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Membre de l’OZP
Directeur d’ecole en REP+ à Gennevilliers
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Sophie JACOTIN
Conseillère Pédagogique
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Jean Chambon, enseignant en collège REP à Montreuil en Seine-Saint-Denis
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Claude Pair était recteur de l’Académie de Nancy – Metz en 1998-99 quand la ministre a laissé les recteurs déterminer sans limites le nombre de ZEP. Beaucoup ont laissé créer n’importe quoi.
Claude Pair a été courageux : il a tenu bon et s’est opposé à la multiplication des ZEP, malgré les revendications. Alors que les Hauts de Seine, département riche, qui avait 3 ZEP en 1981, en a obtenu 8 !
Certes ceci n’est qu’un petit exemple de la vie de cet homme responsable.
Mesdames et messieurs les formateurs éducation prioritaire
Vous avez bien voulu être volontaires pour renseigner un questionnaire d’enquête de l’OZP.
Nous vous en remercions vivement.
Nous souhaitons recueillir des informations sur l’état actuel des pratiques de formation en éducation prioritaire en vue d’un séminaire consacré à cette question qui aura lieu le samedi 18 janvier 2025 au lycée Duperré à Paris de 9h30 à 13h (présentiel et distanciel).
Merci de répondre impérativement avant le samedi 21 décembre 2024.
Vos réponses resteront strictement anonymes.
Merci de suivre le lien ci dessous pour accéder au formulaire.
Bien cordialement à vous.
L’OZP
Bonjour,
Actuellement FAREP dans l’académie de Versailles, je suis disponible pour répondre à votre questionnaire, si je ne l’ai pas déjà fait...
très cordialement
Marie-Sophie Ludwig
Bonjour, très étonnée de lire que cette école avait mauvaise réputation...j’y ai travaillé 5 ans de 1995 à juin 2000. Sous la direction d’un directeur très investi, d’une équipe pédagogique hors paire, il y avait des projets innovant, une association de parents d’élèves enthousiast, et pas de problèmes de violence, nous étions accompagnés par une psychologue scolaire elle aussi très investie. Contente de lire qu’aujourd’hui, tout se passe très bien.
Bonjour, très étonnée de lire que cette école avait mauvaise réputation...j’y ai travaillé 5 ans de 1995 à juin 2000. Sous la direction d’un directeur très investi, d’une équipe pédagogique hors paire, il y avait des projets innovant, une association de parents d’élèves enthousiast, et pas de problèmes de violence, nous étions accompagnés par une psychologue scolaire elle aussi très investie. Contente de lire qu’aujourd’hui, tout se passe très bien.
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Je suis étonné du dernier paragraphe de la partie 1 qui marque une défiance par rapport aux projets territoriaux en matière d’éducation. L’interaction entre l’Ecole et les acteurs des territoires autour de l’acquisition de savoirs, savoir-faire, savoir-être, est ignorée.
En tout état de cause, merci pour ce texte.
PS : je vais essayer de me libérer pour cette fin d’après-midi
J’ai été très étonnée de lire ce texte très inégal avec des paragraphes très pertinents et des affirmations dogmatiques facilement démontables qui ont un impact négatif pour la lutte contre les inégalités sociales et territoriales.
Le dernier paragraphe (2- L’avenir) m’a semblé extrêmement pertinent, à l’exception de la scolarisation à 2 ans qui fait débat chez les spécialistes du développement du très jeune enfant à cause d’un risque de générer une acceptation de l’échec, alors perçu comme normal. L’UNESCO préconise une scolarisation débutant avant 4 ans.
Pour le reste du paragraphe 2, en effet, il est absolument nécessaire de fonctionner en réseau avec toutes les entités concernées. Il convient d’avoir des moyens adéquats et une politique de formation et d’accompagnement des personnels « de manière à accroître leur possibilité de prise en compte des difficultés des élèves issus des milieux populaire face au savoir scolaire. »
Pour rendre ce texte acceptable, il conviendrait de supprimer les deuxième et troisième niveaux de contexte qui sont en décalage avec la réalité.
Certaines affirmations ont un impact négatif sur la lutte contre les inégalités ou sont inexacts :
– Affirmation inappropriée 1 : Il est de bon ton de déclarer que le ministre ne veut enseigner que les fondamentaux chaque fois qu’un ministre déclare vouloir mettre son attention sur le bon apprentissage de la lecture, la capacité d’écrire sa pensée, et la capacité de donner du sens à la multiplication. Il s’agit d’un jeu de pouvoir délétère, car vouloir améliorer la maîtrise des fondamentaux ne veut pas dire diminuer les activités d’ouverture d’esprit et de connaissance de la société (qui peuvent déclencher l’envie d’apprendre et vont faciliter l’orientation). L’acquisition d’un niveau minimal en fin de primaire sur les fondamentaux est très fortement corrélé avec la réussite d’études académiques ensuite.
