Cette note du Quotidien des ZEP se termine par "Le cas de l’académie de Corse apparaît alors comme une évolution idéale et exemplaire de la politique d’éducation prioritaire".
Il me semble que cette "apparition" de "l’idéal" est plus complexe qu’il n’y parait et renvoie à la définition des "territoires prioritaires".
Que vise-t-on en déclarant un territoire prioritaire ? Rejoindre la moyenne nationale pour ses résultats scolaires ?
Je ne suis pas sûr que cela suffise. Il y a aussi la protection du territoire et donc l’action de prévention à y exercer si le profil social local moyen, qui a déterminé le classement en REP, ne change pas.
La sortie du classement REP a-t-elle fait disparaître la prévention que doit y exercer l’Etat républicain ?
Certes, dira-t-on – et je le dis – avec le nombre absurde et ahurissant de territoires prioritaires, cette question est sans objet.
Bonjour
Un effectif réduit permet en effet aux enseignants de mieux repérer les plus fragiles et d’être en mesure de leur offrir ensuite tout l’investissement nécessaire à l’acquisition des apprentissages fondamentaux (lecture / mathématiques).
Tout le monde ne peut qu’être d’accord sur ce point.
Mais
d’autres questions se posent...
http://www.courrier-picard.fr/78420/article/2017-12-17/le-dedoublement-des-cp-une-reussite
Enfin : est-il nécessaire d’être à "12" tout le temps ?
J’ai apporté mon soutien au dispositif "plus de maîtres que de classes" et je continue à croire fortement en ses avantages : ajustement(s) possible(s) en fonction des besoins = souplesse / aide au plus grand nombre / "cogitation" autour des pratiques = évolution concertée donc profonde et durable possible ...
Il ne s’agit pas de mettre en concurrence les uns et les autres mais bien de trouver les moyens d’une réussite pour tous.
Le hic avec le "plus de maîtres que de classes" a été la question de l’évaluation et du déploiement.
Bien cordialement.
Dhiaf
Merci pour cette mise en ligne de mon intervention.
Les diapositives du diaporama sont un peu tronquées pour certaines.
Quant à la vidéo il aurait été intéressant de filmer la démonstration de la triade au tableau car ce n’est pas audible ou lisible pour ceux qui vont visionner .
Bonjour
Tout le monde a bien conscience de l’impact d’un milieu dans le parcours d’un élève (puis d’un adulte parce que c’est une histoire qui dure...) (particulièrement celles et ceux qui en sont directement issu(e)s comme moi) :
* en partant de Monsieur Jean-Paul Delahaye Inspecteur général de l’éducation nationale honoraire - Vice-Président délégué de la Ligue de l’enseignement - Président du Comité National d’Action laïque auteur d’un rapport Grande pauvreté et réussite scolaire [http://www.education.gouv.fr/cid88768/grande-pauvrete-et-reussite-scolaire-le-choix-de-la-solidarite-pour-la-reussite-de-tous.html]
* jusqu’à l’équipe nationale du ROLL qui a publié dernièrement ce message sur son site
http://www.roll-descartes.net/ :
"Chers collègues,
Vous êtes nombreux à nous demander de mesurer avec rigueur l’impact du ROLL sur les compétences des élèves, et vous avez en tout point raison.
Nous avons donc décidé de procéder à une comparaison des compétences des élèves entre deux échantillons d’élèves sociologiquement proches : l’un issu de classes ROLL, l’autre de classes non ROLL.
Votre participation est bien sûr indispensable à la réussite de cette opération.
Aussi, nous vous soumettons d’ores et déjà un petit questionnaire pour les enseignants ayant des classes de CM1 et/ou CM2. Nous vous remercions très chaleureusement de votre coopération.
Accès au questionnaire."
Il ne s’agit pas de nier une réalité flagrante, injuste et violente au quotidien pour certains mais de rendre (par des pratiques plus efficaces) l’école plus forte car l’enjeu est majeur et dépasse de loin le cadre de l’élévation sociale.
Bien cordialement.
Dhiaf
Bonjour
La référence du site est là :
Bien cordialement.
