Bonjour,
Nous nous permettons d’ajouter quelques petites précisions concernant la classe à Horaires Aménagés du collège Lucie Faure dans le 20e...
L’obtention de la Classe à Horaires Aménagés Théâtre s’est faite grâce au travail mené par toute l’équipe de lettres, et notamment par Jenny HIJRA, professeur agrégé de lettres modernes certifiée théâtre, qui a mené avec succès un atelier expérimental de pseudo classe à Horaires Aménagés en 2010-2011 : cet atelier conduit en partenariat avec le Conservatoire du XXe arrondissement a été validé et a conduit à la création de la fameuse classe à Horaires Aménagés Théâtre qui, de provisoire, est donc devenue définitive.
Ce même professeur a en outre instauré en 2011-2012 un partenariat de la classe à Horaires Aménagés avec l’excellent Théâtre de la Commune notamment, partenariat qui s’est montré bénéfique à tous points de vue.
merci pour ce mémoire très utile pour un chef de projet CUCS
le texte proposé n’est pas totalement clair pour qui n’est pas pleinement impliqué. Cependant la langue de bois semble avoir été évitée. Personnellement j’ai une queston très concrète :
Pourquoi les intiatives du type ’MAIN A LA PATE’’ n’ont elles pas été encouragées vigoureusement ? Peut-on espérer voir ce type d’approches se développer maintenant ?
En effet, il a participé à l’université d’automne à Nice sur le thème "Grande pauvreté et réussite scolaire" fin octobre 2002. Il avait, quelques années auparavant, joué un rôle décisif dans une autre rencontre, inscrite au programme national de formation, à Douai, sur le même thème, alors que celle-ci dérivait lamentablement. Avec Jean Rioult, IEN en Seine-Saint-Denis, il avait redressé la barre, fait s’éloigner les organisateurs défaillants et repris ce thème de façon solide : la réussite scolaire des enfants de familles en grande pauvreté relevait du droit, de la responsabilité du service public de l’Education nationale et non d’un regard attendri et charitable sur leurs familles.
Yannick Tene a aussi participé à l’Université d’automne sur "Education et grande pauvreté" à Nice, co animée avec l’OZP, il y a .... quelques années ! (qui peut me rappeler quand ?)
L’article de M Hirsch dans le nouvel Obs est ahurissant par certains aspects !
Jean Jacques MOINE fondateur de l’apféé a réagi dans le même média :
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/560727-un-systeme-de-soutien-scolaire-fustige-par-martin-hirsch-je-tiens-a-le-defendre.html#reaction
depuis les 2 volets (quantitatif et qualitatif) du Rapport intermédiaire d’évaluation du ’Coup de pouce CLE’ pour le FEJ ont été publiés (le 29 mai 2012)
Le rapport est accessible en ligne > http://www.jeunes.gouv.fr/ministere-1001/actions/fonds-d-experimentation-pour-la-1038/#top
les conclusions pour le Coup de pouce Clé sont nettement encourageantes (voir ntt page 157)
Il est significatif que dans ce document de travail qui selon l’Express préfigure la nouvelle circulaire de rentrée, "Eclair repose sur le recrurement des enseignants par le chef d’établissement".
Alors ECLAIR n’est plus le nouveau nom de l’éducation prioritaire ?
F R G
Bonjour,
Merci pour ce billet très intéressant.
Il existe un outil complémentaire à cette suite de logiciels pour utiliser un TBI en classe maternelle avec des logiciels libres.
Il s’agit d’open-Sankoré que vous pouvez charger à l’adresse www.open-sankore.org.
Nous serions très intéressés de vos retours d’utilisations et de vos remarques d’améliorations.
N’hésitez à faire remonter vos souhaits et vos idées.
Bonne continuation
"Les entretiens individuels de notation seront un bon moment pour parler de la
part modulable de la prime et de l’investissement dans l’établissement. Et ces
entretiens individuels permettent de lever la pression du groupe."
Proprement scandaleux, mais ô combien explicite... Je traduis ? "Dans le secret d’un bureau, essayer de convaincre les personnels d’adhérer à un dispositif décrié, en leur proposant de l’argent dans l’espoir que le reste de l’équipe n’en saura rien."
Outre que cette part modulable soit une insulte à notre profession et à nos engagements, elle introduit de la division. Tous les personnels d’un établissement vivent les mêmes conditions de travail et ont droit à ce titre à la même considération.
Moi qui souhaitait un jour passer les concours de direction, je n’en ai plus envie.
Bonjour,
Enseignant depuis une vingtaine d’années dans toutes sortes de collèges, dont dix ans dans un collège devenu ECLAIR, et aujourd’hui dans un collège non classé mais accueillant quelque 60% de jeunes vivant dans une zone urbaine sensible, je rejoins tout à fait l’analyse et les convictions défendues dans l’intervention de Françoise CLERC.
Je découvre à cette occasion une autre contribution de Françoise CLERC :http://education.devenir.free.fr/colluniq.htm que je trouve également très remarquable et très juste. Dans cette contribution, je trouve cette réalité de mes conditions de travail , sous l’effet conjoint de la pression sociale de parents et du "pilotage" explicite ou implicite dans ce sens :"la composition des classes en sixième est plus souvent homogène du point de vue social qu’on ne veut bien le reconnaître. La pratique des classes de niveau s’est maintenue dans de nombreux établissements malgré les textes qui l’interdisaient".
Militant syndical, il va de soi que cette position sur le site de l’OZP n’engage que ma personne.
Une grande conférence sociale est prévue en juillet : il faudrait la même chose pour l’éducation prioritaire, toutes proportions gardées. Réunir à la fois les organisations syndicales et associatives, les parents d’élèves, la Recherche pédagogique et l’administration, à l’initiative du politique.
