> TAILLE des classes > Taille des classes (Rapports officiels) > Une étude de l’OCDE : la taille des classes n’a pas d’effet concluant sur (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Une étude de l’OCDE : la taille des classes n’a pas d’effet concluant sur les résultats

17 septembre 2005

Extrait du « Figaro » du 16.09.05 : La taille de la classe sans lien avec les résultats

Selon l’OCDE, le Japon et la Corée du Sud ont des salles surchargées ; leurs performances éducatives sont pourtant meilleures que celles de la France

Le nombre d’élèves par classe est toujours un sujet brûlant au moment de la rentrée scolaire en France. Associations de parents d’élèves et syndicats d’enseignants appellent de leurs voeux des classes à effectifs réduits. Pourtant, le rapport annuel de l’OCDE, « Regards sur l’éducation », publié hier, jette un pavé dans la mare, affirmant que « l’impact de la taille des classes sur les résultats des élèves n’est pas concluant ».

Dans les pays de l’OCDE, le nombre d’élèves par classe dans l’enseignement primaire est en moyenne de 22 élèves, avec d’importantes variations d’un pays à l’autre (l’étude porte sur 23 pays). Avec 23 élèves par classe dans le primaire, la France est légèrement au-dessus de cette moyenne. Mais la taille des classes varie du simple au double selon les pays. Ainsi, les petits Sud-Coréens sont 35 élèves dans le primaire, mais les jeunes Grecs, Islandais, Italiens, Luxembourgeois, Portugais et Suisses sont moins de 20 par classe.

Dans le premier cycle du secondaire, la France se situe exactement dans la moyenne, avec 24 élèves par classe, mais, là encore, le chiffre varie selon les pays : de moins de 20 élèves au Danemark, en Islande et en Suisse, à 30 élèves ou plus au Mexique, au Japon et en Corée du Sud. Ces deux derniers pays, aux classes « surchargées », sont pourtant parmi ceux qui ont obtenu les meilleurs résultats de l’enquête Pisa qui mesurait l’an dernier les performances scolaires des élèves de 15 ans en mathématiques. La France se situait quant à elle dans la moyenne...

(...)

Marie-Estelle Pech

Répondre à cet article