Dhiaf
Bonjour Nicole et ravi de te retrouver sur le net,
j’ai lu ta réflexion rapidement, ton nom et le lieu ont attiré mon attention.
J’ai beaucoup de respect pour ta personne, je sais que tu es sincère et que tu crois à ce que tu dis.
Cependant, si je pense que les psychologues sont indispensables et incontournables dans les écoles, il est évident qu’une véritable collaboration entre enseignants et membres du réseau est indispensable pour l’efficacité du travail. Ainsi, cacher des informations au nom du secret professionnel, d’un coté ou de l’autre, révèle une méfiance inexplicable et ne permet certainement pas un travail efficace. C’est dommage, ne pourrait-on pas œuvrer ensemble, engager un dialogue constructif sans aucune barrière, simplement pour tendre vers ce qui est la mission première de l’école, apprendre à lire, écrire et compter à tous les enfants, seul moyen de leur permettre de s’émanciper et s’intégrer dans la société
Bonjour
Excellente(s) proposition(s).
Je ne connaissais pas.
Merci.
Bien cordialement.
Dhiaf
Voilà un député LREM qui a des idées et qui les exprime : bonne nouvelle. De plus, il propose que soit resserré le nombre de territoires de la politique de la ville (donc des REP puisque les cartes des uns et des autres doivent être de plus en plus liées, annonce-t-on).
Très bien.
En réduire le nombre à 50 est probablement trop fort mais retirer plus de la moitié serait à la fois sain, en évitant les conséquences négatives de cette appartenance, et capital pour les territoires véritablement en déshérence (si le budget global reste le même, ce qui est aussi annoncé).
Il y aurait évidemment une levée de boucliers : on a vu, pour les REP, les difficultés de mise en place de la nouvelle carte scolaire il y a quelques années, alors que les suppressions étaient rares et, à ce que j’ai vu, logiques. Il faut donc prévoir la suite pour ces territoires qui quitteront le dispositif "ville".
C’est à mon avis aux territoires voisins d’assurer la suite : comment est-il possible qu’un département ultra riche comme les Hauts-de-Seine voit sur son territoire arriver le l’argent du budget de l’Etat pour ses 2 REP+ et autres REP ? Il pourrait sans mal assurer lui-même ces responsabilités au titre de la cohésion interne du département. Comment est-il possible que la ville la plus riche du Val-de-Marne voit l’Etat intervenir dans l’un de ses quartiers excentrés pauvre ? Ne peut-elle assurer cette charge financière pour la cohésion interne de sa commune ?
En revanche, il y a des territoires où non seulement l’intervention de l’Etat est nécessaire mais elle peut même être complétée par un soutien de l’Europe. Il y a une diversification à faire, plutôt à accentuer car elle existe quand même un peu.
Ce soutien à la réduction massive du nombre de territoires entrant dans la Politique nationale de la Ville n’est pas de principe : elle résulte du constat de l’immense décalage entre des quartiers ou communes qui se retrouvent à égalité dans une même liste. Allez dans un super marché de Grigny (Essonne) ou de La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Il ne s’agit pas de misérabilisme, juste de prendre la mesure du réel.
La carte de l’éducation prioritaire était de 350 dans les années 1980, elle a explosé en 1999 de façon folle et irresponsable, rendant dérisoire le soutien aux "vraies" ZEP de l’époque, ce que l’OZP avait dénoncé. Une circulaire au BO, en 2006, prévoyait le départ d’un tiers d’entre elles du dispositif, mais elle n’a jamais été appliquée.
La situation s’est un peu assainie en 2014, résultat de beaucoup d’efforts. Reste à faire l’essentiel de la réduction et le transfert des responsabilités en faveur des partants.
Ce député, Monhamed Laqhila, nous le propose. J’espère qu’il sera entendu, sauf si son propos est utilisé pour réduire l’effort d’Etat à la Politique de la Ville.
