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Etude de la Depp. Rémi Brissiaud : Sur la baisse en calcul au CM2, en réponse à Jean-Paul Fischer

11 avril 2019

Rémi Brissiaud : Sur la baisse en calcul au CM2, en réponse à Jean-Paul Fischer

Il faut remercier le Café Pédagogique de publier des analyses différentes de la récente note de la DEPP. Il est en effet impératif de s’interroger sur les raisons de l’effondrement des performances en calcul des écoliers français entre 1987 et 2017 et il faut espérer que, suite à cette note, l’école profitera de débats analogues à ceux qui ont précédé les programmes 2015 et qui ont largement contribué à façonner leur contenu.
Cependant la contribution de Jean-Paul Fischer, sur le Café Pédagogique du 9 avril, peut être source de confusions chez les professeurs des écoles. Suite à son texte, plusieurs questions méritent d’être posées : 1°) Les quelques faiblesses méthodologiques de l’étude de la DEPP changent-elles radicalement les conclusions qu’il convient d’en tirer ? 2°) La recherche « Arithmétique et Compréhension à l’École élémentaire » (ACE), dont Jean-Paul Fischer est l’un est principaux animateurs, recommande-t-elle l’enseignement du comptage-numérotage ? Nous verrons que non, tout au contraire. 3°) La nouvelle note de la DEPP donne-t-elle des arguments supplémentaires en faveur du rejet de l’enseignement du comptage-numérotage ? Nous verrons que oui.

Extrait de cafepedagogique.net du 10.04.19.

 

Jean-Paul Fischer : Sur le déclin des performances en calcul

Premier auteur français d’une thèse de Didactique des mathématiques et professeur émérite de l’Université de Lorraine, Jean-Paul Fischer relativise la portée de la dernière étude de la Depp sur 30 ans de résultats en calcul en Cm2. " Tout cela concourt à voir l’étude de la Depp non pas comme une évaluation de la qualité de l’enseignement scolaire mais plutôt comme une comparaison d’intérêt historique. J’attribue alors la décrue des résultats entre 1987 et 2017 à des causes multiples (aussi sociologiques, dont je n’ai pas parlé) dont l’addition, la conjugaison et l’interaction m’échappent en grande partie. Parmi ces causes, je ne rejette pas totalement celle de l’influence des programmes scolaires."

Extrait de cafepedagogique.net du 09.04.19

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