On s’habitue doucement mais finalement on s’y retrouve facilement.
Félicitations pour votre travail.
A la lecture de ce document, je me réjouis d’avoir participé à cette journée très enrichissante .En cette période de voeux je souhaite longue vie à l’OZP.
En Guadeloupe, nous exploitations avec intérêt les différents documents que nous recevons.
Suite à la lecture de votre dernière lettre j’ai consulté la synthèse du rapport 2009 de l’ONZUS dont vous citez un extrait.
Mon attention a été attirée par les résultats du Brevet et à une petite contradiction dans l’"analyse" !
On lit à la première page de la synthèse que "l’écart de réussite au Brevet entre les collègiens de ZUS et les autres s’accroit, passant de 9,9 points en 2004 à 12,1 en 2008" ce qui signifie que la progression est plus forte hors ZUS.
Et on lit à la dernière page que les "taux de réussite du brevet continuent d’être en progression sur tout le territoire, continuent d’être inférieurs en ZUS (12,1 points). Néanmoins l’écart se réduit entre les ZUS et le reste des collèges."
Cela m’enerve : mon fils est en 2nde _ lycée technique _ option SVT.
Depuis septembre, il a eu 4h de svt !
Que croyez-vous que font les elèves ? Ils sortent du Lycée puisque c’est autorisé. Et ... certains .... n’y reviennent pas.
Alors si l’on commençait à remplacer. Alors si l’on commençait à surveiller les sorties. Alors peut être la coherence des adultes permettrait de lutter contre le decrochage. Lorsque l’on apprend à des eleves de cp à cm2 que les jours de grèves sont des jours sans école, que les jours de maladie sont des jours sans cours, que les jours de formation sont des jours sans consigne, il devient délicat de ne pas comprendre "leurs grèves à eux ". Et nous nous prenons - je le pense - les retours de baton.
Je n’interdit ni la gréve ni la maladie ni la formation continue. Foi de Cfdt_iste !
Mais quand ma banque est en grève, que je suis malade ou que je vais en formation l’utilisateur-client en paye-t-il les consequences directes ?
Alors pourquoi eux paieraient-ils à chaque fois !
Encore une fois bravo et merci pour avoir si vite et si bien matérialisé les débats de ce riche samedi.
Ce document doit pouvoir nous aider, individuellement et collectivement, au quotidien bien sûr, mais aussi à l’heure où les règles de CAPD sont en train de changer et que les postes à profils vont être gérés différemment.
Bonjour,
en complément, un extrait du rapport de la cour des comptes « L’articulation entre les dispositifs de la politique de la ville et de l’éducation nationale dans les quartiers sensibles » récemment référencé sur votre site.
"Au total, même si les acteurs de terrain rencontrés au cours de l’enquête estiment que ce programme a un impact favorable pour les élèves pris en charge, aucune évaluation d’ensemble ne peut donc établir aujourd’hui de façon probante la valeur ajoutée du PRE pour les élèves concernés. Une évaluation publiée en mai 2006 par les inspections générales du ministère de l’éducation nationale (69) a fait état de nombreuses incertitudes au sujet des retombées effectives de l’offre éducative apportée par les partenaires locaux de l’éducation nationale, notamment en matière d’aide aux devoirs, et sur la nécessité d’une coordination de ces prestations avec celles que dispense l’enseignement scolaire."
Les enseignants sont payés en heure supplémentaire pour faire ces heures ; ils sont donc volontaires. Dire qu’ils sont obligés de bricoler n’a pas de sens...
le café pédagogique a fait un bref compte rendu du colloque
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009/11/colloqueAPFEE.aspx
Bonjour,
J’exerce la fonction d’Assistante Sociale en scolaire sur 2 Zones d’Education Prioritaire sur le 19ème arrondissement. Je ne suis pas la seule de mon équipe. J’aimerais savoir si des textes prévoient que l’on puisse bénéficier de la NBI d’autant que ma collègue exerçant au sein du collège mittoyen à une de mes écoles en bénéficie. Mon administration (la Ville de Paris) nous renvoie que nous n’avons pas les critères d’attribution de cette NBI.
Pourriez-vous m’adresser les textes qui pourraient m’éclairer au sujet de cette indemnité ?
Merci
Les cours ont repris jeudi, des solutions ayant été trouvées en concertation avec le conseil général.
Je suis directrice d’une école maternelle classée ZEP mais n’appartenant pas à un RAR. Nous accueillons une classe de tout-petits (2ans) qui sont comptabilisés dans nos effectifs pour le moment.
Nous sommes très inquiètes quant au devenir des écoles qui comme la nôtre n’appartiennent pas à un RAR.
salut
j’aimerais savoir comment contacter l’association socrate
Merci
La diffusion quasi confidentielle de ce bouquin est bien regrettable. C’est, en effet un regard assez aiguisé dans un style qui ne manque pas d’élégance mais... probablement pas vendeur...!
Et les moyens pour travailler en équipe une fois qu’on en connait tous les avantages, on les prend où ???...
Je parle du facteur temps : indispensable pour travailler ensemble et du facteur "compétences professionnelles d’animation d’une équipe".
Le temps et les compétences qu’il faut pour aller vers un minimum de "convergences" supposent: :
– un climat de confiance suffisant qui ne se décrète pas mais se construit
– que chacun puisse exprimer ses propres valeurs/objectifs/actions
– que les "conflits" (au sens pédagogique mais aussi humain) soient gérés par l’animateur (quelque soit son statut)
– que de cette première étape ressorte les bases d’une construction collective consensuelle
– que les moyens (humains - en compétences spécifiques - financiers) de cette construction soient recherchés et obtenus (?...)
– que la mise en oeuvre des actions fasse l’objet d’un suivi et d’une évaluation
Oui c’est un beau projet mais les moyens actuels de mise en oeuvre peuvent-ils être pris :
– sur le temps des animations pédagogiques ?
– sur le temps de formation continue ?
– avec les compétences des RASED ?
– avec des enseignants chevronnés et motivés ?
Les moyens nécessaires lorsqu’ils sont obtenus sont trop souvent le résultat de "petits arrangements entre amis" alors qu’ils devraient être élevés en principes professionnels directement liés aux spécificités des établissements de l’Education Prioritaire.
Nous continuerons quand même à nous démener pour bricoler dans notre ZEP, sur notre temps, avec des bouts de ficelle que nous nous refilerons parce que les enfants sont là et qu’ils ont besoin de nous.
Le directeur de l’Enseignement scolaire (DGESCO), dans son récent éditorial d’ouverture de la nouvelle formule du site officiel "Education prioritaire", emploie une formulation qui semble aller dans le même sens :
"Le comité exécutif est l’instance de pilotage du réseau. Le principal du collège, l’inspecteur de circonscription, les directeurs d’école, le coordonnateur/secrétaire en sont membres de droit. La participation des IA-IPR aux réunions du comité constitue un accompagnement et un suivi de proximité. Le comité exécutif élabore et met en œuvre le contrat du réseau. Les décisions du comité, qui font l’objet d’une concertation, assurent la cohérence des parcours scolaires. Le secrétaire du comité prépare les comités et contribue à la réalisation de ses décisions."
Dans cette version, le "coordonnateur-secrétaire" se voit donc confirmé à la fois dans son rôle de "coordonnateur" et, pour ce qui relève du comité exécutif, de "secrétaire".
Le Quotidien des ZEP