Bonjour à toutes et à tous ayant vécue à la cité 9 j’ai habité le 9 batiment 7 au RDC Je fais partie de la famille DEBAA (Jamila ) j’ai bien connus certaines familles Milhouf Taleb, Bougherara, Zégdana , Latrèche Hadji , Bélarbi et la sacré Paulette et la famille Nebchi Zarhim ,Antar la Famille MANSOURI Babéladj (Shaf) Achoui kehloucha et Zoubir les Mékhali la famille Elleit en fait je me souvient de pratiquement de tout le monde j’espère que chaque familles vas bien malgré les décès de certains...!!! Jamila DEBAA.
Bonjour
Pour vous aider sur la ville de Lyon (et ailleurs) et parce qu’on ne peut pas vous oublier :
Réseaux locaux de commerçants et d’habitants solidaires des personnes sans domicile
Le Carillon @lecarillon_asso 24 oct.
Demain lancement du Carillon à Lyon ! Habitants, avec ou sans domicile, commerçants, assos, élus venez nombreux ! 💙🙏 https://www.facebook.com/events/368498483581032??ti=ia …
Habitants, avec ou sans domicile, commerçants, associations, retrouvons-nous pour fêter ensemble le lancement officiel du Carillon de Lyon !
AU PROGRAMME :
– Conso Solidaire
– Contribuez en apportant vos meilleurs tartes, cakes et salades cuisinées avec les fins de frigo !
– Animations ludiques pour casser les clichés
– Présentation du réseau Le Carillon par l’équipe et mise à disposition des listes des commerçants solidaires de Lyon
– Rencontres et bonne humeur !
COLLECTES
En partenariat avec l’association "Règles élémentaires", nous récolterons des produits d’hygiènes féminines (tampons et serviettes hygiéniques) !
INFOS PRATIQUES :
Bar L’envers des pentes
112 monté de la grande côte
Le mercredi 25 octobre à partir de 19h00
Des questions ? lyon@lecarillon.org
REJOINDRE LE RESEAU SOLIDAIRE : lecarillon.org
Un grand merci à L’envers des pentes pour son accueil chaleureux !
Le Carillon @lecarillon_asso 26 oct.
Carillonneurs ! 🔔 prenez quelques secondes pour voter pour Le Carillon sur http://fondation.edf.com/fr/node/8303 ! Merci pour votre solidarité !
Bonjour
Sans mettre en concurrence les dispositifs, les personnes et surtout en acceptant de laisser de côté tous types de préjugés on ne peut que reconnaître l’excellence des ressources utilisées :
• le site Roll
• les références bibliographiques de M.OUZOULIAS
• les différents sites académiques ayant mis en place des MACLE
Je parle en connaissance de cause, en assumant et en toute liberté.
Les difficultés rencontrées sont récurrentes lorsque l’on innove :
• Le manque d’intervenants et de partenaires
• Disponibilité des locaux pour éviter de faire travailler plusieurs groupes dans la même classe.
• Les déplacements entre les 2 écoles génèrent une perte de temps.
Le "plus de maîtres que de classes" pourrait venir en appui.
Il faudrait une hybridation.
Je l’ai connue, je l’ai vécue et j’y crois.
Bien cordialement.
Dhiaf
Bonjour
J’ai lu l’information ci-dessous le 24/10/2017 :
Le nouveau préfet de région a passé en revue les dossiers en cours et notamment la situation des 134 enfants qui dorment dans la rue dans la métropole de Lyon après l’évacuation de l’école Lucie Aubrac : "Nous prendrons, a-t-il dit , le relai de la métropole et de la ville de Lyon pour prendre en charge ces enfants et leurs familles. Nous regarderons aussi leur situation au regard de la législation ".
Bien cordialement.
Dhiaf
Ce qu’écrit M. Guillaume est important. Je me permettrai ici d’ajouter quelques compléments.
Dès 1981, quand les ZEP furent créées chacun savait que ce dispositif ne résoudrait pas les problèmes posés par l’objectif du Plan Langevin-Wallon de démocratisation de l’enseignement. C’est l’une des raisons du désintérêt manifesté alors pour ce dispositif par de grandes organisations liées à l’école publique.
