Bonjour. Bonne idée de rassembler les archives des ZEP. Est-ce que différents papiers décrivant le fonctionnement d’une ZEP rurale qui, aujourd’hui, n’appartient plus à l’éducation prioritaire, vous intéresse ?
Jacques NIMIER avait quatre filles et un fils et non pas seulement une fille !
Bonjour,
Le programme sous la forme de son adaptation française est déjà mis en oeuvre dans l’Académie de Dijon, sous ma direction. En effet, il a été adapté par Laurier Fortin au Québec sous le nom de TRAIT d’UNION et par moi-même dans le cadre d’un projet expérimental au collège Jean Moulin à Montceau les Mines. Mis en oeuvre depuis un an, les résultats sont prometteurs tant au niveau de l’équipe éducative qu’à celui des élèves.
Pr. Catherine Blaya
ESPE Nice Sophia Antipolis
Centre d’Analyse des Processus en Education et Formation
Rien de nouveau, mais tant mieux si on refait ce qui a déjà été utile à d’autres élèves, ailleurs et plus tôt.
En effet, de 1982 à 1986, Marie-Gabrielle Philipp a mené un tel travail à l’école du Port de Gennevilliers : 24 récits de vie de parents d’élèves, tous immigrés, ont abouti à la création de 24 livres de lecture pour des élèves de CP à CM2.
Dans le cadre d’un projet d’éducation interculturelle, des parents d’élèves volontaires, acceptant l’invitation d’une classe, répondaient aux questions des enfants sur leur vie. Les adultes questionnés avaient droit de regard et de modification sur le texte établi avant sa publication : la règle du jeu était bien précisée et appliquée.
Le résultat a été unanimement salué par les élèves et leurs parents qui, une génération après, conservent toujours aujourd’hui précieusement ces témoignages vivants de parcours migratoires socialement dévalorisés ou occultés, pourtant riches d’expériences et d’obligations de surmonter les contradictions culturelles. Une fois exprimées, celles-ci éclaircissent l’identité et donnent des repères pour se situer dans le monde contemporain.
Le support « livre de lecture » utilisé à l’école publique donnait une force importante au texte. La reprise d’un tel travail dans différentes ZEP, comme celle des Mureaux, dans les années 90, a confirmé son utilité.
Certains de ces livres de lecture ont été édités chez Magnard et deux publications ont suivi (même éditeur) : « Comment entendre Mille et une voix », une présentation générale du travail mené, et « Guide d’exploitation pédagogique » selon les niveaux de l’école élémentaire et du collège.
C’est vrai, le titre a de quoi hérisser !
Heureusement, la 4e de couv. laisse entendre (salut, expérience unique...) que ce prof va découvrir les "jolies fleurs" dont vous parlez.
Pourquoi un titre aussi négatif ? L’enfer ? et quoi encore ?
Un peu plus de respect de ce qu’est un élève dans sa globalité, un travail d’équipe construit et cohérent, le regard bienveillant sur des compétences qui ne sont pas que scolaire et l’enfer voit s’éclore et s’épanouir quelques jolies fleurs !
J’ai enseigné quelques année en Eréa ... je sais que le monde des bisounours n’existe pas, mais arrêtons de parler d’enfer quand on parle de Zep, de Rep, d’Eréa
FC
PS : je n’ai pas lu ce livre (le titre ne me motive pas à le faire)
La lutte pour l’égalité scolaire ne se limite pas à l’éducation prioritaire : « Bien évidemment » dit le CRAP. En effet, c’est évident et les efforts à faire dans d’autres domaines relevant du ministre de l’Education nationale listés par le CRAP sont importants et concourent aussi à cette lutte.
Cela dit, et tel que c’est présenté ici sous la forme d’extrait, on pourrait prêter cette déclaration à n’importe qui, même aux plus réactionnaires, même à l’extrême droite. D’où ce message dans votre forum.
Il faut savoir ce que veut dire « priorité ». S’il y a « priorité » déclarée, alors il faut que cette politique soit prioritaire, donc menée devant les autres. Ces dernières ne sont pas automatiquement oubliées, sinon ce ne serait pas une « priorité » mais une « exclusivité ». Le CRAP a raison de rappeler les autres leviers d’action nécessaires pour la réduction des inégalités, mais une priorité reste une priorité. Ou alors, il y a mensonge.
