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Parmi les pistes proposées par le ministre, un programme sportif spécifique aux ERS sera bâti, pour « apprendre l’importance de la règle » aux adolescents qu’ils accueillent. Des TIG aux « vertus éducatives » seront multipliés, pour « qu’ils comprennent mieux la sanction ». Enfin, concernant l’encadrement, les partenariats avec de jeunes retraités de la police nationale ou de la gendarmerie ou avec les équipes mobiles de sécurité seront renforcés.[...]
Extrait de vousnousils.fr du 23.11.10 : Plus de sport dans les ERS
[...]Des policiers et gendarmes à la retraite pour l’encadrement
Enfin, pour améliorer l’encadrement des jeunes, le ministre souhaite avoir davantage recours aux équipes mobiles de sécurité et aux volontaires du service civique. « Nous étudions aussi la possibilité de solliciter des entraîneurs sportifs, ainsi que des retraités de la police et de la gendarmerie, qui ont l’habitude de travailler avec des jeunes en difficulté », a-t-il précisé.[...]
Extrait de 20minutes.fr du 23.11.10 : Plus de sport et des travaux d’intérêt général pour les élèves des établissements de réinsertion scolaire
[...]Un nouveau départ pour les ERS ?
Pas question de céder d’autant que, selon le ministère, les critiques portent plus sur la forme - un dispositif imposé, des règles confuses - que sur le fond, et ne proposent pas vraiment de solutions alternatives. Malgré tout, il a dû faire des gestes. A Craon, un directeur de l’ERS a été nommé. L’engagement a été pris de ne pas dépasser les neuf élèves. Des réunions vont être organisées avec les profs afin de mettre sur pied des activités communes. A Nanterre, on pourrait faire aussi contre mauvaise fortune bon cœur, car il est difficile de tenir sur une attitude de rejet. A la cité scolaire Fénelon de Vaujours (Seine-Saint-Denis), l’un des deux établissements catholiques qui doit accueillir un ERS, on dit avoir tiré les leçons de ces événements. Au lieu du 15 novembre, l’ERS ouvrira le 6 décembre, en deux temps. « On va avancer pas à pas, explique un responsable, construire en douceur le projet, car tout se joue les premiers jours. » [...]
Extrait de liberation.fr du 23.11.10 : La réinsertion scolaire à l’oral de rattrapage
[... ]Reste que le chemin à parcourir est encore long. Et le coût du système des ERS (15.000 euros par an et par jeunes) quasiment deux fois plus élevé que pour des élèves suivant le cursus classique. "C’est un investissement normal. L’Etat doit être capable de faire plus pour ceux qui ont le plus de difficulté", a justifié le ministre. Une nouvelle évaluation du dispositif sera faite dans les mois à venir. "N’en attendons pas une solution miracle, mais ne nous privons pas de cartes supplémentaires", a estimé pour sa part Eric Debarbieux, directeur de l’Observatoire international de la violence à l’école, qui met en avant la portée "éducative et non sécuritaire" des ERS. Avant de conclure : "C’est une école de la deuxième chance dans le cadre de la scolarité obligatoire." [...]
Extrait de lejdd.fr du 23.11.10 : Réinsertion scolaire : Chatel veut y croire