FC a raison mais il va être déçu :
il a raison, évidemment, et c’était jusqu’ici la position de l’OZP si j’ai bien lu. Peut-être l’OZP n’estime-t-il plus que la réduction de la carte de l’éducation prioritaire est une nécessité ?
FC va être déçu si j’en juge par les déclarations de François Lamy le ministre de la ville
http://www.ozp.fr/spip.php?article14750
rapportées sur ce site et l’article du "Monde" de ce matin
dont j’extrais ces phrases :
"L’ambition affichée par M. Lamy n’était pas mince : permettre aux quartiers populaires défavorisés de retrouver les mêmes atouts que les quartiers plus privilégiés. On en est loin car d’abord la cure d’amaigrissement annoncée n’a pas eu lieu : les 500 puis 1 000 quartiers "vraiment prioritaires" sont devenus 1 350. Selon l’aveu de François Pupponi, député PS du Val-d’Oise et rapporteur du projet de loi, peu de quartiers sortiront du dispositif. Le lobbying des maires, peu désireux, à moins de 3 mois des municipales, de voir leur ville sortir de la carte des quartiers prioritaires, a eu raison de la volonté de concentration proclamée par le ministre."
Le lien entre les cartes du ministère de la ville et de l’Education nationale n’arrangera donc rien.
Les détenteurs de ces cartes, après avoir souligné depuis 1 an et demi la nécessité de réduire leur carte prioritaire se sont dégonflés devant les maires, pour le 1er, et devant les syndicats d’enseignants, pour le second.
Dans le même journal un sondage montre que les Français font de moins en moins confiance au Gouvernement et réclament une autorité forte au sommet de l’Etat. Cette affaire de carte des REP leur donnera un motif supplémentaire pour le penser.
L’OZP a écrit "Ce plan rend possible une refondation. Celle-ci ne sera réelle que si..." et poursuit avec 5 conditions. Tout ce texte me semble excellent sauf qu’il manque une 6ème condition.
Il s’agit du nombre de REP et REP+.
Si le nombre reste le même, si l’on conserve ces centaines de territoires classés "prioritaires" où rien de particulier ne se passe et où l’étiquetage est négatif pour les élèves et les profs...
Si les crédits continuent à être dilués dans des centaines de collèges et des milliers d’école où ne se posent que des problèmes normaux d’adaptation du système scolaire aux élèves de milieux populaires (problèmes à résoudre dans un cadre général mais pas sous le terme "prioritaire")...
Si l’on maintient le nombre délirant, absurde, politiquement immoral, financièrement intenable, mensonger, dangereux (on est passé de 350 à 558 puis à 1 189 zones)...
Si l’on ne concentre pas sur un petit nombre de réseaux où les missions essentielles de l’Education nationale ne parviennent pas se réaliser, quel que soit le travail des enseignants...
Alors toute cette relance sera inutile ou, tout au moins, freinée et décevante.
Espérons que l’alignement sur la carte de la politique de la ville (si celle-ci procède à cette concentration nécessaire sur les quartiers en très grande difficulté) sera, en avril prochain, sera forte.
Tout le monde peut s’estimer "le pauvre" du voisin, on trouve toujours plus favorisé que soi. Il est de la responsabilité de l’Etat de sortir de la dérive mortifère de 1999 où n’importe quel territoire a pu entrer dans le dispositif prioritaire, trompant enseignants et parents d’élèves.
Pour le moment, la diminution nécessaire à la moitié ou aux 3/4 du nombre de territoires concernés ne semble pas être décidée. L’application du plan de relance aura à le faire !
Bravo pour le travail d’annonce : 18 / 20.
Maintenant, il faut une même note pour la mise en œuvre.
Bon courage !
à France-Inter ce matin 8 h, on a dit qu’on allait "créer des REP, réseaux d’éducation prioritaire, nouveau sigle de l’éducation prioritaire". Est-ce vrai ? ça n’a pas l’air le cas à première vue de ce texte.
Enfin ! Depuis le printemps 2012 on se demandait ce que deviendrait l’éducation prioritaire. On avait déjà eu des indices avec la petite augmentation des classes de 2-3 ans après 10 ans de baisse. A première vue, c’est positif, il va falloir examiner ça en détail.
Comment peut-on prendre les con-tribuables pour de tels abrutis ; Je cherche a remplir un formulaire 1447 et veux simplement savoir si je suis dans une ZFU, une ZRU, ou un bassin d’emploi à redynamiser (terme officiel utilisé dans le formulaire).