Pour réduire la transmission de génération en génération de la pauvreté il faut agir sur l’ensemble du territoire. C’est pourquoi, au-delà des politiques menées par les gouvernements qui ont eu cet objectif de démocratisation (il y en a eu aussi qui s’en sont moqué), un travail spécifique a été mené à différentes époques. Ainsi, en 1990 – 1991 une réflexion partenariale a été menée par le recteur Joutard sur le thème « grande pauvreté et la réussite solaire ».
Ce travail a été poursuivi dans le cadre d’un atelier spécifique issu des assises nationales ZEP de Rouen en 1998. Catherine Moisan et Jacky Simon, qui les avaient organisées, savaient bien que les élèves pauvres ne se trouvaient pas que dans les ZEP, d’où la création de cette commission nationale en prolongement de Rouen. Plusieurs stages nationaux furent organisés mais la commission fut supprimée en 2002.
En 2006, Béatrice Gilles, Anne Armand et d’autres inspecteurs généraux visent à nouveau la partie la plus défavorisée du public scolaire en publiant un rapport où l’on aborde dans le détail les problèmes pédagogiques que posent non seulement les élèves de ZEP mais aussi tous les élèves dont le rapport au savoir induit par leurs conditions de vie freinait la scolarité.
Ainsi, le travail sur l’éducation prioritaire a engendré des travaux spécifiques sur les « enfants pauvres », catégorie inexistante dans la recherche en France jusqu’au colloque de mars 2003 organisé par le Conseil de l’Emploi, des revenus et de la cohésion (CERC) dont on peut regretter qu’il n’ait pas eu de suites, tout au moins directes.
Mais l’histoire n’est pas terminée : après une période où les questions de pauvreté n’étaient plus d’actualité rue de Grenelle, où les acteurs du terrain ont néanmoins continué leurs recherches-actions dans ce domaine, l’objectif national de réussite scolaire pour tous revint à la page. Résultat, en 2014, on vit aboutir le plan de rénovation de l’éducation prioritaire (intégrant le remarquable « référentiel » utilisé bien plus largement que dans les seuls REP) et, simultanément, s’élaborer un nouveau rapport sur la grande pauvreté et la réussite scolaire dont le principal acteur était M. Jean-Paul Delahaye.
Ce rapport a été construit en collaboration avec le Conseil économique, social et environnemental (CESE), entraînant donc dans la réflexion les organisations syndicales de salariés et du patronat ainsi que d’autres forces vives du pays. Le Rapport Delahaye est exhaustif dans ce domaine : tout y est recensé. Il s’agit bien de scolarité des enfants pauvres et l’éducation prioritaire, citée dans le rapport, y est analysée comme un dispositif particulièrement précieux et utile, mais nullement capable d’atteindre la majorité des élèves pauvres. L’affaire est claire, pas d’illusions !
Ce retour sur les 35 dernières années montre la nécessité, pour parvenir à rompre la transmission de génération en génération de la pauvreté et pour empêcher la création de nouvelles pauvretés, d’adapter le système scolaire à deux réalités : l’existence d’une pauvreté engendrant l’échec scolaire sur tout le territoire, rural comme urbain, et l’existence de concentrations localisées de la pauvreté où les difficultés se multiplient les unes aux autres.
Ce retour montre aussi que les efforts d’adaptation existent de manière éparpillée quand les politiques générales ne traient pas la question mais que ces efforts prennent de l’assurance et de l’efficacité quand les politiques générales, y compris au-delà de l’Education nationale, s’en préoccupent.
Encore deux mots puisque, sur ce site, il n’y a pas de limite à la longueur des réactions :
-Tout d’abord il faut souligner ce que M. Guillaume a écrit : les problèmes pédagogiques posés aux élèves pauvres sont bien plus difficiles à résoudre dans les concentrations de familles en difficulté sociale, comme les cités de relégation sociale (Cf. le rapport de Jean-Marie Delarue 1991), d’où l’idée de ZEP. Cela ne signifie pas qu’un enfant pauvre vivant dans un milieu aisé (l’exemple facile est celui des enfants de nounous africaines habitant les chambres de bonne du XVIe arrondissement de Paris) sera à égalité avec ses pairs : le service public de l’Education nationale devra s’adapter à lui (Cf. Rapport Delahaye pour le « comment ») comme à ceux des quartiers de relégation. L’actualité nous le rappelle : les enfants SDF de Lyon (octobre 2017) ne sont pas scolarisés en REP.
