Bonjour à toutes et tous,
En poste depuis 2 ans dans un lycée pro, nous sommes trois médiateurs, et nous nous permettons d’intervenir.
En effet, certains M.R.S, font part de leur désarroi quant aux missions confiées qui sont bien faibles.
Quant à nous, nous avons la chance d’être dans un établissement, ou nous avons été intégrés de la meilleure façon qui soit, même si dans les débuts ce fût difficile avec certains personnels. Malgré ces contraintes, nous avons pu assurer du mieux nos diverses missions (suivi de l’absentéisme, tutorat, participation aux cellules de veilles et autres réunions). Quant à l’absentéisme, nous sommes régulièrement en contact avec les parents d’élèves et cela se passe très bien.
Nous participons aux réunions mais y intervenons également, et nos paroles sont prises en compte, et les équipes nous font confiance.
Nous avons cette chance d’être dans un établissement favorable à notre présence. Notre deuxième année, à mieux commencée que la première, car une certaine confiance s’est instaurée avec les différents personnels (enseignants, élèves et parents, COP, A.S, Infirmière, CPE et Direction), le terme Médiateur, révèle bien les changements survenus avec ces différents personnels.
Cependant, nos regrets quant à ce poste, sont dus au gouvernement et ce pour plusieurs motifs. Tout d’abord, pour pouvoir exercer nos missions au mieux, dans l’intérêt des élèves, il aurait été préférable que nous soyons présent plus souvent au sein de l’établissement (35h), et ce car il nous faut nouer des relations de confiance avec ceux-ci et en 20h il est difficile d’être disponible pour eux en permanence.
Ensuite, malgré une baisse du taux d’absentéisme non négligeable depuis notre arrivée (hormis mouvement de grève), le gouvernement prend la décision sauf information non parvenue, que nous disparaissons à la fin de l’année scolaire. Par ces motifs, nous ne comprenons pas vraiment notre gouvernement, car sur ces critères, il est de mesure de se demander si la création de ce poste l’a été pour l’éducation. De plus, la majorité des MRS, étaient au chômage à leur entrée en poste, et 2 ans plus tard on y les renvoi, de quoi se poser des question : Education de nos enfants ou Tour de magie du Gouvernement pour faire baisser les stats ?
Nous pensons avoir fait le tour de la question,