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Vincent Peillon : la réforme des rythmes scolaires est "une mesure cen­trale de notre lutte per­ma­nente pour réduire les inéga­li­tés du sys­tème sco­laire". Phlippe Meirieu : "mais le risque est d’introduire des inégalités territoriales"

30 août 2013

[...] "Le pro­blème fran­çais, c’est que beau­coup de nos élèves qui arrivent au col­lège ont des pro­blèmes concer­tant les appren­tis­sages fon­da­men­taux", a ajouté le ministre, "il faut donc que nous met­tions le paquet en termes de moyens et de péda­go­gie" et un enfant "apprend mieux" en tra­vaillant le matin qu’en fin d’après-midi.

La réforme per­met aussi d’offrir aux enfants, en par­ti­cu­lier de milieux modestes, des acti­vi­tés péri­sco­laires. Avant, "20% seule­ment étaient accueillis dans des acti­vi­tés orga­ni­sées par les com­munes". Avec la réforme, "c’est 80% des enfants de France" qui pour­ront en bénéficier.

Les acti­vi­tés que "nous met­tons en place — je ne peux pas les rendre obli­ga­toires — doivent être gra­tuites et c’est pour cela que nous y avons consa­cré des moyens", a dit le ministre, rap­pe­lant la contri­bu­tion de l’Etat et des caisses d’allocations familiales.

Au total, cela fera "140 euros par enfant dans les com­munes en dif­fi­culté" qui sautent le pas dès cette ren­trée 2013.

Extrait de vousnousils.fr du 29.08.13 : La réforme des rythmes scolaires, outil de lutte contre les inégalités

 

Pour 4.000 maires, c’est avant tout la rentrée de mise en place de la réforme des rythmes scolaires avec trois heures d’activités périscolaires par semaine à organiser. Pour les 20.000 autres maires qui ont une ou plusieurs écoles dans leur commune, une année scolaire de négociations se profile...

[...] Le ministre de l’Education nationale continue de réfuter l’idée que cette réforme des rythmes scolaires amplifierait les inégalités entre les élèves des communes ayant les moyens de les organiser et celles qui ne les auraient pas. "Mais qui se souciait de ce que faisaient les enfants le mercredi matin ? La cage d’escalier, la livebox...", s’impatiente-t-il, rappelant que d’une commune à l’autre, les budgets pour les affaires scolaires varient actuellement de 1 à 10 et que les centres aérés n’accueillent le mercredi matin que "20% des enfants pour des activités payantes", alors que les activités périscolaires générées par la réduction de la journée de classe devraient concerner à terme 80% des enfants.

Extrait de localtis.info du 29.08.13 : Rentrée des classes 2013 : la première rentrée de la refondation

 

Voir le passage du dossier de presse de Vincent Peillon sur les rythmes scolaires

 

Pour Philippe Meirieu, spécialiste de l’éducation et de la pédagogie, professeur des universités en sciences de l’éducation, cette réforme « réaffirme les valeurs républicaines de l’école »

P.M. : « L’idée d’alléger la journée d’école pour permettre à l’enfant de pratiquer des activités sportives et culturelles me semble bonne. Mais le risque est d’introduire des inégalités territoriales. Les activités périscolaires prévues après les heures d’école sont à la charge des municipalités. Quid des municipalités rurales isolées, quid des villes qui ont peu de tissu associatif pour gérer les activités des enfants ? L’offre ne sera pas la même pour tous les écoliers. Pour l’instant, seuls 22 % des classes expérimentent ce dispositif. Je souhaite qu’un véritable bilan soit fait après le 1er trimestre afin de corriger les inégalités si elles sont constatées. »

Extrait de la-croix.com du 02.09.13 : Philippe Meirieu : la réforme des rythmes scolaires risque d’introduire des inégalités

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