Voilà de bonnes nouvelles ! Espérons qu’elles seront suivies d’actes concrets...
Karim ZERIBI est un homme brillant. Jamais à cours de propositions et de solutions.
Soutenons le.
Bonjour.
Je ne suis pas adhérent à ce syndicat et ne cherche pas à le défendre, mais il me semble qu’il n’y a pas écrit qu’on "abandonnait" les ZEP qui n’étaient pas dans le petit groupe des territoires les plus difficiles, ni qu’on leur retirait tous les moyens.
A mon avis, il y a à faire 3 choses :
1°) repérer le petit nombre de lieux où l’Education nationale ne parvient pas à remplir le minimum de ses missions (il y en a peu, heureusement) car ce sont des situations intolérables. Là, il faut repenser les choses complètement et travailler d’arrache-pied avec des équipes volontaires, unies, formées et soutenues sur un projet de zone interdergé et partenarial adapté.
2°) redonner à l’éducation prioritaire une valeur qu’elle a perdue à cause de l’extension absurde de sa carte et de l’abandon des ministres successifs depuis 1999.
3°) sortir de l’éducation prioritaire les zones qui n’ont rien à y faire. J’imagine un tiers des ZEP et REP actuels. Comment les repérer ? Il suffit de demander à tous les profs (1er et 2d degrés) de la zone de dire s’ils connaissent le contrat de réussite et s’ils l’appliquent. Si les 3 quarts répondent "non", leur zone n’a rien à faire dans ce système soit- disant prioritaire. Faisons cela et on aura des (mauvaises) surprises !
Ainsi, les endroits en très difficulté devraient sortir de leur marasme, la majorité des ZEP restantes devraient être à nouveau prise au sérieux par le ministre, les recteurs, les IA et les autorités locales, enfin , on devrait (enfin !) être débarrassé de toutes ces fausses ZEP ou faux REP qui souffrent bien plus que les autres des effets pervers de cette classification.
cette proposition du SE UNSA montre que les permanents syndicaux ne connaissent absolument pas le terrain.
Concentrer sur les "territoires les plus dégradés" en abandonnant tous les autres établissements qui ont réussi durant toutes ces années à éviter que la situation se dégrade grâce aux moyens que donne le classement en ZEP. Toutes ces écoles sont dans un équilibre très instable et l’abandon de la politique des ZEP pour ces territoires un peu moins dégradés que les autres, va être une catastrophe pour l’école publique et va faire le bonheur de la ségrégation sociale . Peut-être est-ce l’effet recherché.
L’idée de mandater des professeurs de l’enseignement supérieur dans les ZEP me paraît être une très bonne manière d’apporter de la formation, de l’incitation à la réflexion civique et sociale, et surtout cela permettra à des personnes de niveau d’éducation différent de se cotoyer.
Les professeurs devraient alors s’engager à faire un mémoire d’activité qui devra être proposer à la lecture de tous nos enseignants pour formation professionnelle.
Le plan Borloo est un plan ambitieux, mais humain, certainement il a des défauts, mais en tous les cas il me paraît être mené par un homme de coeur,intelligent, efficace et puis il y croit.
Pour ce qui est du droit de vote, l’idée est humaine, mais ce n’est pas toujours ce qui donne les meilleurs résultats. La communauté des musulmans de France est composée de presque 10 millions de personnes je crois, et parmi eux, beaucoup n’ont comme référence sociale que les traditions de leur pays et la référence religieuse, qu’ils retrouvent aussi forte en France que dans les pays musulmans non démocratiques.
