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Non-remplacement d’enseignants absents : un collectif de parents intente une action en justice. Exemple à l’école REP Angela Davis à Montreuil

23 mai 2023

Excédés, des parents attaquent de nouveau l’État pour le non-remplacement des profs absents
Ce lundi 22 mai, le collectif #OnVeutDesProfs va lancer une nouvelle action collective en justice. Objectif : maintenir la pression sur l’État, qui peine à remplacer les absences de professeurs, quelle que soit leur durée.

Lors de ces quatre jours du pont de l’Ascension, Léonie, 8 ans, a révisé ses tables de multiplication, appris une poésie, et conjugué le verbe aller. Des devoirs ? Non, juste des exercices que ses parents lui ont concoctés. Car la petite fille scolarisée en CE1 à l’école Angela-Davis, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), n’a plus de maîtresse depuis la rentrée des vacances de Pâques, le 9 mai, et personne pour la remplacer.

Extrait de leparisien.fr du 22.05.23

 

Professeurs absents pas remplacés : des parents d’élèves attaquent à nouveau l’Etat en justice
Le collectif #onveutdesprofs appelle les parents d’élèves dont les enfants ont des enseignants et des professeurs non remplacés à demander une indemnisation à l’Etat.

« Une saison 2 encore plus ambitieuse », promet le communiqué du collectif #onveutdesprofs. Comme l’an dernier, des parents d’élèves d’écoles, de collèges et de lycées ont lancé lundi 22 mai une action en justice contre l’Etat pour dénoncer le non-remplacement des enseignants et des professeurs absents. Si « l’action globale est lancée aujourd’hui [lundi], (…) les requêtes ne seront déposées qu’à la fin juin », a précisé Joyce Pitcher, avocate qui représente le collectif, à l’Agence France-Presse (AFP). « Le collectif commence à rassembler les familles et à comptabiliser les heures d’absence », a-t-elle complété.

En ligne, les parents d’élèves peuvent demander des indemnisations à l’Etat : dix euros par heure de cours non remplacée pour le collège et le lycée, et cinquante euros par jour pour la maternelle et le primaire. A cela s’ajoute 500 euros pour le préjudice moral et le remboursement de frais éventuels, comme le recours à des cours particuliers. Mais « l’objectif n’est pas financier. C’est de faire réagir l’Etat, pour qu’il trouve des solutions pérennes à cette difficulté », car « les parents sont complètement désespérés », a expliqué l’avocate à l’AFP.

Extrait de lemonde.fr du 22.05.23

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