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Politique de la ville : les maires demandent des actes
À la suite du report du dernier comité interministériel des villes, recentré sur la gestion des émeutes, les maires adressent une mise en garde au gouvernement. Dans un communiqué de presse conjoint, les associations d’élus demandent un geste fort et rapide en direction des quartiers populaires, et appellent à ne plus tergiverser sur les prochains contrats de ville, prévus pour janvier 2024.
[...] Pour éviter que le prochain CIV n’accouche que d’une souris, les élus réclament d’être « étroitement associés », pour « que des décisions concrètes puissent être prises ». Leur insistance traduit leur inquiétude. « Nous avons besoin de réponses adaptées et ambitieuses pour une politique d’inclusion urbaine et républicaine à la hauteur des enjeux », reprend Frédéric Leturque en paraphrasant la conclusion du communiqué de presse.
De même, ils attendent un message ferme de soutien à la politique de la ville, qui à leurs yeux, « n’a pas démérité depuis quarante ans ». « Ceux qui critiquent les milliards de la politique de la ville ne comprennent pas la vie de la France et sa diversité », tacle Frédéric Leturque, passablement agacé de ces « postures » qui reviennent en boucle dès que l’actualité remet les « quartiers » sur le devant de la scène.
Messages du terrain
Sur le terrain, les maires ont commencé à recevoir les propositions de zonage des quartiers amenés à entrer ou sortir de la politique de la ville en 2024. Un travail qui se déroule plus ou moins sereinement suivant les territoires.
Extrait de maire-info.com du 17.07.23
Les élus de banlieue pressent le gouvernement d’agir
Au nom de leur commission commune « Politique de la ville et cohésion sociale », sept associations d’élus signent un texte appelant le gouvernement à les associer à la préparation du comité interministériel des villes annoncé pour septembre. D’autres voix s’unissent aussi pour alerter sur le risque « d’annonces descendantes » n’affrontant pas le tabou des discriminations raciales et des inégalités.
Au nom de leur commission commune « Politique de la ville et cohésion sociale », sept associations d’élus signent un texte appelant le gouvernement à les associer à la préparation du comité interministériel des villes annoncé pour septembre. D’autres voix s’unissent aussi pour alerter sur le risque « d’annonces descendantes » n’affrontant pas le tabou des discriminations raciales et des inégalités.
Pour les maires de communes populaires, pas question de trêve estivale : le 12 juillet, leurs représentants au sein de la commission « Politique de la ville et cohésion sociale » commune à France Urbaine, l’Association des maires de France (AMF) et celle des maires d’Ile-de-France (Amif), l’Association des petites villes de France (APVF), Intercommunalités de France, Villes de France et Ville et banlieue, ont reçu Olivier Klein, ministre de la Ville et du logement, pour évoquer les émeutes récentes et l’aide de l’État à la réparation des dommages. Mais pour les élus, le chapitre n’est pas clos, et celui de l’avenir de la politique de la ville demeure flou.
Extrait de lagazettedecommunes.fr du 17.07.23
Les signataires du communiqué commun : France urbaine, AMF, Association des maires d’Île-de-France (Amif), Association des petites villes de France (APVF), Intercommunalités de France, Villes de France et Ville & Banlieue.
Voir le MC Pedt, Contrat Ville, Pel, Cucs (gr 5)/