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Pour nous, journalistes de l’AFP à Bobigny, chargés de la couverture de la Seine-Saint-Denis, ces drames sont une figure imposée. Une, deux ou parfois trois fois par mois, le jour se lève et nous apprenons qu’un jeune homme est mort ou a été grièvement blessé, par arme à feu, dans un « quartier sensible » du département. Des faits-divers récurrents qui, chaque fois, nous confrontent aux limites de notre métier. Quelles sont nos sources ? Que peut-on raconter, dans l’urgence, sans trahir la (...)