Voir à gauche les mots-clés liés à cet article
Vallée de Seine
Premier état des lieux avant l’extension des cités éducatives
Trois ans après les premières attributions à Mantes-la-Jolie, Les Mureaux et Chanteloup-les-Vignes, les acteurs du label se montrent, dans l’ensemble, plutôt satisfaits de sa mise en œuvre en vallée de Seine.
[...] Pour faire un point d’étape sur la mise en œuvre du label dans les Yvelines, la préfecture yvelinoise a organisé, mercredi 10 novembre, la première journée départementale des cités éducatives. Dans l’amphithéâtre du nouveau collège du Val Fourré, les communes concernées et candidates ont pu échanger avec les services de l’État et de l’éducation nationale. « L’objectif c’est aussi que vous puissiez échanger entre vous, voir ce qui se fait ailleurs, pour repartir avec plein d’idées pour nourrir votre projet et construire les cités éducatives de demain », expliquait aux participants, Raphaël Sodini, le préfet délégué pour l’égalité des chances.
Pour présenter l’action menée dans sa commune, le maire de Mantes-la-Jolie, Raphaël Cognet (LR), a notamment évoqué la mise en place, depuis le 2 novembre dans une dizaine de classes de primaire, du projet « Master chess ». Il permet aux écoliers de participer, une heure par semaine, à des ateliers de jeu d’échecs sur le temps périscolaire. L’objectif de ce dernier étant de développer leurs facultés de raisonnement, en calcul et en géométrie. « Les premières réunions de bilan qu’on a fait avec les équipes pédagogiques montrent que ça donne d’excellents résultats », se réjouit l’édile mantais qui s’est notamment battu, lors de sa candidature, pour que le label ne concerne pas uniquement le Val Fourré mais bien toute la commune.
« Moi ce que je constate en tant que maire, c’est que les difficultés éducatives, sociales et économiques, elles sont partout dans la ville, explique-t-il. On voyait arriver des gamins dans des classes (non classées en réseau d’éducation prioritaire, Ndlr) qui étaient en très grande situation d’échec sans qu’on ait les outils pour pouvoir les accompagner. »
La Ville a ainsi étendu le service accompagnement à la scolarité aux écoles du centre-ville. « On a été compris par les services de l’État là-dessus, souligne Raphaël Cognet. On est un peu sorti de la logique de zonage, qui est parfois un peu abrupte et qui fait qu’à la rue près on bascule dans un système ou dans un autre, et on a surtout réussi à raccrocher des gamins qui n’auraient pas pu avoir accès à ces dispositifs. »