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"Sociétés et leur école. Emprise du diplôme et cohésion sociale", par François Dubet, Marie Duru-Bellat et Antoine Vérétout. La Martinière-le Seuil, août 2010, 244 p.

26 août 2010

Sociétés et leur école. Emprise du diplôme et cohésion sociale, par François Dubet, Marie Duru-Bellat et Antoine Vérétout. La Martinière-le Seuil, fin août 2010, 244 p., 18 €

Présentation de l’éditeur
Sociétés et leur école. Emprise du diplôme et cohésion sociale, par François Dubet, Marie Duru-Bellat et Antoine Vérétout. La Martinière-le Seuil, fin août 2010, 244 p.
Présentation de l’éditeur
Ce qui caractérise le lien entre école et société, bien plus que les systèmes scolaires eux-mêmes, c’est l’ emprise des diplômes sur la position sociale future des individus.

Une vision commune voudrait que l’éducation scolaire contribue à créer des sociétés meilleures. Mais comment l’école aurait-elle la capacité quasi miraculeuse de transformer la société ? Plutôt que de croire ou non à ses vertus, les sociologues François Dubet, Marie Duru-Bellat et Antoine Vérétout ont cherché à comprendre, en comparant les sociétés et les systèmes éducatifs d’une trentaine de pays, par quels mécanismes et sous quelles conditions l’école affecte positivement la société. Ni le déterminisme fataliste de la simple reproduction sociale, ni le volontarisme héroïque d’une école capable de changer le monde ne résistent aux faits.

Comment les sociétés utilisent-elles les qualifications scolaires ? Quelle est l’ emprise du diplôme sur l’emploi et sur la position sociale ? C’est de ce choix politique que dépend le rôle de l’école dans la société. Quand un pays considère que le diplôme doit déterminer strictement la position sociale, la lutte pour son obtention pèse lourdement sur le système scolaire, au détriment de sa dimension éducative et culturelle. Trop d’école tue l’école. À l’opposé, quand un pays croit jeu scolaire y est plus détendu, mais la société crée d’autres inégalités. C’est dans le jeu de ces deux mécanismes que se tiennent les différences entre les sociétés et c’est en agissant sur cette charnière que les politiques peuvent corriger les inégalités.

François Dubet est professeur à l’université de Bordeaux 2 et à l’EHESS. Dernier ouvrage paru : Les Places et les Chances (Seuil/La République des idées, 2010).

Marie Duru-Bellat est professeur à Sciences Po et chercheur à l’Observatoire sociologique du changement. Dernier ouvrage paru : Le Mérite contre la justice (Presses de Sciences Po. 2009)

Antoine Vérétout est ingénieur d’études au LAPSAC-université de Bordeaux 2. Ses travaux portent sur les questions de travail et d’emploi.

Extrait du site de La Martinière du 25.08.10 : Sociétés et leur école

 

Lire un entretien (payant) d’Alternatives économiques de septembre 2010 avec F. Dubet et M ; Duru-Bellat : Ecole : un système très inégalitaire

Extrait à propos de la carte scolaire. François Dubet : Il était difficile de maintenir le caractère contraignant d’un dispositif auquel dérogeait de nombreux initiés... Dans certaines ZEP, aujourd’hui, la moitié des élèves demandent à partir ailleurs... Du point de vue de la justice individuelle, il est difficile de s’y opposer... mais la conséquence collective, c’est un creusement des inégalités."

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