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La convention "Egalité réelle" du PS (texte définitif) et l’éducation prioritaire : des aides par établissement, 20 élèves maximum par classe en ZEP...

12 novembre 2010

Le texte final de cette convention, adopté par le Conseil national le 9 novembre, sera soumis au vote des militants le 2 décembre 2011.

Ci-dessous le passage (page 14) concernant l’école et le territoire (les passages en gras sont dans le texte original) :

c/ Une école plus juste sur tout le territoire

Alors qu’elle devrait être le lieu de la socialisation, l’école symbolise la société de l’entre soi et les conditions
d’études diffèrent profondément en fonction de la localisation de l’établissement, du public accueilli et à travers le
jeu des options et des classes de niveau. Pourtant, les études internationales sont claires : les systèmes éducatifs
les plus efficaces (Finlande, Canada, Australie…) combinant réduction des inégalités et niveau de formation élevé
pour l’ensemble de la population, sont ceux dans lesquels les processus de différenciation des parcours sont les
plus tardifs.

Donner vraiment plus aux écoles et établissements scolaires qui en ont besoin

Les dispositifs de l’éducation prioritaire ne parviennent plus à combler de façon significative les écarts entre les territoires. Pire, la Cour des comptes a montré que les dépenses réelles par élève étaient souvent très inférieures en ZEP à ce qu’elles sont dans les établissements favorisés.

Parallèlement la droite a multiplié les mesures visant à extraire les meilleurs élèves des zones en difficulté (internats d’excellence, espoir banlieue), en abandonnant tous les autres dans un dénuement inacceptable. Il faut désormais sortir du saupoudrage et
mettre en place une différenciation de la dotation non par dispositif mais par établissement, en fonction des catégories sociales et scolaires des jeunes accueillis
. Ces contrats pluriannuels permettront le
développement d’initiatives innovantes pour lutter contre l’échec scolaire et la violence.

Les taux d’encadrement des établissements seront sensiblement augmentés, permettant de développer des pédagogies adaptées
aux besoins. La baisse du nombre d’élèves par classe, là où cela est nécessaire, en sera une des modalités : une vingtaine d’élèves en « classe entière » est un maximum.

Il faudra surtout permettre à ces établissements de disposer de suffisamment de moyens en heures d’enseignement pour multiplier les petits groupes, faire intervenir un deuxième enseignant dans la classe et plus généralement, assouplir le carcan souvent
trop rigide du « groupe classe ».

Par ailleurs, la France a la triste spécificité d’envoyer les enseignants les plus jeunes dans les classes les plus difficiles. Pour stabiliser les équipes et inciter les enseignants aguerris, et surtout motivés, à exercer
dans ces zones, l’organisation du service comprendra plus de temps pour le travail en équipe,
à côté de primes salariales et d’avancements de carrière substantiels.

Lire le passage "Un nouveau pacte éducatif" avec les autres mesures (école maternelle, liaison école-collège, rythmes scolaires, etc., pages 8 à 16) dans la version intégrale du texte

 

Lire la précédente version du texte qui limitait à 15 élèves les effectifs par classe en ZEP

 

Résultat, les aides se chevauchent façon millefeuille, sans que l’on sache si elles sont efficaces, puisqu’elles ne sont jamais évaluées.

[...] Mais impossible de retirer aux municipalités, ni aux académies, ni aux établissements concernés, des subsides auxquels ils se sont habitués. [...]

C’est ce tabou que cette proposition remet en cause : en attribuant les aides établissement par établissement, selon les besoins et en fonction des CSP des parents, on ouvre la possibilité de donner plus à ceux qui en ont vraiment besoin.

Extrait de lexpress.fr du 10.11.10 : Egalité réelle : les cinq mesures chocs de Benoït Hamon

 

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