Merci de nous faire connaître votre indignation, mais il faudrait quand même éviter les malentendus ! Rassurez vous, l’OZP ne milite pas pour généraliser les classes de 27 élèves dans les écoles élémentaires !
Simplement, nous affirmons qu’il est vital dans les réseaux d’éducation prioritaire de disposer de personnes–ressources disponibles, non pas pour « réfléchir aux problèmes » de l’élève mais pour travailler avec vous, pour faire vivre des projets ou des dispositifs, pour co-intervenir dans votre classe, encadrer les assistants pédagogiques, contribuer au développement du travail collectif, etc.
Nous pensons que ces personnels spécifiques à l’éducation prioritaire ou les professeurs des écoles du dispositif « Plus de maîtres que de classes » donnent plus de possibilités d’accroître la réussite des élèves (nous ne les oublions pas !) qu’une réduction marginale d’un élève par classe.
Car la suppression des coordonnateurs et des professeurs référents dans les RAR diminuerait les effectifs des classes de moins d’un élève.
Ce point de vue a été développé à l’occasion de séminaires organisés pour ces coordonnateurs et référents (vous en trouverez les conclusions sur le site de l’OZP)
http://www.ozp.fr/spip.php?rubrique663
ainsi que dans le numéro 499 de septembre 2012 des Cahiers Pédagogiques « Quelle éducation prioritaire ? ».
bonjour
encore une fois votre lettre me fait rugir !
Je n’ose pas imaginer depuis quelle bibliothèque poussiéreuse ou laboratoire éclairé au néon vous écrivez
Les rencontres du mois d’octobre dans notre ZEP ont été intéressantes, tout spécialement quand nous avons confronté nos effectifs de classe : maternelles et élémentaires tournent toutes autour de 27 élèves...
Et je lis votre bulletin qui trouve les décharges de maîtres ZEP plus intéressantes que les réductions d’effectif !
Mettez vous quelques secondes dans la peau d’un élève !
Que préférer ? Une classe de 27 où le bruit de fond ne cesse jamais, où le lancement d’une tache prend toujours plus de cinq minutes, où, si je parle mal le français comme 60 % des copains, je dois encore attendre cinq minutes que la maîtresse ait le temps de venir me montrer ce qu’il faut faire puisque je ne saisis pas tout à l’oral, etc... dans des journées trop longues où on me rajoute encore le temps de l’APC ????
Ou une décharge pour quelques maîtres qui auront du temps pour réfléchir à mes problèmes
Décidément ce n’est pas de la place de l’élève que vous parlez.
Bonjour
les assises se tiendront le 4 dec et non le 26 nov comme annoncé dans un premier temps
voir : https://www.ac-aix-marseille.fr/wacam/jcms/c_344046/les-assises-de-leducation-prioritaire?hlText=assises
Ancien enseignant d’EPS, j’ai été formé à la thérapie sociale par Charles Rojzman. J’ai fondé l’Institut Mieux vivre ensemble (www.mieuxvivreensemble-fredericroth.com) J’ai actuellement plusieurs mandats dans la région de La Chaux-de-Fonds en Suisse sur le thème de la collaboration école-parents. Je serais très intéressé à partager nos différentes expériences dans ce domaine. Si vous le souhaitez, je pourrais donner plus de détails sur mes interventions.
Meilleures salutations.
L’Express du 2 octobre 2013 publie le rapport tant attendu.
http://blogs.lexpress.fr/nouvelleformule/files/2013/10/rapport.pdf
et pour soutenir le principal (après lecture il est difficile de ne pas prendre parti) http://www.petitions24.net/justice_pour_college_wallon_et_son_principal
Outre le préjudice subi par le principal, dont aujourd’hui, grâce à L’Express, l’honneur est rétabli, pensons aux 500 élèves laissés sur le carreau. Toute la bonne volonté de la principale parachutée depuis ne changera rien au fait que les innovations pédagogiques mises en place ont besoin d’un pilote qui en connaît tous les rouages pour les avoir conçues, testées, et adaptées aux spécificités de ces gamins.
Aujourd’hui le collège s’apprête à reprendre les vieux projets qui avaient fait la preuve de leur inefficacité...et les anciens grévistes reprennent la main. Les clans sont d’autant plus marqués.
Et les élèves ? Deux conseils de discipline en deux semaines de cours...
Cessons ce simulacre de solution, et de grâce, soutenez le principal pour sa réintégration au collège qui a tant besoin de lui afin que nous professeurs, puissions oeuvrer ensemble pour la réussite scolaire de nos élèves qui le méritent bien.