Encore un mot : le CRAP, parlant de la nécessaire « coopération entre l’école et les territoires », aurait pu s’interroger sur la disparition du ministère de la Ville, ou plus exactement sa réduction à l’un des services d’un petit ministère fourre-tout. La réaction d’AClefeu me semble juste : http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/04/16/aclefeu-contre-la-disparition-du-ministere-de-la-ville_4402183_823448.html
Le programme de rénovation des cités (PNRU) lancé par la loi de 2003 a entraîné d’énormes dépenses sur le bâti. Bien. François Lamy a voulu, il y a peu, créer un PNRU 2, certes resserré sur 230 quartiers, mais sans les financements adéquats. Après le « désastre Fadela Amara », le travail de François Lamy a créé de fait des attentes qui ne pourront être satisfaites, et à nouveau, ils en ont l’habitude, les habitants des cités se sentiront trahis. Puisse la nouvelle ministre faire son travail (si elle en a le temps, vu ses charges multiples et variées) sans annonces tonitruantes, avec modestie et efficacité.
La tenue de la réunion des 101 responsables de REP+ juste au début de ce ministère est, de ce point de vue, très positif : voilà longtemps qu’une telle réunion n’avait pas eu lieu.
Il faudrait maintenant qu’un séminaire de formation des coordos soit à nouveau organisé comme celui de 2001 à Metz. Les coordos, sans formation spécifique pour la plupart, en ont besoin et l’on sait l’importance décisive que peut avoir cette fonction pour la réussite des REP+.
Merci pour cette citation : je vois que le site de l’OZP recèle des trésors pour les historiens.
Que l’éducation prioritaire fasse partie du programme d’un nouveau gouvernement est certes symbolique, un signal fort, mais l’important est ce que va faire à ce sujet le ministre de l’Education nationale. Or celui-ci semble avoir repris à son compte la réforme mise au point par Peillon. Bon : on va voir ça de près.
En effet !
Voici le passage concerné
Déclaration de Politique générale de M. Lionel Jospin, Premier ministre, à l’Assemblée nationale, le 19 juin 1997
[…] J’engage ce mouvement sans délai dans trois directions :
[…] L’école
Dans les établissements scolaires, il faut donner plus de moyens lorsque la tâche est plus difficile, encadrer davantage lorsque la contrainte sociale est plus grande. L’égalité, oui, mais qui respecte la diversité. Je demande donc que des moyens supplémentaires soient mobilisés, dès la prochaine rentrée scolaire, pour les zones d’éducation prioritaire. De même et bien que le dispositif soit à cette date de l’année largement arrêté, je donne les instructions nécessaires pour que l’on réexamine, dès cette rentrée, les situations les plus difficiles créées par les fermetures de classe.
http://www.vie-publique.fr/documents-vp/decl_jospin_190697.pdf
Jospin avait été ministre de l’Education nationale et, à ce titre, avait décidé et piloté la première relance des ZEP. Il en connaissait donc l’importance. Les autres premiers ministres de la Vème soit n’avaient pas connu directement ce dossier (par exemple Mauroy, Juppé ou Hamon) soit le connaissaient pour l’avoir administré mais n’en faisaient pas un élément intéressant de leur programme de gouvernement (Fillon).
Le discours d’investiture de Jospin en 1997 sera donc le seul, au cours de la Vème République, à comporter l’éducation prioritaire comme élément explicite du travail du gouvernement.
Merci monsieur bourgarel alain de votre générosité et gentillesse pour les cités transit et toutes les écoles de france zep vous étiez mon instituteur en cp à la cité du port de gennevilliers
J’ai eu monsieur bourgarel en cp au port de gennevilliers il était gentil comme instituteur et nous etions heureux même entasser dans une cité transit je me rapel la solidarité entre nous voila je tiens à remercier monsieur bourgarel de tout coeur.
Ce qui serait bien c’est de pouvoir choisir soi-même la pondération des critères afin de pouvoir comparer ce que l’on estime comparable.
C’est une bonne idée d’évolution pour mon site http://www.classement-lycees.com