Bonjour,
Je voudrais connaître la procédure pour s’inscrire au colloque.
Le site indiqué ne fonctionne pas.
En vous remerciant par avance,
Cordialement.
Corine Pons
Bonjour,
Dans le cadre de mon mémoire portant sur la conduite du changement et l’épuisement professionnel, je réalise une enquête afin de recueillir votre témoignage sur la manière dont vous avez vécu le changement au sein de votre entreprise.
A noter que ce questionnaire est anonyme et que votre témoignage est important. J’aimerais montrer que l’épuisement professionnel est quelque chose qu’il faut prendre au sérieux et que c’est du rôle de la direction des ressources humaines et du supérieur hiérarchique de faire attention à la santé mental et physique de ses salariés. J’aimerais montrer grâce à ce questionnaire l’importance du phénomène d’épuisement professionnel mais aussi montrer que le facteur humain dans une conduite du changement est pour la plupart du temps négligé dans sa totalité.
LIEN :
https://docs.google.com/forms/d/1m_jg4sDKlVYNzcvFwiQIAMHA6vd7HyQv_g0FaSxVY0c/viewform
Je vous remercie d’avance d’avoir accepté et consacré quelques minutes pour répondre à cette étude de la manière la plus sincère possible. Je me tiens à votre entière disposition, pour toute information supplémentaire.
Bonjour,
La classe relais Rive Droite de Brest pour le projet intergener@tions était aussi présente dans les 30 actions invitées. Cette classe accueille sur proposition de la CLSA (commission locale de la scolarité alternative) des élèves des collèges environnants. Pour information il existe deux classes relais sur Brest.
Se pose la question de la prime pour les coordonnateurs ... qui n’en ont pas actuellement dans les réseaux ECLAIR. On annonce qu’elle sera triplée en REP+. C’est bien, mais ... 3 fois 0, cela fait 0 !
Faut-il comprendre que les coordos auront enfin droit à cette prime ?
J’ai entendu Thomas Legrand, chroniqueur politique de France-Inter, et j’en ai été éblouie : enfin quelqu’un qui comprend notre vrai problème en ZEP. C’était en décembre et, profitant des vacances, je recherche en vain la trace sur le site de l’OZP. Aussi, je vous la donne :
Il disait, notamment, ceci :
En dehors de tous les outils pédagogiques et même en dehors de toutes les solutions budgétaires en direction des écoles des zones défavorisées, la solution (à moyen terme du moins) est dans l’urbanisme et le logement. Dans le respect beaucoup plus draconien de la loi SRU qui oblige chaque municipalité à tendre vers un taux de 25% de logements sociaux.
Le respect d’une loi sur la construction de logements sociaux pour lutter la dégradation du niveau scolaire ?
Oui, L’inégalité scolaire est d’abord une inégalité spatiale. C’est la mixité, le mélange entre les classes sociales et les origines ethniques (pour ce qui est de la population immigrée) qui créent les conditions d’une relative égalité scolaire. Cette mixité ne peut être réalisée que dans le cadre d’une urbanisation qui favorise les mélanges. Le sociologue, spécialiste de l’urbanisme Jean-Claude Chamboredon –dans les années 70- voulait montrer les limites des effets de la mixité sociale tant vantée. Il disait "la proximité spatiale n’empêche pas la distance sociale"... Mais en matière d’éducation c’est l’inverse. Il est certain qu’un enfant dont les parents ne maîtrisent pas le français a toutes les chances de rater sa scolarité s’il n’est entouré que de ses semblables dans une cité de banlieue parisienne, lyonnaise ou toulousaine. Alors qu’il aurait toutes les chances de la réussir s’il allait en classe à Neuilly, où il n’y a que 3% de logements sociaux !
Le contournement de la carte scolaire par une partie de la population aisée, dans des quartiers où la mixité existe, est attisé par cet esprit de compétition qui ronge l’éducation française et par cette idée que le mélange des populations tire le niveau vers le bas. Les écarts de niveau scolaire entre établissements selon l’environnement urbain est si béant qu’une forme de vertige prend bien des parents à l’idée que leurs enfants se retrouvent en minorité ethnique ou sociale.
