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Ces élèves n’appartiennent pas non plus à l’élite sociale. [...] Toutefois, le double ciblage - d’établissements d’une part, qui, classés comme défavorisés, sont cependant loin d’être des ghettos sociaux ou ethniques, et de bons élèves très motivés, d’autre part - conduit à intégrer des élèves issus des classes populaires, mais aussi des classes moyennes (ces derniers représentent entre la moitié et les deux tiers des bénéficiaires dans les programmes cités). Si l’on ajoute le fait que ces politiques ne concernent qu’un nombre d’élèves très réduit, on est en droit de conclure qu’elles ne visent qu’un renouvellement modéré et contrôlé des élites scolaires.
Extrait de lemonde.fr du 13.09.10 : Prépas, élites et inégalités