Je dois être con(tribuable) : j’ai déjà du mal a comprendre pourquoi il faut cocher les cases alors que les personnes qui traitent les dossiers connaissent tout cela mieux que moi. Je dois être encore plus con(tribuable) puisque je ne comprends pas si le BASSIN d’EMPLOI a redynamiser, c’est pareil que la ZONE de revitalisation urbaine (ZRU).
Je dois être définitivement con(tribuable) car je ne parviens pas a trouver de carte simple, je tombe sur des milliers de pages de ce genre oui l’on explique que DE PLUS selon que l’on est en 2011, en 2006 ou dans un futur compromis, ce n’est pas pareil.
Quel fatras......
Quelle accumulation de dispositifs couteux induisant la nécessité d’un nombre de fonctionnaires et de personnel territoriaux imposant, avec une valeur ajoutée nulle....
En réponse au mot ’fatras’, je n’ai jamais vu un résultat (de travail, de recette, de congrégation, etc) tiré d’un seul élément. Alors, laissons l’architecture aux architectes et occupons-nous de notre responsabilité en rendant un résultat bien calibré, bien ciblé pour qu’il puisse servir à un mélange plus fructueux plus loin dans le convoi. La terre est bien composée de grains de sable ? Hein ? Cordialement, JA
En réponse à la remarque sur l’incompréhensible et la critique sur l’efficacité, je dis ’ce que l’on ne comprends pas, est-ce que l’on peut condamner ? Laisser faire les cerveaux en collectif. Cela, c’est aller de l’avant. Cordialement, JA
Une très bonne initiative de la part de la ville de Nantes.
L’accompagnement éducatif et pédagogique est un réel plus pour les étudiants de première année, puisque certains sont souvent livrés à eux même, sans réelle aide extérieure lorsqu’ils arrivent en résidence étudiante.
P.S. : Il faudrait corrigé le titre de l’article de Ouest France, car c’est un peu péjoratif d’oublier le "r" a boursiers :)
Il me semble que 1,1 heure ne fait pas 1h10 mais 1h06. Non !
Très intéressantes ces propositions mais je ne m’y retrouve pas. Etant coordonnateur RRS , je ne me sens plus du tout considérée comme une enseignante : je n ia pas droit à la prime ZEP et pourtant je travaille en plein dedans (93), je n’ai pas droit à la nouvelle prime ASAE qui sera versée aux "autres", apparemment je n’aurai pas droit à la décharge de temps horaire, ni le passage en hors classe facilité...Qui suis je ?Et pourtant je suis face élèves régulièrement, je mène des projets avec des enseignants et des élèves ...Si je rendais mon tablier je pense que beaucoup d’actions ne pourraient se réaliser.J’aime ce que je fais, mais je ne comprends pas pourquoi cette institution sépare les personnels.Je vais peut être regarder pour aller travailler ailleurs !
Chic chic chic ! Enfin du temps ! Cent réseaux : lesquels ???
Bonjour,
Je trouve très intéressant que vous présentiez ce sujet, cependant j’aimerais apporter quelques précisions. La médiations par les pairs à 20 ans en France (premières expérimentations). Il s’agit d’un dispositif de régulation des conflits qui nécessite l’intervention de professionnels qui forment et accompagnent les équipes d’adultes et de jeunes dans les collèges. Cela ne s’improvise pas, et il existe en France différents organismes qui forment à cette technique.
Il faut aussi signaler qu’une charte de la médiation par les pairs est diffusée par par le ministère à cette adresse
Enfin, si le sujet intéresse, il est possible de trouver un dossier complet et actualisé dans le dernier numéro (331) de Non-Violence Actualité
Qui peut également être complété avec le numéro 307
Pour mémoire, le numéro 165 de cette revue présenté en janvier 1993 ce dispositif déjà en place dans les écoles de New-York.Vous pouvez retrouver cet article dans le dossier édité par l’association NVA intitulé "La médiation"
1) Comment les performances des élèves Finlandais ont-elles évolué entre 2003 et 2013 ?
2) Quels sont les points communs des facteurs (réputés tels) endogènes du système éducatif finlandais des années 90 d’une part, avec ceux des systèmes éducatifs de Shanghai et de la Corée du Sud des années 2000 d’autre part ?
3) Quels sont les points communs des facteurs exogènes au système éducatif finlandais des années 90 d’une part, avec ceux des systèmes éducatifs de Shanghai et de la Corée du Sud dans les années 2000 d’autre part ?
Bonjour,
Que signifie "dans les collèges les plus difficiles" ? Est-ce que tous les collèges de RRS sont concernés ? Ou seulement certains établissements ?
Les zones RSS actuelles vont elles être modifiées ?
Merci