La solution pour redresser le niveau scolaire générale est donc entre les mains des ministères en charge de la ville, de l’urbanisme, du logement, de l’aménagement du territoire. Entre les mains de ceux qui sont chargés de faire respecter la loi SRU. Bien plus qu’entre celles du ministre de l’éducation...
Thomas Legrand, France-Inter 04 12 13
Bizarre message pour une jeune enseignante à qui personne n’a jamais dit ça. On ne m’a jamais parlé de ces affaires d’éducation prioritaire, sauf la rumeur : "c’est l’enfer et la prime c’est ridicule". Avec ce que je vis dans mes classes et avec ce que je vois sur votre site, je sais que ce n’est pas l’enfer (pour la prime, la rumeur est juste). Si l’éducation prioritaire c’est vraiment pour les territoires très déshérités, alors il faudrait faire le ménage dans la carte scolaire.
Il manque une parole gouvernementale, ou plutôt deux. Les mouvements revendicatifs dans des RRS et des ECLAIR face aux dotations pour la rentrée 2014 et ces nouvelles déclarations de Bartolone et Leroux sont le résultat d’un flou sur la nature de l’éducation prioritaire.
– Soit il s’agit d’une formule administrative pour gérer l’adaptation nécessaire du système scolaire français à une partie de la population scolaire, disons « les milieux populaires ». Dans ce cas, beaucoup de territoires peuvent revendiquer le maintien ou l’entrée dans l’éducation prioritaire. C’est plus de 20% aujourd’hui, pourquoi pas 25 ou 30 %, ou plus ? Ce serait tout à fait justifié pour une grande partie des territoires ruraux, mais aussi de larges zones dans le Nord-Pas-de-Calais, de Lorraine, du Gard et de l’Hérault… sans oublier la majeure partie de la Seine-Saint-Denis et nombre de banlieues de métropoles françaises.
– Soit il s’agit d’un dispositif provisoire visant à sortir d’un mécanisme négatif cumulant les difficultés sociales et éducatives certains territoires où l’Education nationale ne parvient pas à remplir ses missions premières, ou n’y parvient qu’avec un projet interdegrés et partenarial adapté appliquée par des équipes soudées et déterminées. Là, les effets de stigmatisation sont inexistants – on connait la situation et une étiquette ne change rien – mais l’urgence est grande – même si ça fait des dizaines d’années que ça dure.
Avec des déclarations présidentielles, gouvernementales et ministérielles annonçant une série de mesures tout à fait intéressantes, mais sans avoir rappelé de quoi on parlait, sans avoir défini à nouveau l’éducation prioritaire, les collègues de RRS et d’ECLAIR ont pris ces annonces pour une arrivée massive de moyens.
Et c’est là l’autre parole manquante : l’éducation prioritaire tourne autour d’un projet éducatif local adapté à une situation particulière. Ce n’est pas une distribution de moyens. La mise à disposition de moyens supplémentaires ne peut être que la conséquence technique de mise en œuvre du projet. Et cela n’a pas été dit lors des annonces de relance.
Bartolone et Leroux connaissent la Seine-Saint-Denis mais ne semblent pas savoir ce qu’est l’éducation prioritaire.
L’énoncé fondateur de l’éducation prioritaire serait donc de « donner plus à ceux qui ont moins » ? Cette affirmation de Choukri Ben Ayed doit être relevée car son texte est par ailleurs extrêmement intéressant. Beaucoup de commentaires pourraient être faits, mais restons-en ici à ce point de « départ ».
L’éducation prioritaire n’a pas ces mots pour fondation. La volonté d’Alain Savary et de Christian Join-Lambert lors de leur installation rue de Grenelle au printemps 1981 était de sortir d’un marasme éducatif et social des zones dont on n’admettait pas, jusque là, l’existence même. Pour y parvenir, un projet interdegrés et partenarial de réussite scolaire adapté aux circonstances locales. Voilà l’énoncé fondateur. Les textes réglementaires, les discours d’Alain Savary et les recherches universitaires le prouvent.
