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Les ZEP de l’Ile Maurice soumises à la « LOLF » locale

25 mai 2007

Extrait de « L’Express-mu » du 24.05.07 : Ile Maurice : En route vers le "Programme Based Budget"

Port Louis

Le gouvernement entend poursuivre la transition du budget traditionnel vers le "Programme Based Budget", soit un exercice financier basé sur la performance.

Pour les employés des différents ministères, il s’agit maintenant d’apprendre à travailler en fonction des trois E : "Economically, Efficiently et Effectively". Chaque ministère recevant une somme pour chaque programme - un maximum de huit projets est permis - il y aura une obligation de résultat, dont pourra dépendre l’augmentation des allocations.

Deuxième saut périlleux en perspective pour Sithanen. Lors de son premier budget l’année dernière il avait pu poser les jalons de sa réforme.

Aterme, l’État mauricien n’effectuera plus ses prévisions et ses dotations budgétaires de manière mécanique. L’objectif est de parvenir à des évaluations sur le moyen terme, soit sur une période de trois ans. Le budget ne couvrira plus la seule année financière mais prendra donc en compte les objectifs et les programmes étalés sur trois ans. C’est la grande révolution que mène le ministère des Finances. Soit passer du Line Budgeting (budget traditionnel) au Programme Based Budget, fondé lui sur les résultats enregistrés.

Pour l’exercice 2007-2008, on se retrouve au milieu de ce processus, une véritable transition. Il s’agira d’aboutir à une nouvelle mentalité où l’accent sera mis sur les dotations devant être accordées à chaque ministère. Tous les officiers de l’État sont appelés à revoir leur manière de réfléchir et de travailler en fonction des trois E ; soit, Economically, Efficiently et Effectively.

Selon le concept de Line Budgeting, un ministère recevait une somme d’argent pour chaque item. Graduellement, l’évolution se fera vers un système où l’argent sera déboursé pour des programmes. Chaque ministère aura droit à un maximum de huit programmes, en quelque sorte des objectifs à atteindre pour des projets intégrés.
Si le budget 2006-2007 alliait le Line Budgeting et le Programme Based Budget, le principe s’accentuera cette année-ci et pour les années à venir vers le deuxième modèle. Un ministère aura un contrat à respecter avec le ministère des Finances. Par exemple, l’argent alloué à l’item de la Zone d’éducation prioritaire sera soumis à des conditions précises.

Si le ministère n’atteint pas ses objectifs à la fin de l’année financière, l’allocation à cet item ne bénéficiera d’aucune hausse. L’obligation de performance contraint chaque ministère à développer une nouvelle attitude au travail et à l’argent. L’objectif étant, outre d’accroître la productivité, de réduire les gaspillages.

"Il n’est plus question de se battre pour une augmentation automatique des allocations budgétaires. L’État, de son côté, ne peut plus se permettre d’approuver des budgets aveuglément."

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