C’est à mon avis une des raisons de leurs difficultés à s’adapter aux régles fondamentales de la République, tel que le droit de chaque individu à la libre expression, à la liberté d’entreprendre, à la protection de sa personne morale et physique, à choisir son modèle de vie ect.. ; et surtout pour les femmes, pour celles qui veulent s’émanciper et qui pour cela doivent faire le choix de quitter leur entourage familial au risque de couper tous liens affectifs avec les leurs, et pour celles qui subissent le joug de la tradition, qui sont maintenues à la maison, sans éducation, ni scolaire, ni civique...., ni, ni, et qui se tournent vers la religion au risque de perreniser leur statut d’être inférieure, et puis ce sont elles qui éduquent les garçons dès leurs plus jeunes âges.
Alors l’éducation civique à 18 ans obligatoire pendant un an pour tout le monde, oui, 10 fois oui.
Mais donner le droit de vote aux étrangers, non, le risque de renforcer le communitarisme est bien trop grand.
Par contre les français d’origine étrangère, bien-sûr il doivent voter, ils sont français et doivent jouir de tous leurs droits de français.
Françoise Duinat.
Quelques réactions après lecture de l’article :
Dans votre paragraphe, "ce qu’il convient de réaffirmer", vous écrivez "statut" en parlant du coordonnateur. Il me semble que jusqu’à maintenant il n’y en a pas. Peut-être faudrait-il le préciser ?
Pour ce qui est du déroulement de carrière, concernant la rémunération il conviendrait d’ajouter que les coordonnateurs ( sauf ceux qui continuent d’être rémunérés comme directeurs d’école et il y en a, perçoivent 30 points de NBI ville. Ce qui me tracasse un peu, c’est que selon les départements les rémunérations sont différentes ( exemple dans l’académie où je suis). Peut-être serait-il bon que nous parvenions à une réelle cohérence dans les rémunérations ?
Par ailleurs, que pensez des lieux où les coordos exercent en tant que tel pour 1/4 de temps ?
Enfin, il faudrait évoquer aussi dans l’architecture générale, les postes de coordos départementaux qui là aussi sont "traités" de manière différente selon les lieux.
Si nous remettons les choses à plat , ce doit être l’occasion de parvenir à un réel cadrage national avec spécificité des fonctions , des déroulements de carrière, des précisions quant aux frais de déplacement qu’il est possible de percevoir, des modalités de recrutement, d’inspection.
Cordialement
Je trouve injuste le fait que les asssitants pédagogiques soient payés autant que les assitants d’éducations. Nous, assistants pédagogiques, sommes recrutés à partir de BAC+2 alors que les assistants d’éducation sont recrutés à partir d’un BAC.
Nous avons la responsabilité d’un groupe de classe et nous devons les aider scolairement dans notre discipline.
C’est vraiment injuste......
Il ne faut pas se tromper, npns, c’est du féminisme bcbg pour la bonne société. Totalement absente des banlieues, parceque toujours trés mal accueuillie, trés présente aux coté des parties politiques et des médias, elle participe a la stigmatisation des habitants des quartiers qui sont passés grace a elle du statut mediatique d’arabe délinquant a celui d’arabe délinquant et violeur, un petit coup de sos racisme et les voila devenu arabe delinquants violeurs antisemites, les 2 conjugais plus quelques autres, les voilas arabes delinquants violeurs antisémites extremistes religieux. Npns pronne l’exclusion pure et simple des musulmannes de la société, ne faits que observer pour denoncer tous les fauts pas avec un haut parleur, et ne propose rien ! c’est de la dictaure faschiste socialiste, le memri des cités.
j’espère que ce commentaire sera publié, derrière les bonnes intention et les belles phrase, il est plus que jamais urgent de remettre les peids par terre et de comprendre les réalités du terrain.
cordialement.
certains professeurs de ce collège mériteraient un doctorat honorifique en anesthésie ! ;-) et je m’en rends compte tout les jours que je passe dans le collège ; du lundi au vendredi ! :-)
Il faut arrêter de mettre tous les quartiers populaires en ZEP, de classer toute la Seine Saint Denis en "zone violence" et de travailler sur des indicateurs réels : Pour être ZEP, il faudrait que des indicateurs précis soit remplis. Et que trois sous de courage permettent de les définir...