Si cette affirmation (qualifiée aussi de « mythologie institutionnelle ») erronée de Choukri Ben Ayed doit être relevée c’est qu’elle entraîne une erreur sur la nature-même de l’éducation prioritaire. Relever cela ne doit pas masquer le grand intérêt du texte, ce n’est que l’un des commentaires possibles qu’il entraîne.
« Donner plus à ceux qui ont le moins » a pour origine un éditorial de François Garrigue, alors secrétaire général du SGEN-CFDT dans la revue « Syndicalisme universitaire » en 1972. Garrigue devait présenter l’idée de ZEP devenue une revendication de ce syndicat. Ayant la plume vive et une volonté de communication, ce professeur d’université spécialiste de la littérature du XVIIIème siècle a visé juste : avec ce titre, dans les jours et les semaines qui ont suivi, la formule fut largement reprise dans la presse nationale. D’où ce sentiment de fondation historique.
Pourtant, la formule est contraire à ce que voulait Alain Savary pour 3 raisons :
– Tout d’abord, il ne s’agit pas de « donner ». Le don est un acte moral gratuit admirable. En 1981, Savary voulait que la réglementation applique le droit constitutionnel du droit à l’éducation. Ce n’était pas le cas, ni en pratique, ni même dans les esprits, y compris à gauche. Il fallut attendre 1995 et le Rapport sur l’égalité dans la République française pour que le Conseil d’Etat admette que l’application du droit à l’égalité dans le domaine éducatif entraîne des modalités dans le fonctionnement du système scolaire selon les territoires.
– Ensuite, donner « le plus » entraîne l’idée d’une dotation particulière, d’un supplément quantitatif, d’un sac de pièces d’or pourrait-on imager la scène. Or, il ne s’agissait pas de cela. Ce qui était nécessaire et urgent, c’était de mettre au point un projet de réussite scolaire adapté à une zone précise, là où l’Education nationale ne parvenait pas à remplir ses missions premières. Le projet entrainait-il des moyens supplémentaires ? On veillerait à y pourvoir. Les moyens supplémentaires – éventuels – ne seraient que la conséquence de la mise en œuvre d’un projet de zone.
– Enfin et surtout, Choukri Ben Ayed le comprendra très bien, définir une population négativement « ceux qui ont le moins » est un délire et un scandale pédagogique. Inutile avec lui de détailler : il suffit de reprendre le combat incessant des universitaires comme Jean-Yves Rochex ou lui pour que les enseignants de ZEP aient la conviction que leurs élèves, en dépit parfois des apparences, peuvent apprendre.
« Donner à ceux qui ont le moins » est une formule triplement dangereuse et n’ayant rien à voir avec l’éducation prioritaire. Sauf qu’elle est passée dans les idées reçues. Dans un texte si intéressant, il n’était pas possible de ne pas relever cette erreur lui donnant le titre « d’énoncé fondateur de l’éducation prioritaire ».
je ne sais pas quelle est la source de ce texte, dont des passages entiers emanent des documents mis en ligne par le ministere mais il oublie de préciser que les indemnités doublées,même pour les 100 rep+ , ce n’est que pour 2015...règle valable y compris pour l’académie de Créteil...
Merci, très bonne initiative, remarquable travail qui va en faire un outil bien utile
Cordialement
PS
Cet article reprend les conclusions d’un rapport de "Terra Nova" :"La lutte contre les inégalités commence dans les crèches", dont il cite quelques arguments intéressants. Mais pour la journaliste : "Difficile de ne pas les mettre en relation avec les 300 millions que Vincent Peillon vient de consacrer aux ZEP pour mieux lutter contre ces inégalités."
Pour cette journaliste, une fois de plus l’éducation prioritaire se résume à la seule question des moyens supplémentaires, alors que le plan annoncé par le ministre ne se réduit pas à 300 millions de plus mais veut être un ensemble de mesures et de moyens "pour transformer les pratiques et les organisations pédagogiques et éducatives".