– Affirmation inappropriée 2 : La mesure de la fluence en lecture (très nuisible pour l’apprentissage de la lecture) n’est pas liée à l’idéologie de l’esprit de compétition. Elle est nuisible car l’enfant utilise sa charge mentale sur la mise en forme de ce qu’il lit, non pas sur le sens de ce qu’il lit. Or pour bien apprendre, il est fondamental que dès les premiers apprentissages, l’enfant utilise sa charge mentale pour chercher le sens de ce qu’il lit.
– Affirmation inappropriée 3 : L’incapacité de l’école à se réformer ne provient pas du fait que nos dirigeants viennent de l’école privée. Elle provient aujourd’hui de l’idéologie néo-libérale de la Macronie, mais également - et ce depuis 30 ans- d’un accord tacite entre la technostructure de l’éducation nationale, et ceux qui définissent le politiquement correct sur l’école à gauche. Le consensus construit autour de ces d’intérêts particuliers a pour conséquences directs et prouvables d’entraver la réussite des enfants de milieux populaires. Les deux sociologues émérites les plus souvent cités à gauche, y participent activement. Par exemple en invisibilisant le rôle des psychologues cognitifs spécialisés dans l’enfance, et l’adolescence alors que leur apport pour comprendre ce qui empêche les enfants d’apprendre est décisif. (Ces derniers ont été oubliés dans votre document. Qui vous a incités à les enlever ?)
– affirmation inappropriée 4 : Le refus de la compétition et la collaboration sont la dernière « martingale » à la mode pour réformer l’école. Il faut éduquer les enfants à l’empathie et ce dès le plus jeune âge. Il est utile d’avoir une ou deux fois par an, des activités pour apprendre le travail collaborative (qui demande plus de temps, plus d’énergie de préparation, mais qui peut permettre -s’il est bien mené et que la finalité du projet a du sens- à une meilleure solution). Demander à un élève qui a acquis une notion, de l’expliciter à un élève qui est en cours d’acquisition est une bonne pratique. Cependant, la collaboration n’est pas un concept magique. L’apprentissage de compétences et l’ancrage de connaissance est avant tout une démarche personnelle (L’épistémologie constructiviste nous l’enseigne). Lorsqu’on donne une tâche collective à un groupe à 3 élèves, souvent seul le plus performant travaille ; les autres regardent. Dans la vie sociale, la compétition existe : pour trouver un travail ou pour un logement. Il faut donc apprendre aussi aux enfants la compétition choisie, l’éthique dans les compétitions et l’acceptation de l’échec.
– affirmation inappropriée 5 : L’impact des réseaux sociaux et de l’existence de chaines de télévision ayant une ligne éditoriale réactionnaire, n’est pas celui décrit dans l’élément de contexte 3. Les polémiques artificielles entre le « prêt-à-penser de gauche » et ceux qui avaient idéalisé l’école d’autrefois, existent depuis 30 ans et ces joutes oratoires - qui fonctionnent comme des matchs de catch- n’ont pas vraiment changé depuis les réseaux sociaux. A côté des nostalgiques de l’école à l’ancienne idéalisée et la « bonne parole sur l’éducation dite de gauche », est apparue une troisième voie, basée sur le pragmatisme et la rigueur dans l’utilisation des résultats de recherche. (Exemple les stylos rouges, des vidéos d’enseignants engagés, et certains blogs). Un paradigme alternatif a émergé et il est en train de gagner en crédibilité. L’association Nos Services publics, s’est clairement appuyée sur ce nouveau paradigme quand elle a construit son projet.
Comment articuler ce texte, dont j’approuve les termes, avec la remise en cause actuelle des finalités d’un système éducatif qui reste finalement aussi implacablement pénalisant pour les enfants de milieu populaire ?
Je renvoie ici :
– aux propositions du CICUR
– à l’extension considérable du concept de Compétences psychososociales (CPS)
– à l’ouvrage sur l’emprise scolaire de François Dubet et Marie Duru-Bellat
– à la prochaine conférence de consensus du Cnesco sur les nouveaux savoirs et nouvelles compétences des jeunes.