Hausse constante ou baisse constante ?
20 % en 2003, 16 % en 2005 et 13,10 % en 2006 tels sont les chiffres trouvés sur le site NousVousIls concernant les études de Monsieur Auduc.
Comment parler d’l’importante augmentation dans ces conditions ?
Émile Pinard
c’est plutot rassurant de voir des gens qui croient encore à l’école égalitaire : l’égalité, une idée simple...
Pour ma part je pense que les conventions ZEP ne répondent plus à la démarche initiale à savoirfavoriser les enfants issus de milieu défavorisé à tout point de vue ;
primo dans la mesure où cela constitue maintenant une filière prisée des populations culturellement et socialement favorisées et sert une strategie parentale de réussite :
je m’explique les lycées de ZEp ne recrute pas que dans des zones socialement defavorisées, au contraire des collèges ;
Et certains élèves recrutés par convention zep viennent ,non pas de la cité mais des communes favorisées voisines, et il n’y a plus dans cette convention de notion de revenu des parents puisque ce n’est plus réservé aux boursiers ;
Et ainsi un enfant de prof de fac a pu être recruté par cette filière, dites moi donc si un enfant de prof de fac ne peut pas préparer et passer un concours sciences po ?
D’autres sont peut être dans des zones défavorisées en France, mais leur famille est issue de milieu socialement favorisées dans leur pays d’origine, donc je dis que les conventions ZEP sont reappropriées par des classes plus favorisées au détriment des boursiers et que ainsi elles ne répondent plus à la démarche initiale et j’ai des exemples !
Beau programme...
Aïe ! Aïe !
Quelle image vont avoir les élèves de ZEP dans cette comédie ? Je crains le pire.
Certes, plutôt que d’exprimer des craintes, mieux vaut se faire une opinion solide en allant voir ce film.
Mais je crains tout de la part de Mara Goyet : dans son livre "Collège de France", elle ne les a pas grandis. De l’attendrissement, oui, mais est-ce ce dont ils ont besoin ?
Et quelle image des profs de ZEP ?
Dans son livre, elle montrait un exemple de stupidité pédagogique (le sien, comme prof de ZEP) assez consternant.
Avoir tenu une chronique dans "le Monde de l’Education" un moment ne donne pas de brevet de bonne communication sur les ZEP. Mais le but, sans doute, est de faire du fric sur le dos des élèves et des profs de ZEP, exercice facile, on le sait déjà.
Et pourtant quel est l’objectif du SNES 93....? où est l’avancée pédagogique dans la baisse des effectifs quand il s’agit de faire avec deux fois moins d’élèves les mêmes cours, de manière souvent aussi "frontale" et descendante... Quel est l’intérêt pour les elèves ? Quel est l’intéret pour les équipes ? Quel est l’intérêt pour ces maitres supplémentaires ? Alors oui, plutôt que d’envoyer des maitres volontaires là où ne sont pas les bienvenus, pour assurer des missions floues, voire non définies car l’ équipe n’a pas été mise en capacité de produire un véritable projet de réseau, alors il vaut mieux que ces enseignants trouvent d’autres lieux pour exercer leur art et apporter leurs forces...
Je trouve, au contraire, cette position d’un des responsable de l’OZP courageuse, claire et pertinente.
Bruno, il dommage que le(s) syndicat(s) et le ministère (qui, quoi, comment d’ailleurs ?) aient dicté tes choix...
Bonjour.
Vous pourriez poser votre question au service du ministère dont c’est la fonction et que vous trouverez sur le site officiel
Il est probable qu’on vous renverra alors au niveau académique : voir donc le site de votre académie.
Mais vous pouvez aussi vous adresser à votre organisation syndicale préférée.
Pour ma part, sans représenter personne, à la lumière de ce que j’ai constaté autour de moi, je vous dirai :
a) L’ordre a été donné de ne créer aucune ZEP ni aucune école ou collège ou lycée prioritaires en dehors d’une liste très limitée publiée en mars 2006 et concernant essentiellement les départements d’Outre-mer, ce qui était justice. Donc, on construit une école dans une ZEP, même un RAR, on ne la considère pas comme ZEP de façon à ne pas ajouter de prime ZEP pour les personnels. J’ai un exemple précis de la sorte à côté de chez moi (école construite en 2005, en RAR en 2006 mais non ZEP). Ne cherchez pas de logique autre que financière.
b) Il n’y a pas eu de concertation réelle pour établir la nouvelle carte des ZEP (EP1 - EP2 - EP3), cela s’est fait dans le secret après quelques contacts. De mon point de vue, la carte des ZEP ne peut être revue que par un examen extrêmement précis de la situation locale, ce que ne peut connaître le ministère.
Le niveau départemental est déjà bien grand. Il faudrait qu’il y ait des concertations locales auxquelles les acteurs de la Politique de la Ville soient associés. Bien entendu, il y aurait ensuite concertation aux niveaux départemental, académique et national, mais, à chaque fois, avec la participation des responsables de la conduite des ZUS. Impossible de rester entre membres de l’Education nationale.
Cela demanderait du temps, assurément. Mais les échanges, les comparaisons entre territoires à l’aide d’éléments chiffrés permettraient à chacun de se situer. Ainsi de nombreuses ZEP se rendraient compte qu’elles n’ont rien à faire dans un dispositif prioritaire exceptionnel, provisoire et dérogatoire : elles rencontrent des difficultés pour s’adapter aux réalités d’un service public en milieu populaire, certes, et doivent trouver les appuis (formation, gestion des personnels, établissement de projets et obtention de moyens pour les mettre en œuvre...) nécessaires à la bonne marche du service public. Mais cela n’a rien à voir avec l’Education prioritaire qui ne devrait viser que des situations territoriales extrêmes.