Et il faut moduler entre l’aide à toutes les familles en difficulté (qu’elles soient en ZEP ou non) : aide à la cantine, à l’étude, aux colonies de vacances, aux séjours à l’étranger, ....et l’aide aux écoles : (matériel scolaire, projets, classes transplantées, arts et culture...)
Il y a le nombre d’élève par classe, mais il y a aussi de nombreux autres facteurs :
un médecin scolaire ET une aide médicale gratuite (lunettes, orthophoniste, ...), même pour les élèves sans CMU ou AME
un psychologue scolaire ET un centre médico psy qui ne donne pas des rendez vous dans 8 mois...
un enseignant de RASED pour 8 classes
un enseignant supplémentaire pour permettre les échanges, les formations, les coordinations....
Il y a la nécessité d’une politique qui ne change pas de nom, d’objectif, de moyen et de procédure chaque année...
Des aide éducateurs, assistants d’éducation, assistants de vie scolaire, ... qui restent un peu stable : nous n avons eu 1, puis 3, puis 2, plus plus aucun, à nouveau 2 1/2 et prochainement 3 1/2. L’an prochain : mystère...boule de gomme...
Moins de dispositifs (contrat de ville, zone sensible, REP, ZEP, ZRU, GPV, GUP, ) gourmants en papiers et compte rendus et avares en budgets clairs et perennes.
Moins de déclarations péremptoires (surtout sur les banlieues, de type : tous des racailles, tous des sauvageons, tous des dealers, tout est de la faute des polygames,...) plus d’écoute des nécessités que le terrain fait remonter.
Bon, la taille des classes aussi. Surtout si cela pouvait aider des équipes à rester, à s’impliquer...
Mais disons d’abord, le plus important, ce serait de la modestie de la part des chefs et du soutien pour les équipes qui restent.
Juste un exemple : dans ma ZEP, nous changeons d’inspecteur chaque année. Le nouvel arrivant n’a le temps que d’inspecter les débutants, car les enseignants aussi changent ....Bilan, ceux qui restent ne sont pas inspectés et ne peuvent montrer leur travail lorsqu’il le sont... Tous les échelons se grimpent donc au tout petit choix....pour ceux qui s’impliquent et qui s’accrochent au lieu de bénéficier des 45 points de "zone violence" pour partir...
Mais croire qu’un seul indicateur (la taille des classes) peut résumer toutes les difficultés, comme une seule expression pourrait englober la réalité complexe de l’ensemble des quartiers pauvres, c’est une vision déjà mal partie.
Il faudrait plus de démocratie pour écouter les besoins de la base : faire des cahiers de doléances..
Il faudrait plus de volonté et de courage pour y répondre par des actions claires et efficaces.
Je suis déçu par cette prise de position de Claude Thélot dont le rapport offrait, à mon avis, des perspectives bien plus riches que ce que l’on en a dit, à droite et à gauche, début 2004.
Aujourd’hui, il appuie cette décision de baisser l’obligation scolaire de 16 à 14 ans. Il aurait dû, auparavant, écouter le responsable national des PME à la radio samedi 12 matin : en substance, il indiquait que les PME ne voudraient pas de ces élèves, rejetés par l’école, qui arriveraient sans un bagage de formation générale suffisant, qui seraient rétifs aux instructions patronales et obligations des entreprises (venir chaque jour, être à l’heure, bien se comporter...). Il estimait que leur exclusion se ferait rapidement, d’abord par les autres travailleurs qui détestent voire arriver ce genre d’apprentis dénaturant la valeur du travail, puis par les petits patrons qui, de leur côté, se verraient contraints de dépenser beaucoup de temps pour l’apprentissage avec de tels enfants et, sauf minorité, les renverraient rapidement afin de conserver la rentabilté de leur entreprise...
