Je tien également a rappeler qu’ils y a aussi les élèves qui ont participer a cette "manifestation" contre certaines grèves des professeurs et ces dégradations du collège !
Trois élèves sont même partient voir le maire et ont demander l’adresse de L’academie de Creteil, elles ont aussi été rendre visite au principal adjoint du collège Brosolette qui était un de leur ancien professeur, voulant ce rendre compte de la différence dans les deux collèges !
Voir le long message de réponse à une prise de position de l’OZP du 31/1/06 : "Sortir le débat sur les ZEP de la confusion"
Bonjour,
Néo-titulaire à Aubevilliers dans deux étbalissements ZEP, dont l’un "passe" en EP1 et l’autre en EP2, je ne comprends pas, au sens premier du terme, vos positions. Donc je vous questionne :
Je cite :
"Les priorités de ceux qui militent pour l’éducation prioritaire devraient être que :
- le dispositif de pilotage se mette en place ;"
N’y a-t-il pas un risque d’accepter un dispositif de pilotage qui nous semble sans volonté -et qui sera donc sans effet ?
Les collègues qui travaillent dans l’établissement EP1 se demandent que signifie le dispositif dont il est question. Ceux qu’on a appelé, par ironie, les super-profs, devenu, par baptême législatif, "professeur référent", ne sont pas des personnes valorisées, et sont recrutées pas un chef d’établissement qui n’a pas le minimum d’appui des professeurs ! De plus, il a été question que ces professeurs soient, tour à tour, une jeune collègue qui désire rester sur l’établissement, car, dernière arrivée et poste supprimé, elle doit partir, puis deux collègues plus expérimentés mais qui manifestent un ras-le-bol des élèves et une démotivation visible. Dans ce cadre, que signifie le terme de référent ? N’est-ce pas une poudre aux yeux supplémentaire avec personne qui se porte garant, un organisme comme le vôtre par exemple, des choix et d’orientations décidées. Les IA venus nous "vendre" l’Ambition réussite n’on fait renforcé ces méfiances.
"- la liste des collèges « ambition réussite » comprenne d’abord les écoles et les établissements en détresse ;"
Pourquoi plutôt réduire la liste que de marquer d’un nouveau label les endroits où il reste tant de choses à faire ?
Très discutable, une liste. Toujours me direz-vous. Le problème, c’est que le discours du gouvernement n’est pas : mettre des moyens supplémentaires sur des établissements pour qui ZEP ne veut ou n’a jamais rien voulu dire, mais bien de réétiqueter tout le monde. Certes, à force de cumuler les étiquetages, que signifie-t-il ? Plus rien de discriminant. Cependant, l’établissement EP2 où je travaille, s’il peut avoir trois CPE et un nombre d’élève intéressant par classe, c’est parce qu’i est ZEP. Et les moyens supplémentaires qu’il détient sont fondamentaux. Aider ceux qui sont "le plus en détresse", pourquoi pas. Mais le discours du gouvernement ressemble plus à : la répartition a été mal faite, certains établissements vont mieux, concentrons nos efforts sur les plus en difficulté... EN REDISTRIBUANT LES CARTES... J’ai bien entendu M. De Robien dire que le refrain "plus de moyens" n’était pas entendable pour lui, car il était celui que tous ses prédécesseurs avaient entendu... Pourquoi pas... Mais quelle solution propose-t-il, si ce n’est de l’économie de moyen plus que de la gestion économique.
"- le renforcement des équipes de direction et des équipes pédagogiques permette d’y élaborer des projets pour la réussite, dès la petite enfance, et d’assurer l’accompagnement dense des enseignants ;"
Renforcer par qui, par quoi et surtout de quelles manières ? Les professeurs référents ? Les Aides éducateurs (qui ne seront pas des enseignants et qui pourtant feront de l’aide aux devoirs) ?
Je suis en collège. Je n’ai fait qu’un bref passage lors d’un stage, l’année dernière, dans une école primaire. Une institutrice avait récupéré un petit William, déjà bien grand, en CM2, très vif mais incapable de se tenir en cours. Faut-il l’éjecter ? Faut-il le garder ? Il arrive en cours d’année... Qu’est-ce que cela signifie ? Pas d’information.
Cette année, il y a eu deux fois des nouveaux en cours d’année dans la classe de 6ème où j’enseigne le français. Je ne l’ai su que par les élèves. Leur départ -sans raison communiquée, et donc sans possibilité de rendre humain leur départ, en leur disant bonne chance- a été, de la même manière, non prévu et décidé du jour au lendemain.
