Je constate que le site de l’OZP donne toujours toutes les informations concernant l’éducation prioritaire, sans censures. Publier une telle liste peut en effet comporter un risque de stigmatisation. Cependant, dans le cas présent, les quartiers ont déjà (hélas !) une réputation que cet article n’aggravera pas.
En revanche, publier une liste de "faux REP" serait fâcheux car ce sont justement des quartiers (ou des villes) dont l’image publique n’est pas trop dévalorisée : cela serait alors estampiller une caractéristique négative gênante.
Contrairement au commentaire précédent, je vois un quartier de Seine-Saint-Denis : celui de Sevran. Mais, il est vrai que cette liste est curieuse (comme celle des 350 ZEP de 1982) avec cet unique représentant du 93.
François Dubet préconise le recrutement et la gestion locale des enseignants dans les établissements difficiles au moment même où le gouvernement pourtant libéral d’un des pays pris comme modèle de ce système semble (re) nationaliser ce recrutement à la lumière de l’expérience.
"national teaching service" selon BBCnews via le café pédagogique du 4 novembre 2015
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/11/04112015Article635822152742229049.aspx
JC
Le cas du lycée a-t-il été évoqué ? Les lycées sont exclus de la réforme de l’enseignement prioritaire, pourtant les difficultés ne s’arrêtent pas en fin de troisième...
Bonjour,
je viens témoigner pour contredire (avec regret) le constat de Marc Douaire.
Après une année de réflexion pour élaborer un projet de réseau, les 3 rep+ du doubs (académie de Besançon) - dont un préfigurateur - viennent de se voir retirer tous les moyens supplémentaires dont ils disposaient. seuls subsistent des PDMQC en école élémentaire. les autres postes spécifiques ne sont plus pris en compte dans la dotation.
non seulement la notion de continuité n’est pas présente, mais on peut parler de véritable recul.
G. Quignard
principal collège A. France
REP+
25200 Bethoncourt
Les coordonnateurs de réseaux sont les seuls à ne pas avoir vu leurs conditions salariales "améliorées" dans le cadre de la dernière réforme de l’éducation prioritaire.
Ainsi la création des REP et REP+ a entraîné la revalorisation des indemnités des collègues "devant élèves" et l’attribution d’une indemnité à des personnels qui ne le sont pas. L’argument du "pas face à élèves" ne tient donc plus !
Quant à la bonification pour l’accès à la hors classe ? Elle nous échappe également je suppose...
Pour mémoire, il y a quelques années, on nous a également supprimé les indemnités kilométriques.
Le sentiment d’avoir été oublié...
En complément ...
http://c.leprogres.fr/loire/2015/12/10/pourquoi-le-racisme-c-est-toujours-contre-les-etrangers
Bonne année 2016 à l’OZP et merci à ceux qui réalisent ce site utile à tous, sans y gagner le moindre sou.
En tant que coordinatrice REP, J’ai depuis 3 ans alerté la DSDEN sur le fait que les coordonnateurs ne percevaient plus l’indemnité ZEP, ce à quoi on m’a répondu qu’un décret stipulait que, n’étant pas devant élèves, nous ne pouvions percevoir cette indemnité.
cette situation me parait totalement injuste (ainsi qu’à mes collègues ayant les mêmes missions) car :
– jusqu’en 2012, l’indemnité était versée.
– même si nous n’avons pas de classe, il nous arrive d’intervenir en co-animation devant élèves et nous sommes souvent présents au sein des écoles concernées
– les personnels tels que AS ou COP n’ont pas de classe non plus (versement de l’indemnité)
– les inspecteurs touchent cette indemnité lorsqu’il y a un secteur ZEP dans leur circonscription, et même s’ils pilotent le réseau, la plus grosse part du travail nous revient au quotidien
– nos missions se sont largement étendues au collège, ce qui alourdit nos emploi du temps déjà bien remplis...
Je m’étonnes donc que personne ne soulève ce problème et aimerait avoir votre opinion sur le sujet.
Très cordialement
Ce message de Pauline est une réponse à l’auteur du témoignage publié dans l’article suivant du site OZP
http://www.ozp.fr/spip.php?article17124
l’OZP
Je ne pense pas que vous fassiez partis de la majorité. Félicitation pour ça, ce ne doit pas être facile, et je me demande ce qui vous à justement motivé à aller dans ce genre d’école ?
Cordialement,
Du site : vieux port marseille
Merci de votre proposition sur les nouveaux venus
Rappelons que, même si des responsables de l’éducation nationale ont accepté d’intervenir lors de ce séminaire, cette formation proposée par l’OZP, association totalement indépendante et aux moyens financiers très limités, n’a aucun caractère institutionnel.
Nous ne sommes donc nullement responsables de cette "inégalité territoriale", que nous sommes, hélas, dans l’impossibilité matérielle de corriger par un remboursement, même partiel, des frais de voyage.
Des comptes rendus des différentes interventions et tables-rondes seront mis en ligne ultérieurement sur notre site.
Cordialement
L’OZP
La formation est inégalitaire : la preuve ceux qui sont en région parisienne auront plus facilement accès à ce séminaire que les autres.
Il y a donc des inégalités territoriales.
des idées : un séminaire d’accueil pour les nouveaux venus en zone prioritaire.
et puis vive les 18 demi journées en REP+ qui permettent de remettre à l’ordre du jour de vraies concertations et travail d’équipe productives et motivantes, plutôt que celles repoussées en fin d’après-midi ou entre midi et deux : ce que nous sommes obligés de faire depuis la réforme des rythmes.
Bonjour,
moi aussi je souhaite m’inscrire, mais les billets de TGV sont déjà très chers...et le blablacar c’est trop long.
Sophie Fontaine directrice en REP Lyon
Excellent outil qui permet de visualiser (et d’en saisir à la fois l’intérêt et les dangers) le système des "carrés" mis au point en 2012.
Reste à ne pas considérer que tout est absolument vrai : que chacun regarde la zone qu’il connait bien. Ainsi, le quartier des Courtilles, à Asnières-sur-Seine, est-il encore situé dans la commune voisine. On l’avait déjà signalé en 2013 et 2014.
Cet entretien avec Nathalie Mons est particulièrement intéressant. Ses propos sur la mixité sociale et scolaire sont plus pertinents que ceux tenus naguère par elle sur l’éducation prioritaire.
Je retiens cette formule : « La petite élite a tout intérêt à être entourée d’élèves ne venant pas du même milieu, au risque, sinon, de porter un handicap social les pénalisant dans leur vie professionnelle future. »
Cette vision renversée de « handicap social » me semble particulièrement heureuse quand on a connu les ravages de la catégorie d’élèves officiellement porteurs de « handicap social » entre 1965 et 1982.