école n’a pas trouvé le bon tempo