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Laïcité : la question des abayas et qamis à l’école (Le Monde, Le Figaro)

5 octobre 2022

Les abayas et les qamis sont-ils des « signes religieux ostensibles » à l’école ? Les chefs d’établissement veulent des « consignes claires »
Ces robes et tuniques longues sont portées par de plus en plus d’élèves, sans que principaux et proviseurs sachent si elles sont prises en compte par la loi de 2004.

[...] Une note envoyée mi-septembre par le pôle « valeurs de la République » du ministère de l’éducation nationale aux recteurs, dont Le Monde a eu copie, vise à apporter « une réponse unifiée » à cette interrogation. Sans satisfaire, pour l’heure, les chefs d’établissement qui en ont eu connaissance.

Ce courrier rappelle les principes édictés par la loi de 2004 et le vade-mecum de la laïcité, ainsi que la jurisprudence en vigueur. Une volonté de clarification alors que « les élèves et parfois leurs familles dénient fréquemment toute dimension religieuse au port de ces tenues mettant en avant leur caractère culturel ».

« Notre réponse est et sera ferme »
Si le voile ou la kippa « manifestent ostensiblement par leur nature même » une appartenance religieuse, un signe ou une tenue « qui ne sont pas par nature des signes d’appartenance religieuse » peuvent le devenir et être interdit « au regard du comportement » de l’élève. Abayas et qamis appartiennent à cette seconde catégorie. Parmi les éléments d’appréciation à prendre en compte pour caractériser ce signe ostentatoire ou non : le fait que la tenue soit portée de manière régulière, « la persistance du refus de l’ôter », de même que « le fait qu’il s’agisse de tenues traditionnelles portées lors de fêtes religieuses ».

Extrait de lemonde.fr du 04.10.22

 

L’école désemparée face aux vêtements islamiques
DÉCRYPTAGE - Sujet tabou il y a quelques mois, le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye reconnaît désormais une augmentation du port des abayas et des qamis.

« Il est vrai que depuis un an, le nombre de signalements relatifs à des tenues, disons islamiques, augmente. Il y a le fameux phénomène des abayas. » Ce mardi matin sur France 2, le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, s’est décidé à aborder un sujet encore totalement tabou il y a quelques mois. Celui du port des abayas, ces longues robes islamiques, et dans une moindre mesure des qamis, leur pendant masculin, qui s’impose peu à peu comme un phénomène bien réel dans les établissements scolaires. En attendant des données chiffrées qui devraient être rendues publiques mi-octobre.

Un phénomène qui « peut être en effet sous-tendu par des agitateurs professionnels, qui ne veulent ni de bien à l’école, ni de bien à la République. Nous ne sommes pas naïfs là-dessus. Il s’agit d’appliquer fermement la loi de 2004 », a ajouté celui qui, en juin, affichait la prudence et la nécessité d’« évaluer à l’échelle nationale » ce phénomène dont les médias s’étaient faits l’écho. À l’époque, plusieurs…

Note Ce titre fait la Une du Figaro et est complété par 5 articles

Extrait de lefigaro.fr du 05.10.22

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