> POLITIQUE DE LA VILLE > Vacances et Loisirs, VVV, Colos et Centres de loisirs > Colos et Centres de loisirs > "Pass colo" pour les vacances : - "Il faut que ce soit pour tous les (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

"Pass colo" pour les vacances : - "Il faut que ce soit pour tous les enfants, en particulier ceux de milieux très défavorisés" (ATD Quart Monde) - « Il faut faire des propositions d’activités aux jeunes en dehors de l’école pour les aider à grandir » (tribune du sociologue Jean-Marc Berthet)

9 août

Création d’un « passe colo » : « Il faut faire des propositions d’activités aux jeunes en dehors de l’école pour les aider à grandir »
TRIBUNE
Jean-Marc Berthet
Sociologue

En opposition aux mesures dénuées de vision globale portées par le gouvernement, le sociologue Jean-Marc Berthet plaide, dans une tribune au « Monde », pour une politique structurée en faveur de la jeunesse, soulignant l’importance des vacances et des loisirs dans la construction des élèves.

Extrait de lemonde.fr du 11.08.23

 

"Pass colo" pour les vacances : "Il faut que ce soit pour tous les enfants, en particulier ceux de milieux très défavorisés", estime ATD Quart Monde
La présidente de l’ONG ATD Quart Monde, Marie-Aleth Grard, s’est exprimé sur France Inter lundi à propos du projet du gouvernement de créer un "pass colo" dès 2024, avec 200 à 350 euros accordés par enfant.

La présidente de l’ONG ATD Quart Monde, Marie-Aleth Grard, se dit lundi 7 août sur France Inter "contente" du projet du gouvernement de créer un "pass colo" dès 2024, avec 200 à 350 euros accordés par enfant, mais "il faut que ce soit pour tous les enfants, en particulier ceux de milieux très défavorisés", insiste-t-elle.

"Notre société a évolué et mis en place des colonies qui sont plus spécialisées, devenues finalement assez chères" par rapport aux colonies municipales, estime Marie-Aleth Grard. "Ça exclut nombre d’enfants et ça ne mélange pas les différentes catégories sociales. C’est assez dommageable", déplore la présidente d’ATD Quart Monde.

Il n’y a pas que le facteur financier qui empêche le départ en vacances
Selon elle, les vacances restent "considérées comme un plus, le droit aux vacances n’est pas reconnu par les politiques ou très peu". Pour les foyers les plus modestes, qui font partie des 40% de Français à ne pas partir en vacances l’été selon plusieurs enquêtes, l’aspect financier est un facteur clé, mais pas le seul. "On ne se sent pas légitime, explique Marie-Aleth Grard. Partir en vacances, c’est quand on a un emploi et que l’on a le droit, que l’on peut s’autoriser à partir en vacances. Oser faire ses bagages, changer de gare, ce n’est pas si simple quand on ne sort pas de son quartier".

"Une semaine de vacances pour les adultes avec leurs enfants dans un lieu privilégié où ils vont pouvoir prendre du temps ensemble, ça va leur permettre de retrouver l’énergie pour aller chercher un emploi ou un logement, conclut la présidente d’ATD Quart Monde, parce qu’il faut une énergie considérable dans notre société pour faire tout cela".

Extrait de francetvinfo.fr du 07.08.23

Répondre à cet article