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Extrait de « Univers-cité », périodique de l’AFEV, du 14.04.05 : casser le déterminisme social
A propos du plan de cohésion sociale
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La base du programme repose sur l’émergence de projets éducatifs locaux. La loi ouvre plusieurs possibilités. Elle cherche à instaurer un partenariat au sein d’une structure juridique spécifique, adaptée aux réalités. Fonctions d’ad¬ministration, de gestion et de coordination y seront ainsi intégrées. Ces nouvelles entités devraient favoriser la mise en cohérence des dispositifs déjà existants sur le territoire communal ou l’agglomération. Formaliser la complémentarité ouvre des perspectives de partenariat pérenne.
Constituées autour d’une équipe « pluridisci¬plinaire de soutien » composée de profession¬nels, de vacataires spécialisés et d’associa¬tions reconnues, ces entités permettront de mutualiser les financements en optimisant leur utilisation. Chaque structure en projet doit soumettre un dossier de candidature à la Délégation interministérielle à la ville (DIV), qui met en place un comité de pilotage et de suivi. Chaque dossier validé donnera lieu à l’établissement d’une convention
Les villes, partenaires privilégiées
Ce soutien concerne d’abord les enfants et les adolescents de 2 à 16 ans habi¬tants en zone urbaine sensible, ou scolarisés dans un établissement d’éduca¬tion prioritaire. « En s’adressant à des enfants et pas seulement à des élèves », le projet innove, l’objectif étant « d’apporter une réponse à chaque situation individuelle ».
Chaque projet de plate-forme peut s’incarner différemment. Intégrer de nou¬velles actions, développer des projets existants, améliorer les partenariats, ou encore développer le suivi et l’évaluation de ces actions. L’afev pour sa part, dans un plan d’action concerté, proposera aux collectivités concernées 3 dispo¬sitifs : un accompagnement à la scolarité, un programme d’éducation pour la santé et un accompagnement auprès de la petite enfance.
Les prévisions envisagent la création de 150 structures, « plates-formes de la réussite éducative ». 62 millions d’Euros sont consacrés en 2005 au pro¬gramme, puis 174 en 2006. Principales chevilles ouvrières de ce programme, les villes sont le carrefour où bénéficiaires et acteurs se rencontrent. Lieux de mutualisation de ces efforts, elles pourront rendre leur soutien plus efficace encore. Véritables parties prenantes, leur implication est nécessaire à la réus¬site de ce programme « réussite éducative ».