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Signature du contrat de ville parisien 2024-2030
Le lundi 9 décembre, à la préfecture de la région Île-de-France, le contrat de ville parisien 2024-2030 a été signé. Cet accord stratégique formalise les engagements de nombreux acteurs pour lutter contre les inégalités territoriales et sociales qui persistent sur le territoire parisien.
L’École, un levier essentiel dans la lutte contre les inégalités
Bernard Beignier, recteur de la région académique Île-de-France, recteur de l’académie de Paris, chancelier des universités de Paris et d’Île-de-France, a signé le contrat aux côtés de Marc Guillaume, préfet de la région Île-de-France, préfet de Paris, Anne Hidalgo, maire de Paris, Magali Charbonneau, préfète, directrice de cabinet du préfet de Police et Laure Beccuau, procureure de la République. À cette occasion, il a souligné le rôle central de l’École dans cette dynamique, rappelant que la réussite éducative des jeunes constitue un levier majeur pour réduire les inégalités territoriales.
Des engagements concrets pour la réussite éducative
Dans le domaine de la scolarité, le contrat prévoit plusieurs mesures ciblées :
L’académie de Paris s’engage pour jouer un rôle actif dans la mise en œuvre de contrat ambitieux et de ces actions. Elle participera aux comités de pilotage, assurera le suivi opérationnel et veillera à l’évaluation des résultats obtenus.
Consultez tous les engagements du contrat de ville.
Contrat de ville_2024-2030_V2 (160 pages)
Extrait de ac-paris.fr de décembre 2024
[...] Mesure n°1
Développer des activités-parents enfants adaptés aux contraintes parentales
Pourquoi ?
Dans les quartiers prioritaires, les liens entre les parents et les institutions peuvent s’avérer fragiles et se traduisent parfois par un sentiment d’isolement couplé à la crainte de ne pas pouvoir bien accompagner son enfant vers la réussite éducative.
Ce phénomène est renforcé pour les foyers monoparentaux qui sont nombreux à vivre au sein des quartiers prioritaires parisiens (40 % en moyenne). Une attention particulière doit ainsi être portée à ces familles qui sont davantage touchées par des difficultés financières (33 % sous le seuil des bas revenus) et sociales.
Et plus précisément ?
Par cette mesure les signataires s’engagent à développer les activités (artistiques, sportives, sorties culturelles, etc.) partagées en famille et fondées sur la relation parent-enfant en s’appuyant par exemple sur les structures de l’animation de la vie sociale ou les ateliers du samedi matin.