Excellentes propositions qui encouragent l’espoir et le dynamisme :-)
Une petite remarque cependant ; ce ne sont pas les parents qui sont co-éducateurs, les parents sont les éducateurs principaux de 0 à 18 ans, et sont sanctionnables pénalement et socialement s’ils n’assument pas ce rôle. De plus les parents assument seuls l’éducation de leurs enfants dans des domaines non pris en charge par l’Education Nationale.
Il me semble que l’Education Nationale doit veiller à soutenir les parents dans leur rôle éducatif, et empêcher qu’ils se sentent démissionnés. Ceci ne se fera pas en organisant des formations à l’aide à la parentalité, comme on l’entend parfois, mais plutôt de façon très simple, en ayant recours par exemple à la "pédagogie explicite" (expliquer ce qu’on fait et pourquoi) à destination des enfants et des parents. En effet face à un adolescent rebelle, un parent qui n’a aucun élément de la part de l’enseignant peut difficilement soutenir la position de l’école. Or de nombreux parents sont réellement et sincèrement demandeurs d’outils et de communication de la part des enseignants. :-)
ça veut dire quoi pour vous collège qui tourne ?....des élèves qui ne savent pas lire et pas écrire...en 4ième ou en 3ième !!!
Il s’avère cependant que de légers petits problèmes de financements apparaissent d’ors déjà et que des sessions d’Ecole ouverte disparaissent sans préavis : c’est le cas aujourd’hui pour le collège Debussy à Aulnay sous BOis où, à une semaine de la session de Pâques, pour laquelle les intervenants ont travaillé à la mise en oeuvre de fiches péda, d’activités et de sorties culturrelles sont annulées sans autre forme de procès que l’annonce que la disparition de 8 jours d’école ouverte d’ici l’été en raison d’un manque de moyens...
C’est d’autant plus ridicule que la lettre "L’Education prioritaire" n° 18 d’avril, mentionne le dispositif de Debussy comme exemple avec un exhautif détail des jours d’ouverture !!!
C’est d’autant plus fort que l’une des mesures phares de la réforme De Robien porte sur le développement du hors temps scolaire et des sessions d’Ecole Ouverte pendant les vacances scolaires dans les EP 1, dont au passage Debussy fera parti.
Laissons de côté la goujaterie avec laquelle on annihile le travail de préparation des intervenants enseignants dont je fais parti depuis le début de cette action à Debussy (4 ans) et que je trouve extraordinaire et épanouissante pour tous les protagonistes et soulignons une fois encore l’ineptie de réformes qui n’ont pas les moyens de leur politique, mais qui portent beau médiatiquement.
Ou comment faire pour dégouter encore plus les enseignants qui s’investissent dans les zones difficiles... Quel dégoût j’ai ce soir pour ce que fait le Ministère, de l’Education Nationale.
à perdre ? Peut-être pas grand chose si ce n’est encore un peu plus de désespoir de voir que contrairement à votre idée, ce n’est pas du tout ce qui se passe chez nous : aucune consultation, un projet inconnu rédigé par le pincipal et l’Ia sans nous demander ni notre avis ni si on avait d’autres idées... et aussi peu d’espoir d’avoir un de ces postes car le principal et le rectorat disposent et que ce ne sera pas possible en gardant ma classe de CE2 même à 1/2 temps puisque ce temps d’enseignement ne peut pas être dans une seule école : la mienne dixit le rectorat !!! et chez vous ?
comme c’est délicat, cet amalgame permanent entre "syndical" et "immobiliste"... Je ne rentre pas dans la polémique, mais franchement, l’appariement me semble discutable...
Dans mon académie, entre le Recteur et les délégués du personnel, en ce qui concerne la connaissance de la réalité de terrain, des problèmes à analyser et des propositions pour avancer, il n’y a pas photo... A part les économies de la LOLF pour arriver à boucler l’année, je ne vois pas ce le rectorat "pilote" en matière d’ambission de réussite des élèves...
OK pour la confusion entre minimum et maximum mais pour le reste ... Je faisais bien remarquer par mon message que notre Rectorat ne prendra pas SA responsabilité car ce que j’écris n’est pas une liste de réactions syndicales prônant l’immobilisme MAIS la réalité locale, issue du groupe de pilotage acdémique sous la présidence même du Recteur, contre laquelle notre bonne volonté se heurte !
Quand au seul "changement de vocabulaire", je crains qu’on n’ait pas la même définition du mot "substitution". Chez nous, le Contrat de réussite a permis de conserver des postes ces 2 dernières cartes scolaires et notre IA a jubilé en nous annonçant qu’il fallait s’en débarrasser !
Quand aux IPR volontaires, nous avons travaillé hier avec celui à qui nous avons demandé de nous "parrainer", car c’est ainsi que ça fonctionne ici !!!
Bien sûr, cette loi ouvre des possibles mais que le confort d’un bureau ou d’un rêve d’idéal ne fasse pas oublier les réalités de terrain !!!
Combien de directeurs pourront garder leur direction de Zep et la coupler avec un de ces postes ?
Combien de maîtres spécialisés pourront continuer à l’être et le coupler avec un de ces postes ?
Combien d’enseignant du 1er degré pourront rester dans leur école et le coupler avec un des ces postes ?
Vraiment je souhaiterais pourtant pour la réussite des élèves que ce soit possible, mais je crains qu’une fois encore on empêche ces spécialistes investis dans leur école de cumuler ?
Non...le texte parle de demi service maximum :" Il ne pourra pas comporter un service d’enseignement supérieur à un mi-temps devant des classes constituées..."
et les enseignants peuvent être issus du 1er ou du 2nd degré : "ces postes seront ouverts à tous les professeurs des premier et second degrés..."