Peut-on seulement parler de crédits en faisant l’impasse sur l’utilisation qui en sera faite, comme si les enseignants et leurs établissements étaient interchangeables, qu’ils soient ou non formés et accompagnés, qu’ils soient dans une organisation où le travail serait possible ? Peut-on faire abstraction de l’existence de territoires tré dégradés où la mission du service public est plus difficile ? S’imagine-t’on que les petits enfants de Tourcoing cités dans l’article n’auraient pas besoin d’une école autre simplement parce qu’ils auraient été accueillis en crèche ? Pourquoi oublier que ce plan comprend un volet sur l’accueil à 2 ans en maternelle ?
Un effort plus important en direction de la petite enfance ? Pourquoi pas ? Mais pourquoi le mettre en concurrence avec les moyens de l’éducation prioritaire et non, par exemple avec les CPGE ? Mais si on consent à cet effort pour la petite enfance, il ne faudra oublier de se poser les mêmes questions qui pour l’éducation prioritaire ont été jusqu’ici occultées par le "donner plus" : quelles formation, quelles pratiques éducatives, quelle organisation, quel accompagnement des professionnels ?
Enfin pour accueillir massivement en crèche avec un encadrement d’un adulte pour 5 petits enfants il faudra mobiliser des moyens sans commune mesure avec ceux de l’éducation prioritaire.
François Régis GUILLAUME
Vers une répartition des moyens proportionnelle à la difficulté sociale.
Vous faites allusion à une proposition (que je ne connaissais pas)faite par JP Obin de distribution inégale des moyens. L’OZP adéjà pris parti dans ce sens au moins à 2 reprises :
1) Dans son Manifeste de décembre 2006 où l’idée d’une répartition proportionnelle à la difficulté sociale était associée à une proposition de diminution du périmètre de l’éducation prioritaire proprement dite. Ce système permettrait à la fois de concentrer l’accompagnement, le partenariat, le pilotage et les modalités de recrutement sur les fonctions spécifiques à l’EP sur un petit nombre de territoires tout en maintenant les ressources des territoires où un engagement sur un projet a été constaté mais où l’étiquette ZEP peut avoir un effet stigamatisant.
2) Lors de la concertation de l’été 2012, cette position a été exposée et a rencontré un quasi consensus.
Par ailleurs le ministre afait plusieurs allusions à cette éventualité.
Dans l ’immédiat, il aurait été grave de priver des réseaux qui ont travaillé sérieusement des petits moyens supplémentaires dont ils bénéficient : un demi poste de coordonnateur et moins de 10% de moyens horaires en plus.
Aujourd’hui, l’important, plutôt que de lancer une bataille stérile sur le périmètre, c’est de réussir à mettre en oeuvre ce qui est dessiné pour les REP+. Il faut être conscient de la profondeur du changement dans les pratiques professionnelles qui est demandé tant à l’encadrement administratif qu’aux équipes pédagogiques et c’est la réussite de ce changement qui doit mobiliser et susciter le débat.
François Régis GUILLAUME
Merci à François-Régis Guillaume d’avoir réagi à mon commentaire : j’ai déjà lu sur ce site des textes de sa main et je sais combien ses propos sont solides.
Nous sommes bien d’accord sur le caractère très positif de cette relance, je commençais d’ailleurs mon propos par « Tout ce texte me semble excellent ». Vous exposez une argumentation à laquelle je souscris.
Cela dit, restent tous ces territoires dits « prioritaires » qui n’ont rien à voir avec l’éducation prioritaire, qui polluent ce dispositif et qui souffrent d’un étiquetage. Ce sont 2/3 des 1 189 territoires prioritaires actuels (voir tous les rapports successifs de l’ONZUS). Depuis 1999, on considère « prioritaire » les zones de recrutement des collèges où il y a beaucoup d’élèves de milieu populaire. C’est absurde et dangereux.
J’ai participé cette semaine à un « stage ZEP » où se trouvaient des enseignants d’un RRS qui n’a rien à voir avec l’éducation prioritaire. Les enseignants sont convaincus de travailler dans une zone défavorisée alors que c’est un quartier populaire représentatif de la France ordinaire, convaincus que leurs élèves sont particuliers (puisqu’en ZEP), hors normes et souffrant de différentes pathologies éducatives et sociales (on en revient au handicap social de 1965). Ils travaillent sérieusement mais, à mon avis, s’estiment dans une situation irréelle.