L’éducation prioritaire doit-elle continuer à exister ? Si oui, quelles sont précisément sa nature et sa fonction ? Et cela en fonction des changements généraux du système éducatif prévus.
Une relance comme celle de 1997-1998, c’est à dire une année scolaire entière de débats dans chaque ZEP, puis des colloques académiques et des assises nationales, serait trop longue. Mais elle avait eu 2 avantages : l’implication de la recherche pédagogique et la participation de chaque territoire prioritaire. On peut conserver facilement la première dans une formule courte mais pour impliquer tous les acteurs il faudra du temps. Adopter des changements, alors que justement les acteurs souhaitent probablement la stabilité et le temps long, ne sera pas facile. Ce sera même plus difficile que d’organiser une "grande conférence éducation prioritaire" bien nécessaire pourtant.
comme vous le dites, ces nominations montrent une volonté de changement dont nous avons bien besoin. Maintenant, nous, acteurs de terrain, suivrons attentivement l’évolution des choses dans les mois à venir.
J’ai beaucoup appris sur la fonction de psychologue scolaire en lisant ce texte instructif. Toutefois, il semble que les liaisons avec les partenaires (santé, services sociaux, bailleurs sociaux, police, justice...) soient bien difficiles. Et même à l’intérieur de l’école, les liens ne sont pas toujours aisés. Cette situation est-elle habituelle ? Le dispositif d’éducation prioritaire aide-t-il les liaisons ? On ne voit pas de coordo agir dans ce but. On voit bien ce que peut faire une psychologue scolaire dynamique mais aussi les limites imposées par l’institution scolaire : est-ce une situation générale dans toutes les ZEP ? Si oui, c’est tragique.
Selon "Le Monde" du 22 mai (page 10) J-P de Gaudemar est nommé à Matignon auprès de J-M Ayrault. Quelles en seront les conséquences sur l’éducation prioritaire ? P-Y Duwoye, vieil acteur des ZEP de 1981, mais n’aimant pas le rappeler, est directeur de cabinet de Peillon. Et puis, l’éducation prioritaire roulera-t-elle au GPL ? Je ferais, pour ma part, plus confiance à George-Paul Langevin vu son parcours, qu’aux hommes d’appareil qui ont appuyé ou non l’éducation prioritaire selon les vents politiques du moment.
FC
J.P. de Gaudemar souligne le relatif échec de la politique de ZEP. Pour autant, il s’agit probablement d’en conserver les fondamentaux pour les élèves et de les renforcer en réfléchissant à des dispositifs d’accompagnement des adultes.
Le dispositif s’est progressivement organisé autour de notion de continuité territoriale et de dotations généreuses.
Dans les Bouches du Rhône, le Conseil Général multiplie les dispositifs en proposant un catalogue d’actions qui constituent un véritable "package", les enseignants y puisent beaucoup ...
Si les ingrédients de la réussite sont réunis, il en manque deux essentiels : l’accompagnement puis la formation des enseignants et des équipes.
La formation continu(é)e et l’accompagnement constituent des leviers essentiels du changement.
Dans une culture du secondaire marquée par "la liberté pédagogique" et la défiance à l’égard des personnels de direction, ce volet est indispensable.
La "discrimination positive de la gestion des moyens" a pu générer un effet inattendu : la multiplication de dispositifs parallèles/juxtaposés aux cours, à la classe.
Les personnels n’ont pas manqué de bonne volonté, d’imagination, d’engagement parfois.
Ils ont manqué de regard(s) critique(s) sur leurs pratiques, du recul nécessaire à leur pratique quotidienne : qu’est-ce qu’un élève ? qu’est-ce qu’une classe ? Le "toujours plus d’heures/de dispositifs" est-il investi par l’élève en difficulté ? Comment travailler en équipe ? comment faire avec différemment ? qu’est ce qui unit ? pourquoi/pour qui les adultes d’une structure sont-ils là ?
Le secondaire devrait probablement regarder le primaire avec curiosité : les professeurs des écoles gèrent des classes hétérogènes, dans un même espace géographique, un même espace temps, dans une transversalité disciplinaire (ou pluridisciplinaire).
Les conseillers pédagogiques passent très régulièrement dans les écoles d’un même bassin géographique, observent les pratiques en classes, conseillent, accompagnent, partagent, régulent...
Nous sommes bien loin de cette proximité dans les collèges RRS.
Les plans de formation/établissement sont limités, posent le problème de l’encadrement des élèves quand les professeurs sont en stage.
La formation individuelle participent peu à une dynamique de groupe.
Quel suivi pourrait être envisagé pour des enseignants, qui éviterait de les renvoyer à la solitude de leurs salles de cours et aux cultures des établissements (voire aux résistances ! ) ?
Comment créer une culture professionnelle centrée sur l’élève, qui rassurerait les personnels quant à leur capacité à imaginer une école différente avec une relation à l’élève refondée ? (d’autant plus qu’ils en sont capables !).
Peut-être devrions nous tous envisager de réaffirmer que le collège est le lieu de la pédagogie et non celui du disciplinaire, revoir la formation et insister sur l’accompagnement très régulier par des spécialistes de la pédagogie et de la didactique.
Les professeurs doivent pouvoir (et accepter de) ne se consacrer ensemble qu’à ces deux points, pédagogie et didactique pour porter du projet : c’est là "leur cœur de métier".
Enfin, nous devons continuer à rapprocher le primaire du secondaire pour renforcer la continuité territoriale et pédagogique : formations communes, échanges, observations, échanges de pratiques, pilotage commun et partagé par les corps d’encadrement...
Le chantier reste ouvert et les lignes ont bougé. Sursum corda !