Cahier pédagogique n°499 de septembre 2012 : "Quelle éducation prioritaire ?"
Cette initiative pédagogique a été décrite et analysée par Jean Marc Lahausse, coordonnateur du réseau, sous le titre "La vraie vie à l’école".
Merci pour votre lettre n°245 toujours bien informée.
Vous présentez l’organisation des assises ZEP 2013. On n’y voit pas de présence de chercheurs ? Est-ce parce que cette présence est évidente ?
Il y a une quinzaine d’années, les assises académiques ZEP avaient été préparées dans chaque ZEP par un questionnaire et un apport de chercheurs en sciences de l’éducation sous forme de 3 petits livrets, lisibles par tous et bien utiles : ça faisait réfléchir à notre travail.
Est-on dans un processus semblable ? La recherche pédagogique a avancé, ce serait bien de savoir où elle en est en ce qui concerne les ZEP : tous les enseignants de ZEP ne sont pas de fervents lecteurs de votre lettre et ne savent pas, par exemple, que le bouquin de Jacques Bernardin leur serait probablement utile.
bravo william
biz
Bonjour Monsieur,
Les Français sont à la recherche de la transparence et je suis une de ceux-là aussi votre article m’intéresse-t-il beaucoup car il pointe une situation à laquelle je n’avais pas encore ni pensé et donc pas encore pu réfléchir. Ayant des petits enfants c’est pour eux que je m’adresse à vous. Retraitée et ayant le temps d’étudier les promesses des candidats qui seront proposées aux élections municipales, je souhaiterais donc approfondir ces passages pour une compréhension dans ce domaine du numérique que je découvre et ne maîtrise en rien.
1°) "différencier leurs pratiques"
2°) "elles doivent prendre la parole sur un domaine sur lequel la loi de décentralisation ne leur a pas donné autorité : l’enseignement lui-même.
Dans cet extrait suivant :
On sait qu’en matière de numérique les inégalités territoriales sont encore très importantes. On sait aussi que l’autre inégalité est culturelle et concerne les usages du numérique. Or pour que les collectivités puissent agir, il faut qu’elles puissent différencier leurs pratiques sans se retrouver en contradiction avec les directives nationales portées par les acteurs de l’éducation nationale. Pour ce faire elles doivent prendre la parole sur un domaine sur lequel la loi de décentralisation ne leur a pas donné autorité : l’enseignement lui-même.
Comment sortir alors de cette sorte de litige ?
Merci d’avance pour votre assistance réellement attendue !
Salutations
Bonjour, Lire ces déclarations me rajeunit...je me retrouve enseignante en 68...chef d’établissement en 82...et pourtant nous sommes en 2013...L’action ne peur se faire que sur le terrain...l’action collective dans un établissement ,si elle est intelligente, efficace et surtout efficiente, ne peut que s’imposer.Demander l’aval du ministère..???Le Projet d’Etablissement nous a donné ce pouvoir local, il faut le remettre en action , en le liant aux écoles qui vivent d’autres expériences avec la semaine de 4,5 jours par l’intervention des mouvements éducatifs et autres associations dont l’Ecole doit être partenaire, et avec les familles à plein ! Cela ne peut que se construire localement , aucune décision venue "d’en haut" peut modifier l’atmosphère localement.
Même si "pour balayer un escalier, il faut commencer par en haut", pour construire il vaut mieux y aller pierre après pierre en s’assurant des divers éléments qui constituent les fondations. Françoise
depuis qq années j’aborde bcp les notions de mathématiques en cours d’EPS afin de montrer aux élèves comment les statistiques sportives peuvent donner des informations pertinentes sur des réalisations motrices, actions sportives, individuelles ou collectives. En sport co, je parle souvent du nbre de tirs cadrés/nombre de possessions de balle pour rendre compte de la capacité pour une équipe à conserver le ballon, l’amener jusqu’en zone de tir... et j’en profite dc toujours pr dire "on se dde tjrs à quoi servent les maths à votre âge, pensez dc à tous les sportifs de haut niveau (footballeurs pro, tennis) qui s’appuient sur des statistiques pour définir un programme d’entraînement. Souvent je fais des tirades car le sujet me passionne. En utilisant encore plus les stat’ aujourd’hui : "sur 15 passes tentées combien avez vs réussi ?" en 20secondes combien de passes chaque groupe a t-il réussi à faire ?", je me suis appuyé sur les résultats donnés par les élèves pr les interroger sur les différences, et ils ont formulé des hypothèses "si ce groupe a réussi 20 passes (le +) c’est parce que la trajectoires est tendue, la vitesse de passe est supérieure... Des élèves de 3ème ont trouvé du sens à leur pratique car motivé par ces chiffres ils se sont empressés de multiplier les tentatives de records et ils ont aussi trouvé que les maths "parlaient".