Réfléchissons à quels élèves nous enverrions, nous les profs, dans cet apprentissage à 14 ans : les plus pauvres, les plus marginaux, les plus faibles, les plus instables, les plus absents, ceux qui arrivent en retard le matin, les plus gênants dans notre ron-ron pédagogique. Aucun pédagogue sérieux ne dirait que c’est une bonne solution (sauf exceptions bien entendu).
Comment Claude Thélot peut-il dire cela ? Que l’homme de la rue le dise, c’est compréhensible car il estime le collège comme une marche vers le lycée d’enseignement général, lui-même marche vers l’université. Avec cette représentation, évidemment, on se dit qu’il faut évincer ceux qui, à 14 ans, ne suivent pas et conserver les privilèges de ceux qui suivent. C’est une conception aristocratique et non républicaine de l’école. Hélas, beaucoup d’enseignants en restent à l’ancien régime et même parmi leurs représentants syndicaux on en trouve parfois qui en sont au matin du 4 août, ignorants que dans la nuit suivante, il y aura l’abolition des privilèges.
Claude Thélot, lui, le sait et l’a démontré par des passages entiers de son rapport.
Alors ? Je m’étonne de sa position. Il est capable de plus de clairvoyance.
Monsieur,
vous affirmez dans votre article que’ les politiques publiques n’ont pas réussi à assurer l’égalité réelle’. Pourtant il y a des mesures qui répondent aux besoins spécifiques engendrées par notre société. Les mesures de bourses, d’allocations, en font partie , les indemnités de chômage aussi.
Nous sommes malgré les rattrapages et l’adaptation sociale dans une situation où la violence ne peut plus être contenue.’ Vous dites qu’il s’agit d’une gifle au modèle français’. Je dirai plutôt que la France reçoit la gifle seulement aujourd’hui car comme vous l’aviez affirmé lors de votre venue aux rencontres de l’ozp, vous avez connu les émeutes urbaines aux usa dans les années 60. Le modèle social français a seulement retardé l’arrivée des problèmes.
Il y a eu en France des prémisses de ce qui aujourd’hui a pris feu. Les mouvemnts des années 90 des lycéens portaient des revendications sur les conditions d’habitation et de regroupement urbain . Ces revendications n’ont pas été écoutées, ou très peu :arasement de quelques barres. Ce fut l’occasion pour les habitants qui avaient vécu dans ces barres de raconter leur attachement à ces quartiers, "c’est notre histoire, et on l’aime" a-t-on entendu sur les ondes de la radio qui leur donnait la parole. Voilà des choses qui interrogent, il n’y a donc pas adéquation mécanique entre conditions extérieures et perception subjective de sa condition.
On peut de la même manière penser que tout ira bien si on habite dans un quartier pavillonnaire, avec le lycée bien côté pour ses enfants. Or, là aussi, l’intégration au modèle économique de référence ne met pas toujours à l’abri du regard que les "autres" portent sur nous.
Car il me semble que c’est bien de cela dont il s’agit dans cette violence inouïe : c’est une manifestation exacerbée de rejet de part et d’autre des populations des espaces urbains concentrés démographiquement, comme émergence d’un inconscient collectif qui se forge des représentations de l’autre négatives et intolérantes.
Vous parlez de ’modèle positif inexistant ’ pour les populations "colorées", et je reprends vos termes, vous parlez sans doute des hommes politiques , car l’enseignement lui ,est assuré par énormément de personnes dont les noms ,le visage, le savoir vivre, la communication ,les qualités, la culture sont ceux des maghrébins, qui par-là même contribuent à ce savoir être ensemble , garanti , protégé par l’éducation nationale. Celle-ci ne "peut pas tout", pour reprendre les mots d’une éclairante intervention , mais elle détient la clef qui permettra le vrai changement de mentalité seul capable de modifier la représentation que l’on a de l’autre. Le regard de l’autre qui devient positif donne l’estime de soi.