Il y a déformation de la réalité. C’est grave :
– pour la scolarité de ces élèves à qui l’on plaque l’étiquette « élève de ZEP » avec tous les fantasmes que cela implique,
– pour les enseignants, à qui l’on fait croire qu’ils sont dans une situation professionnelle déplorable (et qui réclament évidemment des indemnités),
– pour l’environnement, à qui l’on montre du doigt l’école et le collège publics de façon négative, renforçant les fuites vers le privé,
– par les illusions de moyens supplémentaires qui ne pourront arriver vite (2017 ! )
– par le sentiment d’usurpation que cela entraîne chez les jeunes militants de zones véritablement défavorisées qui voient avec effarement une liste de quartiers prioritaires dans des communes fort riches.
La question est de savoir ce qu’est l’éducation prioritaire.
S’il s’agit de distribution inégale de moyens, comme on est toujours plus pauvre qu’un autre, tous les territoires sauf Neuilly-sur-Seine peuvent être en ZEP. Si c’est cela, reprenons l’idée de M. Obin (1990 : c’est vieux !) de doter tous les collèges et toutes les écoles de France proportionnellement à la richesse locale indiquée par les déclarations annuelles des revenus. Plus d’éducation prioritaire, ça simplifie la question, et on peut se parer de la vertu d’équité.
En revanche, si l’éducation prioritaire est une politique de projets territoriaux de réussite scolaire pour des écoles et des collèges où l’Education nationale ne parvient pas – de façon massive et manifeste – à remplir l’essentiel de ses missions, en particulier des sorties positives du système éducatif (un diplôme, un emploi possible), alors le nombre de REP doit se limiter aux REP+ annoncés.
Evidemment, une grande souplesse doit régir l’application de cette évidence et le temps doit être long pour que les transformations se fassent sans trop de douleur. Mais l’annonce du maintien de la carte scolaire actuelle de l’éducation prioritaire est consternante : on reste dans l’erreur et le mensonge.
François-Régis Guillaume pense possible la coexistence d’un réseau REP+, dont la nécessité est incontestable, avec un réseau REP dont la suppression est, à mes yeux, aussi incontestable. Je sais son attachement à l’éducation prioritaire et respecte donc sa position. Je regrette néanmoins que l’OZP n’ait pas mis une 6ème condition à la réussite de ce plan si nécessaire : c’était mon propos initial.
Aller les jeunes des quartiers de relégation il faut recommencer novembre 2005 les violences en moins et les profs et les éducs en plus il faut mettre hors-la-loi tout ces profiteurs de la politique ville et des ZEP si on dit rien on n’aura rien AC ! les profiteurs !
D’accord pour une éducation prioritaire à 2 étages !
D’une part, les 350 réseaux les plus difficiles. Demander un pilotage fort, le suivi des projets pédagogiques,un accompagnement dense, une politique active de ressources humaines (trouver et affecter sur les fonctions de pilote, de coordonnateur et de professeur référent les personnes les plus aptes), cela ne peut se réaliser que dans un dispositif resserré qui mobilise l’encadrementainsi que les moyens de formation. Et c’est bien ce que prévoit le plan de refondation.
D’autre part, environ 700 réseaux qui ne bénéficient pas actuellement de ressources supplémentaires extra ordinaires:un coordonnateur et 2 élèves en moins par classe, en moyenne. Le ministre leur promet d’ici 2017 (comme aux 350 REP+)un accueil plus fréquent à 2 ans en maternelle et dans chaque école un maître de plus que le nombre de classes. En quoi cela pourrait-il contrarier l’impulsion donnée au coeur de l’éducation prioritaire ?
Votre critique rejoint-elle celles qui ne voient de salut que dans la diminution massive du nombre d’élèves par classe ? L’important dans ce plan, c’est l’entrée par la pédagogie, le choix de "la transformation des pratiques et des organisations pédagogiques et éducatives". Pour cela les 350 REP+ qui bénéficient déjà depuis 2006 de 4 professeurs référents, devront recevoir l’appui persévérant de toute l’institution et mobiliser leurs équipes. C’est là que se jouera la réussite de la refondation.
François Régis GUILLAUME