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Forum du PS sur la sécurité. François Rebsamen propose le dépistage précoce des difficultés scolaires, particulièrement en ZEP. Le texte des 22 propositions. Pour l’école, des "tuteurs référents" et des "internats pédagogiques renforcés"

17 novembre 2010

Un "pacte national de protection et de sécurité publique"

Aux critiques qui accusent le PS d’angélisme, Martine Aubry, dans une tribune du Monde, reconnaît que la gauche n’a « pas dit, ni suffisamment assumé » ce qui était fait sur le terrain (îlotage, contrats locaux de sécurité, adjoints de sécurité ).

 

Elle propose également la mise en place de « zones de sécurité prioritaire », qui, sur le modèle des zones d’éducation prioritaire, concentreraient les moyens policiers et ceux de « lutte contre l’économie souterraine ».

Extrait de nordclair.fr du 16.11.10 : Aubry lance l’offensive sur la sécurité

 

Que propose le PS pour améliorer la lutte contre la délinquance ?

 D’abord la prévenir, en dépistant dès la petite enfance les premières difficultés scolaires. Cela doit commencer très tôt, à l’école maternelle. Il faut agir dès le premier signe de décrochage pour éviter que la spirale de l’exclusion ne s’enclenche. Cela suppose de renforcer les équipes pédagogiques. Dans les zones d’éducation prioritaire, un enseignant ne devrait pas avoir plus de 15 élèves par classe. Il faut aussi mieux accompagner les familles, responsabiliser les parents et les sanctionner le cas échéant, mais certainement pas en leur coupant les allocations, ce qui reviendrait à les priver des moyens d’élever leurs enfants !

Extrait de nouvelobs.com du 16.11. 10 : François Rebsamen : Nous rétablirons l’ordre

 

Martine Aubry : Il n’y pas de justice véritable sans sécurité

Lire la tribune dans lemonde.fr du 17.11.10

 

Lire les 22 propositions du PS : page 3, celles concernant l’école

1. Permettre à l’école de jouer son rôle de
prévention de la délinquance

L’école est le lieu de l’éducation à la citoyenneté,
à la laïcité, à la tolérance, au respect des
autres, des règles communes et de notre
environnement. Si elle doit, autant que possible,
rester un lieu à l’écart, consacré au savoir et à
l’apprentissage, c’est en oeuvrant pour l’égalité
scolaire et la réussite de tous que l’école
participera à la construction d’une société moins
violente.

C’est le sens de l’ensemble de nos mesures en
faveur de la réussite scolaire : scolarité précoce,
école primaire renforcée, amélioration de
la transition vers le collège, généralisation
du soutien et des études supervisées par
des enseignants…
En complément, nous créerons, par exemple,
un tuteur référent spécialement dédié à
la lutte contre l’exclusion scolaire. Désigné
par le service d’aide sociale à l’enfance saisi
par le chef de l’établissement il coordonnera
l’action des différentes structures, institutions
et personnes qui interviennent auprès d’un
élève exclu définitivement d’un établissement
et veillera, en lien avec l’inspecteur
d’académie, à la réaffectation de l’élève à un
nouvel établissement.

Nous ouvrirons des internats pédagogiques
renforcés à partir du CM2 et du collège
pour les élèves en situation de rupture.
L’inscription en internat sera proposée aux
familles pour protéger leur enfant. Il offrira un
encadrement pédagogique renforcé donnant
une large part aux pratiques culturelles et
sportives. L’objectif sera d’ouvrir deux internats
pédagogiques renforcés par département.

Pour prévenir les violences et protéger les
jeunes, nous transférerons aux conseils
généraux l’intégralité de la médecine
scolaire. Ils disposeront ainsi d’un appareil
cohérent de prévention et de protection
de l’enfance et de la jeunesse. Cette réforme
devrait ainsi aboutir à la généralisation des
« cellules de veille éducative », susceptibles
d’intervenir par exemple dès que des troubles
du comportement sont repérés chez de
jeunes enfants ou que des cas chroniques
d’absentéisme scolaire sont signalés.

Pourraient aussi être instituées des mesures
d’« Aide éducative à domicile (AED) jeunes
majeurs », en vue de soutenir les parents

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