Pour arriver à cette estime de soi, vous préconisez des solutions volontaristes d’intégration : accès des meilleurs élèves dans les classes prestigieuses. Cette solution me paraît insuffisante. Elle est honorable, et répond à la recherche inscrite dans les gènes humains de la compétition . Mais la solution profonde ne serait-elle pas , déjà, dans un premier temps d’une meilleure circulation des différentes sphères entre elles .Un appareil "techno-administratif" dites-vous. On voit bien par ces mots que vous en dénoncez la lourdeur et l’immobilisme. Nous sommes tous là à le déplorer. Mais parce que nous voudrions qu’il fonctionne autrement. C’est une culture, "ça s’apprend" comme on dit. Cela aussi fait partie de la tâche des adultes que nous sommes, faire connaître l’environnement des institutions aux jeunes . C’est ce que modestement nous faisons quotidiennement dans nos classes.
La proposition que vous faites ,l’intervention sur l’urbain est prioritaire car l’éducation de chacun ne prend de sens que dans un lieu social qui propose une habitation décente, les lieux de travail et de culture.
J’espère que ces mesures seront entreprises et respectées afin que le travail des enseignants trouve une alliance à l’extérieur de l’école pour accompagner les jeunes, afin que toute la société, portant un autre regard sur eux, contribue à créer l’équilibre et l’estime de soi, comme expression de l’équilibre d’une société.
Generosa Di Filippo
Merci pour ce témoignage.
C’est la seule attitude qui peut consolider le travail qu’entreprend l’école "à l’interne" dont le contenu est à reprendre.
Notre investissement humain (cf le texte" Faut-il supprimer les zep ?") est fondamental pour mettre en acte une politique raisonnée et sociale de l’école.
Cordialement,
Generosa di Filippo
La bataillle sémantique fait rage. Et c’est bien. Personnellement, je ne peux accepter ce terme de "discrimination positive" quand elle pointe des mises en oeuvres sociales . Doit-on envelopper d’un mot spécifique ce qui relève du devoir démocratique ?. Oublie-t-on qu’une société républicaine telle que la nôtre a pour rôle d’offrir les réparations légitimes aux dégâts de l’histoire ? Sommes-nous en train de découvrir tout à coup, comme nous éveillant d’un rêve (lequel ? L’américain ? Noon !)que la société discrimine à tour de bras ? Si on est femme, si on n’est pas trop riche, si on a tel prénom, nom, origine, profil, intonation de voix, diplôme, si on parle avec les mains, si papa dirige , si papa ne dirige pas, si on fréquente le parvis, la mosquée, la synagogue, si on est vieux, si on est jeune... Allons, on semble oublier que la société est plurielle, que toute réalité est le contact harmonieux ou pas entre son histoire personnelle et la réalité extérieure. On ne résoud pas les questions à coup de mobilisations de mots tels que ceux évoqués. Sauf, si l’implicite (que mon Dieu me pardonne) il y a derrière un objectif inavouable:est-on en train de créer une entité d’intervention artificielle, pour gommer, cacher ce qui est dans les faits, déjà le résultat d’une intégration réussie. En effet, sommes-nous aveugles pour ne pas voir que les noms étrangers, les visages "visibles" pour reprendre les termes mobilisés par certains, apparaissent dans toutes les entreprises, les magasins, les administrations, les écoles, les métiers ? Tout ce brouhaha autour de ce concept, ne viendrait-il pas pour freiner cette intégration naturelle dont l’Education Nationale est la forge et maître d’oeuvre ?
Dans 1984 on décrivait une société dont on faisait disparaître les mots pour escamoter la réalité de référence. Nous sommes en train de vivre la création d’ une entité sémantique pour annuler la prise de conscience qu’une intégration est largement réussie.
Cordialement,
Generosa di-Filippo
article génial
vous devriez ajouter comment on pourra se procurer cette revue (Diversité) où ce sera publié