Bien sûr, il faut renforcer les équipes. Mais le renforcement prioritaire, c’est celui de mettre de l’humain partout, à tous les niveaux. Les CPE sont débordés par leur fonction de garde-chiourme alors que, dans les textes, j’ai découvert qu’ils sont désormais considérés comme éducateurs aussi !! Qu’enseignent-ils à des enfants qui disparaissent sans aucun cérémonial ? Où est la société ? Ce n’est pas les copains d’abord, où "cent ans après, coquin de sort, il manquait encore". C’est le trou qui se referme aussi vite qu’il s’est formé. Comme à la télé se succèdent les massacres et les publicités.
L’absence tragique d’interlocuteur psychologique constant au collège est un exemple de ce manque d’humain. Jusqu’à entendre des professeurs, qui ont adressés des enfants en difficulté à l’extérieur, en CMP, et entendre les psychologues dirent « On ne peut rien faire, ce sont des handicapés sociaux »... Dans ce cas, A QUOI SERT-ON ?
Pour moi, le référent et le renforcement doivent se faire dans des structures où les professeurs sont plus nombreux, en concertation et mieux soutenu. Mais pas simplement dire, il faut que les professeurs soient plus au collège (c’est ridicule : quand ivre ? Nous sommes, d’autant plus dans des milieux culturellement défavorisés, des charnières culturelles, nous devons avoir le temps de nous informer, de nous ressourcer pour amener le monde VIVANT dans les collèges, pas du savoir MORT), mais bien créer des référents autour de personnes comme M. De Merieu qui viendrait non pas enseigner quelque chose au professeur mais bien les mettre en activité, leur proposer des activités à faire avec les élèves : créer de l’expertise comme nous le disait le très judicieux Patrick Rayou à l’IUFM de Créteil.
"- L’ensemble de l’éducation prioritaire actuelle soit réactivé, comme prévu dans le second train de mesures annoncé, les moyens étant maintenus partout comme s’y est engagé le recteur de Créteil pour ce qui concerne la Seine-Saint-Denis."
Pourquoi ce mot de réactiver ?
Je ne crois pas, au su de tout cela, qu’il n’y ait plus à ré-activer. Ce qui est mort, ce sont les zones où les gens ne se frottent plus au conflit permanent du réel. Si c’est réactiver pour qu’on en parle à la télé, inutile. Si c’est réactiver comme un mot programmatique, où ce sont les professeurs, qui se bougent chaque jour pour tenter de mettre en présence un savoir vivant avec des élèves en vie, alors oui. Si c’est réactiver pour que des établissements qui sont des catastrophes architecturales soient repensés par des architectes pour REvivre, et non les raser et recommencer d’autres bêtises, alors oui. Si réactiver c’est enfin comprenne où le gouvernement trouve l’argent qu’il semble ne pas vouloir mettre -c’ets vrai qu’il y a d’autres dossiers tout aussi prioritaires que l’éducation...- et que ce n’est pas l’argent des EP3 qui à terme financera les projets mis en place dans trois ans dans les EP1, alors oui...
Mais tout cela me semble si loin des préoccupations de l’Ambition réussite...
Si vous pouvez m’éclairer sur ses points, je serais fort intéressé, d’autant que je demande à rempiler l’année prochaine dans l’un de ces établissements.
Merci
Bonjour,
Je suis enseignante d’une classe ce1 à cm2 en milieu rural dans le Puy-de-Dôme. J’ai vu les reportages de France 2, Ecole(s) en France, diffusés récemments.
Je suis très intéressée par le travail de Sylvain Connac et je souhaiterai en savoir plus sur la mise en pratique de ses méthodes.
J’ai lu son interview sur le site de France 2 et je vais déjà faire des recherches sur les références qu’il a citées mais je souhaiterai en savoir plus sur l’organisation de l’emploi du temps, le porte-folio, le conseil de classe et les programmations. Peut-être pourra-t il me donner des références à ce sujet.
Si je m’adresse à vous, c’est simplement parce que je ne sais pas comment le joindre par e-mail.
Peut-être pourrez-vous m’aider.
Merci
Géraldine Body
geraldinebody@aol.com
Savez-vous qu’en Corée, les parents consacrent des sommes astronomiques à des cours du soir, qu’il n’est pas rare de voir des élèves de 9 ans cartable sur le dos rentrant à 22h de leur journée de cours ? Je n’invente rien, j’ai découvert tout celà lors de la journée consacrée par france info à la Corée, renseignez-vous : cela coûte effectivement peu cher à l’état, mais représente une partie très importante des budgets des familles...
Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas s’interroger sur le façon dont on enseigne en France, mais ne vous y trompez pas non plus, les enquêtes consacrées à la façon dont sont appliqués les programmes de 2002 le montrent, ce qui prédomine dans l’enseignement de la lecture, c’est le syllabique, dans la grammaire, c’est l’enseignement des règles, etc... M. de ROBIEN n’a paut-être pas de mauvaises intentions, mais il TRES mal entouré et ne connaît RIEN de la réalité de ce qui se passe dans les classes.
Une enseignante qui est aussi une mère d’élève.
J’aimerais comprendre une chose, peut-être pouvez-vous m’éclairer ?
En tant que parent, je ne suis pas spécialiste des méthodes pédagogiques, mais il se trouve que j’ai très près de moi des enseignants avec qui nous pouvons échanger de façon sereine et détendue, sans crispation "corporatiste". D’autre part j’ai lu pas mal de choses sur tel ou tel site...
J’ai compris ceci : les enseignements actuels de la lecture, de la grammaire et du calcul sont jugés peu satisfaisants par pas mal de monde. On dit même que certains apprentissages actuels "déstructureraient" les enfants. La grammaire est étudiée par les textes et les enfants n’ont pas accès au sens des textes. L’orthographe est négligée. On ne fait plus lire les classiques car les enfants n’auraient pas le vocabulaire (mais où l’apprendraient-ils ailleurs que dans ces mêmes textes ?). L’apprentissage du calcul fait souvent l’impasse sur la manipulation concrète qui est pourtant une phase nécessaire pour accéder à l’abstraction. Environ un quart des enfants ne savent pas leurs tables de multiplication à l’entrée en 6eme...
Le fait que le ministre passe outre la concertation est certes très désagréable et assez insultant.
Mais ne pensez-vous pas qu’il serait temps maintenant de revoir en profondeur la façon dont sont transmis les fondamentaux, par exemple en prenant en compte les découvertes des neurosciences et de la psychopédagogie ?
Si la Corée et l’Inde arrivent à former une masse d’excellents élèves en y consacrant moins d’argent que nous, celà devrait nous faire réfléchir tous.... Non ?
Bonjour
Vous trouverez tous les renseignements sur le site
amicalement,
FC
bonjour,
j’ai vu l’émission juste le début et je voulais savoir si l’école etait ouvert à tous ou seulement les enfants dont les parent sont militaires.
Toumbou
URGENCE
Il y avait au moins deux urgences : retravailler tout d’abord sur la carte des ZEP pour éviter la dilution actuelle des moyens sur un trop grand nombre de sites et pour faire porter l’effort dans les zones de plus grande urgence.....
Oui, mais voilà. Les "zones" sont découpées non pas en fonction des besoins, mais en fonction de critères aussi absurdes que les précédents. Je redonne :
% des élèves ayant deux ans de retard (rigolo comme critère, je croyais que c’était interdit de faire redoubler les enfants deux fois en élémentaire),
% de CSP défavorisées ( attention, c’est le % du collège qui compte, la pauvre école élémentaire qui vient de changer de secteur, elle ne sera pas prise en compte..., alors que des écoles privées le seront...)
% des non francophones (absurde, puisqu’ils sont regroupés indépendamment du secteur sur des classes d’accueil)
et enfin le % de réussite aux évaluations (là, pourtant, en raison de la grève administrative des directeurs d’école, il y a des communes où les chiffres sont réputés manquants, ce qui n’a pas empêché la désignation d’école élémentaires...
On se retouve donc avec un nouveau dispositif, qui se surajoute à tous les précédents (Contrat de Ville, REP, ZEP, zone sensible, GPV,...) dont les critères sont tout aussi inadéquats.
Et comment ça commence pour l’élémentaire ?
Un assistant d’éducation en plus dans l’école retenue... super.
Un priorité pour les remplacements... moins sympa...
Des budgets...
Un pilotage...
Sans aucun bilan des dispositifs précédents.
Ni de leur disparition.
Moi, je serai moins enthousiaste que vous sur les EP1...
Véronique DECKER
directrice d’une école non retenue EP1
en raison d’un changement de secteur de collège en 2006.
alors que dans l’école il y a bien plus de 67 % de CSP défavorisées....
