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Partenariat prévu d’écoles d’ingénieurs avec 24 lycées en ZUS

23 avril 2005

Extrait du « Figaro » du 23.04.05 : des écoles d’ingénieurs s’ouvrent aux défavorisés

Fidèles à leur engagement pris en janvier dernier, lors de la signature d’une charte avec le gouvernement sur « l’égalité des chances », les grandes écoles commencent à se rapprocher des étudiants défavorisés. Les démarches de Sciences po puis de l’Essec ont aussi conduit les établissements à s’interroger sur la diversification de leur recrutement.

Hier, onze écoles d’ingénieurs télécom ont dévoilé le partenariat qu’elles entendent mettre en place avec vingt-quatre lycées situés en zone urbaine sensible (ZUS). En association avec SFR-Cegetel, elles offriront un soutien aux diplômés d’un BTS (bac + 2), scolarisés dans ces établissements, pour les aider à préparer pendant un an les concours d’entrée aux écoles d’ingénieurs. Les jeunes sélectionnés peuvent ainsi espérer des carrières de haut niveau dans les métiers des technologies de la communication.

André Mesa, professeur dans une classe prépa à Nogent-sur-Marne, estime l’idée intéressante : « Avec un BTS, nos élèves peuvent déjà travailler. Les engager à faire une année de plus pour obtenir un diplôme plus valorisé est difficile. Lorsqu’ils sont issus de familles défavorisées, une école d’ingénieur leur paraît hors de portée », indique-t-il. Dans le cadre du programme présenté hier à l’école d’ingénieurs ENSEA de Cergy-Pontoise, en présence des ministres Nelly Ollin et François Fillon, un « tuteur » épaulera l’élève tout au long de son parcours. Une fois admis en école d’ingénieur, ce dernier bénéficiera d’une bourse annuelle de 1 500 euros qui complétera les éventuelles bourses publiques dont il peut bénéficier par ailleurs.

Enfin, à l’issue de sa formation, il sera accompagné dans sa recherche d’emploi ou recevra éventuellement une aide à la création d’entreprise. Une centaine de jeunes seront ainsi encadrés chaque année. « Pour des raisons culturelles ou financières, certains n’osent gravir la marche supérieure qui les conduira vers une formation d’excellence et une carrière prometteuse. C’est à cet instant qu’il faut tendre la main ! Ceux qui la saisissent (...) travaillent, et, au final, constituent des modèles de réussite », a expliqué François Fillon en dévoilant le projet.

Marie-Estelle Pech

 

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