Les modes de connaissance des réalités du terrain progressent. Pour les prochaines étapes de l’adaptation de la carte scolaire des ZEP aux réalités fluctuantes, il faudra faire appel à la recherche qui avance à grands pas ces temps-ci. Cela n’empêchera pas la concertation locale mais l’aidera. Les travaux que Danièle Trancart ou ceux de Catherine Barthon donnent de nouveaux points de vue sur la situation. La décision finale reviendra toujours au niveau politique mais celui-ci peut être éclairé de façon de plus en plus sérieuse et éviter les pressions multiples qui s’exercent sur lui, on l’a encore vu en 2006.
Je trouve regrettable cette intervention contradictoire, qui me semble tout aussi politique ou syndicale que celle du SNES ! Tout établissement, toute structure à ses spécificités et ses différences. Personnellement, de part mon parcours professionnel et ma conception du métier, j’aurai pu postuler en tant que référent ! Mais la perception tant syndicale que ministériel m’en a vivement découragé !! Et ce genre de commentaire ressemble plus à une guerre syndicale ou politique qu’à une véritable envie de faire évoluer l’enseignement dans l’intérêt des élèves !!!
Bonjour,
je suis directrice d’une école maternelle ouverte il y a un an, je me bats pour demander le classement de mon établissement en ZEP. Nous sommes les seuls, 3 collègues sur une circonscription entière à ne pas l’être et le comble, nous faisons partie du réseau Ambition Réussite du collège voisin de moins de 2 km, situé également en ZUS.
J’aimerais bien savoir quelle carte de l’éducation prioritaire ? quand toutes les conditions sont réunies et que l’on n’y figure pas !!!
Pouvez vous m’aider ?
moi je sui a guy moquet et c’est une trés bonnne ecole !!!!
Contre le sabotage des Réseaux Ambition Réussite
LIBE rend compte, après le Parisien du 28 septembre, de la conférence de presse du SNES 93 contre les réseaux « Ambition Réussite ». Le SNES refuse l’innovation principale de la réforme de l’éducation prioritaire : selon lui, il faut des moyens, beaucoup de moyens, mais exclusivement pour diminuer le nombre d’élèves par classe, pas question d’affecter des moyens à la réalisation de projets, à l’accompagnement des jeunes enseignants, au tutorat, à la liaison entre écoles et collèges !
Le SNES 93 n’a rien compris : le profil d’un poste se résume à la discipline d’enseignement, les assistants pédagogiques ne peuvent être que des surveillants, les professeurs référents sont des gens qui « ne veulent pas enseigner », etc. Le récit de l’accueil d’un professeur référent nommé au collège Debussy à Aulnay-sous-Bois est affligeant. Le SNES 93 fait semblant de se plaindre que « les professeurs supplémentaires promis n’arrivent pas », mais comment s’en étonner après cette campagne contre les « super-profs » ?
Il faut refuser le sabotage de la réforme. Le recteur ne doit pas envoyer à tout prix des enseignants dans des collèges qui n’en veulent pas et où ils seront agressés par l’organisation syndicale dominante. Ces postes ne doivent pas être détournés pour diminuer les effectifs par classe ou même pour faire du soutien. Il sera toujours temps de les pourvoir le jour où le SNES 93 aura compris ce que peut être une mobilisation pédagogique au lieu de s’arc-bouter sur un corporatisme ultraconservateur.
D’accord.
Donc il faut des postes fixes inscrits dans le documents de carte scolaire et assurés pour plusieurs années (on voit trop de bricolages administratifs pour ces postes de coordos)
Donc il faut établir un programme de formation, constituer un corps de formateurs de coordos, trouver une institution capable de bâtir ces formations (Centre Alain Savary de l’INRP ? l’ESEN ? une université ? La DIV ou l’ANCSEC ?).
Donc il faut un concours avec un programme, des modalités de passation, un jury partenarial issu de l’Education nationale mais aussi des Affaires sociales et d’autres départements ministériels.
Donc il faut inscrire cette nouvelle catégorie dans une progression de carrière : d’où viendront ces coordos ? Où iront-ils ensuite, après dix ans de coordination ? Chefs d’établissements ? IEN ? Conseillers pédagogiques ? Chefs de projets DSU ?
Le seul mot "concours" dans votre message pose beaucoup de questions. En revanche, la reconnaissance interne et partenariale existe déjà ici et là, il suffit de la systématiser, les formations existent aussi un peu déjà, il suffit de les étendre et de les enrichir.
A mon avis, pour que les coordonnateurs soient véritablement reconnus en interne et par nos partenaires, il faudrait que ce poste soit accessible par concours, avec une formation à la clef.
SH
Un conseil technique aux participants aux forums :
Pour créer un paragraphe dans votre texte, aller à la ligne ne suffit pas (cela ne sera pas pris en compte par le logiciel). Il faut insérer une ligne blanche (comme dans ce texte).
Cordialement
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Pour créer un paragraphe dans votre texte, aller à la ligne ne suffit pas (cela ne sera pas pris en compte par le logiciel). Il faut insérer une ligne blanche (comme dans ce texte).
Cordialement