Clap Clap Clap
J’applaudi des deux mains cher monsieur
Un discours clair et sans ambiguité
je vous souhaite un excelent parcours, les embuches sont
nombreuses et les réticences enormes mais votre approche est saine
maintenez le cap et les Francais de souche vous soutiendront bec et ongle
cela changera du ventre mou
de quelque bord qu’il soit
la politique n’a jamais su aborder la chose de façon pragmatique
Cordialement
effet d’annonce ou réalité ?
dans mon école deux EVS pour l’aide administrative sont prévus depuis septembre 2005 !!! et toujours rien ! alors s’agit-il d’une promesse qui ne sera pas non plus tenue ? En tout cas dans mon département en zep ou pas les décharges sont les mêmes ! le protocole du ministère ne précise absolument pas comment et de combien vont augmenter les décharges en ambition réussite, ce qui me fait craindre le pire... Pourtant en Zep le boulot est incontestablement différent d’une école lambda, ne pas le reconnaître t ne pas donner des moyens supplémentaires spécifiques épuise et décourage tous les collègues qui fuient ces postes, alors en + avec ambition réussite et tout ce qui est attendu, si on ne double pas les décharges des collègues : c’est cuit d’avance
on voit apparaître pour la première fois dans le cadre de ces négociations sur la direction d’école (rappelons que les directeurs d’école sont en grève administrative depuis 6 ans !) une proposition du Ministère de l’Education Nationale d’ "un régime bonifié des décharges pour les directeurs des écoles ambition réussite".
Même si cette phrase manque de clarté quant à l’amélioration non chiffrée que cela peut représenter, c’est un premier pas vers une reconnaissance de l’investissement supplémentaire pour le directeur que la nouvelle circulaire sur l’ambition réussite va nécessiter. Si on ne donne pas du temps aux directeurs, rien ne se fera. Le deuxième pas, indispensable celui-là aussi, si l’on veut que cela avance, sera l’obtention d’un temps de concertation de 3h/semaine dans ces écoles, donc un passage à 24 + 3 pour tous les instituteurs et professeurs des écoles... au lieu de l’heure par semaine actuelle.
sur le 3e point c’est à mettre en parallèle avec la négociation sur la direction d’école ? et sur un nouveau statut de la direction ? Les fonctions d’ien se recentrant sur d’autres missions et les directeurs prenant davantage de missions, encore plus ?
réaction partagée à 200% ...
Un autre membre du CA
Cette circulaire confirme un certain nombre d’orientations qui avaient été présentées jusqu’ici : priorité accordée à la pédagogie, pilotage et suivi des réseaux plus fort, articulation du réseau autour du collège, liens avec les familles. Ces orientations sont intéressantes : on retrouve enfin un discours à peu près cohérent sur l’éducation prioritaire. Le texte parle désormais de réseau plus que de collège, c’est aussi positif. On peut toutefois se poser quelques questions.
La première est relative à l’ambition pédagogique elle-même. On ne peut que souscrire à ce que dit le texte et on ne peut que se réjouir du fait que les enseignants supplémentaires qui ont été prévus soient destinés à du pédagogique et pas à une baisse des effectifs de classes. Mais on ne voit pas très bien comment tout cela pourrait s’inscrire dans la réalité actuelle des établissements compte tenu de la faiblesse du pilotage depuis de nombreuses années. La situation des PPRE est à cet égard tout à fait symptomatique. L’idée en est tout à fait positive mais où est l’accompagnement permettant sa mise en œuvre ? Cette véritable innovation pédagogique suppose un grand investissement de toutes les équipe et un engagement très fort des inspections. On en est loin.
Et le constat s’aggrave si on prend un peu de recul et qu’on évalue le destin des mesures successives de ce type : TPE, IDD... Ce qui est dit sur le livret de compétences ou sur le suivi individuel est intéressant mais de l’intention à un début de réalisation il y a un grand pas qui n’a guère été franchi jusqu’ici.
Je ressens un décalage important entre l’ambition annoncée et les possibilités de mise en oeuvre. Comment un réseau pourrait-il tout à la fois mettre en place les PPRE de façon sérieuse, instaurer une véritable relation avec les parents sur la pédagogie, créer l’école ouverte, participer vraiment au dispositif de réussite éducative. On décolle un peu. Et à trop étreindre...
La deuxième réserve concerne le terme même de contractualisation. On se fait plaisir ! Nous n’avons jamais su faire la contractualisation. Les calendriers d’écriture des projets et d’attribution des moyens n’ont jamais correspondu. L’attribution de moyens s’est toujours faite de façon à peu près mécanique. Il n’y a par ailleurs jamais eu de vraie démarche d’évaluation qui donnerait sens à une éventuelle contractualisation. Gardons l’idée de projet. C’est plus modeste (déjà très ambitieux d’ailleurs) et sûrement plus conforme à la réalité. Comment l’État qui a un budget annuel pourrait-il d’ailleurs véritablement contractualiser ?
Le troisième point est plus technique et concerne la présence de l’IEN dans le comité exécutif. Comment l’IEN pourrait-il être absent du comité qui élabore et décide de ce qui va se passer dans ses écoles ? On sait par ailleurs que les choses n’ont pu marcher que lorsqu’il y a eu collaboration étroite de l’IEN et du Principal.
Un membre du CA de l’OZP