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« Un simulacre de démocratie.
» C’est en ces termes
sans concession que le 16
novembre, Marion Lepresle, adjointe au
maire en charge de l’éducation, a claqué
la porte de la consultation nationale lancée
par le ministère de l’Éducation nationale
sur les rythmes scolaires. Un
débat lancé dans la précipitation, selon
l’élue, comme l’avait été la décision gouvernementale
de supprimer l’école le samedi
matin en mai 2008.
Cette réforme
avait entraîné la suppression du dispositif
d’aménagement du temps scolaire
(ATS), piloté par la ville. « La municipalité
a dû reclasser les coordonnateurs ainsi
que les animateurs qui s’étaient retrouvés
sans emploi du jour au lendemain,
rappelle l’adjointe. Nous avons aussi dû
transformer les emplois du temps de
l’ensemble du personnel qui intervient
dans les écoles et en structure périscolaire...
Et aujourd’hui, deux ans après, on
nous propose de tout rechanger »
« Il y a fort à parier que ce n’est pas parce que la semaine de quatre jours
est mauvaise pour les enfants que le ministère souhaite débattre. C’est plutôt
pour réduire le nombre de postes ou pour faire payer aux collectivités le coût
du temps libéré pour les enfants. »
Extrait de amiens.fr le 31.12.10 : La ville dénonce le débat sur les rythmes scolaires