C’est au terrain de profiler les postes, par le projet... ensuite si le rectorat ne propose que des enseignants du 2nd degré, cela devient sa responsabilité... C’est donc essentiel de faire remonter exactement ce dont le réseau a besoin...
Pour les assistants péda et pour les infirmières je ne sais par trop, mais nulle part je lis que les IA IPR doivent être volontaires !!! il ne manquerait plus que cela...
et enfin je ne lis pas non plus que les contrats de réussite sont caduques en EP1, je lis qu’ils deviennent des CAR en EP1 et des COS sur le reste de l’’éducation prioritaire... : "Elle est formalisée dans les réseaux « ambition réussite » par un « Contrat Ambition Réussite » et dans les « réseaux de réussite scolaire » par un « Contrat d’Objectifs Scolaires ». Ces contrats se substituent aux contrats de réussite scolaire, dès à présent pour les réseaux « ambition réussite » et au plus tard à la rentrée 2007 pour l’ensemble de l’éducation prioritaire."
J’analyse ça, plus comme un changement de vocabulaire destiné à faire prendre la mesure des particularités du label "ambition réussite" par rapport au reste de l’EP... de même que les réseaux changent visiblement de nom, RAR et RSS...
Bref, je lis beaucoup de possible et je ne vois pas trop ce qu’il y aurait à perdre... non ? si ? Je regrette seulement la précipitation dans laquelle on bosse...
Bonjour,
Je ne suis pas d’accord...les postes supplémentaires devant être profilés en fonction du projet, qu’est ce qui empêche les équipes de demander tel ou tel profil...? Il est seulement écrit que le temps de service devant des classes constituées ne devra pas être supérieur à un mi-temps... en dehors de cette limitation -justement pour que ces collègues conservent un temps d’enseignement en classe, qu’ils "mouillent aussi le maillot" et ne soient pas "déconnectés de la réalité du terrain"- tout est donc possible...
A chaque réseau, en responsabilité, de forger un projet qui réponde à ses besoins, sans ce préoccuper d’autre chose...puis aux autorités académiques, en responsabilité, d’octoyer les moyens dont ils disposent en regard... Ensuite chacun s’ajuste... enfin cela serait logique, car tous les projets ne vont pas se valoir et les moyens ne sont pas infinis.
Je crois donc que chacun à son niveau, nous avons un rôle à tenir...l’intérêt des enfants de nos établissements est en jeu... Il faut donc vraiment oser et ne pas trop anticiper sur les réponses que l’on pourrait obtenir en terme de moyens et d’affectation de ces moyens...
Chez nous, (et dans le texte aussi si je lis bien) obligation de demi-services au moins en classe. Mais par contre, pas de 1er degré car le Rectorat avoue avoir trouvé là une aubaine pour "caser" un surplus de postes 2nd degré.
Pas d’assistants péda non plus puisqu’il faut les reprendre aux lycées et que ceux ci refusent (et tant mieux).
Pas d’infirmière car aucune n’a été recrutée.
Pas d’IPR car pas de volontaires.
Pas de décharge pour que les directeurs fassent vivre le conseil exécutif mais suppression d1/2 poste de coordo sur 3.
Pas d’avantage de carrière et même perte car actuellement, un prof d’ecoles gagne 1/2 point de barème dès la 1ere année et non au bout de 5 ans comme dans la loi !
Enfin, je trouve déplorable de rendre caduque les Contrats de réussite en EP1 : pas d’évaluation, pas de rapport aux partenaires, travail de fourmi des enseignants pour le faire vivre balayé sans raison... Comment faire accepter l’intérêt d’une nouvelle contractualisation ?
bonjour, c’est rigolo de lire qu’un parent d’élève se nomme Didier Ardin.Qu’il se mette en contact avec moi.
Didier ARDIN
didier.ardin@wanadoo.fr
un peu, beaucoup... de poudre aux yeux concernant les avantages concédés aux enseignants du 1er degré : la note même plus régulière ne permet en aucune manière de garantir un passage au choix systématique car ce passage tient aussi compte de l’ancienneté et donc à moins d’avoir des notes du style 24/20 impossible de passer chaque fois au choix ! Quant à l’accès à la hors classe là aussi on berne les collègues, chaue IA n’augmentra pas le nombre de collègues de zep promouvable en se réfugiant derrière le point (1) qui existe au barème national d’accès à la HC pour le 1er degré (rappel échelon x 2 + note + 1 point) : les seuls promus seront donc toujours et seulement les 11e échelon !!!
Malheureusement on s’oriente avec ces 1000 postes supplémentaires vers de nouveaux moyens qui ne correspondent pas forcément aux besoins, ainsi là où on aurait pu avoir des demi-décharges de service (ex 2 collègues du 1er degré) qui satisfont deux fois plus les équipes : on impose un poste entier non fractionnable donc encore qq qui sera déconnecté de la réalité du terrain c’est à dire des collègues qui eux au quotidien "mouillent le maillot" dans leur école ou établissement et je pense notamment aux directeurs d’école qui impliqués dans leur zep ne voudront pas lacher leur école pour un poste détaché 2e degré mais auraient pu avec 1/2 décharge supplémentaire apporter réellement leur connaissance et leur investissement pour la zep, les élèves, l’institution... dommage...
voir le débat en cours sur le forum "le classement des établissements "Ambition Réussite" (validité ou non des critères, transparence, justification ou non du non-classement de certains établissements, évolution des moyens selon le classement ou non.....)
Dans mon département, 1 réseau ambition réussite, 2 postes 2nd degré, 1 poste 1er degré ( recrutement PE )