- Enfin, M. Guillaume le sait mieux que d’autres, les définitions, nombres et pourcentages d’élèves « favorisés » ou « défavorisés » laissent à désirer, c’est le moins qu’on puisse dire. Quant aux élèves « en situation de grande pauvreté » c’est encore plus flou ! J’espère que, définitivement, nous avons, en France, mis de côté l’idée de « handicap social ». Car, on l’a oublié, de 1965 à 1982, cette catégorie a existé dans notre système scolaire. Ses effets ségrégatifs ont été si forts qu’on en a heureusement abandonné l’idée, d’autant plus qu’elle n’avait jamais eu de base scientifique. Mais les débats sur l’école, au Parlement comme sur les réseaux sociaux montrent qu’elle plait toujours à certains. Sur le handicap social dans l’Education national, voir les travaux les travaux du Crésas-Inrp (années 70 et 80) et, en 2016, l’historique établi par une universitaire, Lydie Heurdier.
FC
Bonjour
J’ai pris connaissance de cet article ce matin :
Bien cordialement.
Dhiaf
« Les trois quarts des élèves défavorisés étudient hors de l’éducation prioritaire ». Ce constat tiré d’une étude du Centre d’Observation de la Société a provoqué sur les réseaux sociaux des commentaires du genre : « Est-ce à dire que la carte des ZEP est dépassée ? Qu’en pense l’OZP ? » Ces réactions traduisent un contre sens persistant dans l’opinion publique et les medias sur le sens de l’éducation prioritaire.
L’OZP est d’accord pour l’essentiel avec l’étude du COS : les CP à 12 élèves en REP ne concerneront en effet qu’un quart des élèves des catégories dites défavorisées. Cela signifie que la politique des ZEP ne peut à elle seule compenser les inégalités sociales à l’école.
C’est ce que l’OZP a toujours affirmé dans ses Manifestes de 2006 et 2017 : la scolarisation des enfants des classes populaires est une mission normale de l’école de la République. La correction des inégalités dans son ensemble relève d’une politique de refondation de l’école et non d’un dispositif dérogatoire tel que l’éducation prioritaire. Ce dispositif dérogatoire est nécessaire dans les territoires où sont concentrés des élèves qui du fait de leur origine sociale ne sont pas en connivence avec les valeurs et la culture scolaires et où le fonctionnement normal du service public ne peut pas toujours être assuré.
L’éducation prioritaire refondée, inscrite dans la refondation de l’école, a une double dimension : C’est une politique territoriale, aujourd’hui très effacée, faisant converger l’action des institutions et des forces sociales de ces territoires en soutien à leur école. C’est surtout « une entrée par la pédagogie », rendue possible par l’attribution de moyens spécifiques : coordonnateurs de réseau, formateurs des REP+, professeurs référents, assistants pédagogiques, maîtres+, etc. Dans ces réseaux, qui associent écoles et collèges, des collectifs professionnels émergent et les pratiques professionnelles s’enrichissent. Au plan national, le référentiel d’éducation prioritaire et, au plan local, le projet de réseau encadrent cette évolution.
La contribution de l’EP à la réduction des inégalités ne se concrétisera pas en augmentant le nombre de ses territoires afin de prendre en charge tous les enfants des classes populaires mais en réussissant à faire du dispositif un laboratoire de la transformation sociale par :
– l’évolution du métier d’enseignant grâce à l’émergence de collectifs professionnels ;
– le développement progressif de fonctions et de dispositifs facilitant la réussite de tous, tels les maîtres+, le travail inter-degrés, la formation à l’intérieur du réseau, etc.
Cette contribution suppose que la refondation de l’école dans le sens d’une réduction des inégalités se poursuive.
Un article sera prochainement proposé sur ce site qui développera une critique de l’utilisation abusive de statistiques.
F.-R. GUILLAUME