C’est pourquoi ce soir j’ai voulu voir les travaux déjà existants sur ce lien eps et maths.
Merci pr votre expérience transmise, cela me conforte ds mon idée ! j’ai tjrs été passionnée par les liens entre les disciplines, ce depuis nos belles études STAPS !
Très bonne initiative pédagogique, leur permettant de redécouvrir leur environnement et peut-être d’apprendre quelque chose à leurs parents !
Virginie, spécialiste en Escabeaux Roulants
"Enfin,une question récurrente ne peut demeurer sans réponse:celle d’un nouveau temps professionnel, le temps de la concertation,de l’élaboration de moments d’enseignement en commun, du suivi et de l’évaluation des projets et des dispositifs dans une temporalité courte(afin de pouvoir améliorer, réorienter, supprimer,au vue des effets sur les
résultats ponctuels des élèves),du traitement des difficultés individuelles des élèves...Le temps de travail d’un enseignant d’un établissement favorisé n’est de fait pas le même que celui d’un enseignant en éducation prioritaire. Le temps collectif, hors enseignement face au groupe classe,hors préparation individuelle d’un cours et hors correction individuelle des copies, est nécessairement
plus important, nécessairement parce que la réussite des élèves est à ce prix"
Cette citation est extraite du second bilan de Mme Armand sur l’éducation prioritaire intitulé "Des RAR aux ECLAIR, comment répondre au défi de l’égalité de réussite scolaire", publié sur le site de l’OZP. Ce n’en est pas une incidente, mais rien moins que le paragraphe final de sa conclusion.
Mme Armand a, de toute évidence, contribué de façon déterminante à ce "rapport dignostic". Ce rapport se réfère à celui de 97, de Mme Moisan et M.Simon, où la même recommandation était mise en avant.
Dans "les moyens pour les leviers d’actions efficaces" présentés dans ce rapport diagnostic, comme dans les réponses du Secrétaire Général aux députés, où sont les réponses à "cette question récurrente qui ne peut demeurer sans réponse" ? Nulle part. Rien de ce temps de concertation quant à l’insoluble turn-over et manque d’attractivité ; rien de ce "nouveau temps professionnel" comme moyen de mieux coopérer, de permettre aux enseignants d’enrichir leur pratique au contact de chercheurs dans "une temporalité courte", "un temps collectif".
Cette omission n’est pas décevante ; elle est inquiétante. Sans parler des pirouettes sur la réduction de la taille des classes, et du tour de passe passe sur la question du périmètre de l’éducation prioritaire, comme si le poids des facteurs sociaux exogènes sur l’école ne s’était pas accru depuis les années 80.
Ne me connectant à votre site qu’une fois par semaine, le lundi (il y beaucoup de choses à faire dans ce métier), je ne lis votre réponse qu’aujourd’hui.
Pour les exemples d’articles « attendus », je me rends compte qu’il s’agissait pour moi d’articles antérieurs à 2000, vous n’êtes donc pas pris en défaut : acceptez mes excuses.
Je pensais aux articles de Jean-Pierre Pourtois et Huguette Desmet, ou ceux de Gérard et Eliane Chauveau, ou encore un article de Dominique Glasman... Ces chercheurs, parmi bien d’autres, nous ont permis de mieux comprendre ce que nous vivions.
Une fois pourtant, un article nous a fourvoyés : on se demande comment Denis Meuret a eu accès à cette revue pour écrire sur les ZEP en faisant tant de mal au dispositif, à ses profs et à ses élèves, sans bases scientifiques (1994).
Mais c’est une exception. La recherche est libre, heureusement.
On trouve aussi des opinions d’auteurs n’ont rien compris aux ZEP, par exemple Jean-Louis Derouet qui y écrit que « la création des ZEP et les lois de décentralisation délèguent le souci de la justice sociale au local » ! Mais vous allez croire que je veux régler des comptes.
Ces exemples ne sont que ponctuels : la RFP nous a beaucoup aidés et continue à le faire aujourd’hui, ses chercheurs sont tous utiles. Votre recensement est passionnant.