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Les ZEP dans les annonces et les réactions aux mesures de suppressions de postes dans l’Education nationale. Seront-elles épargnées ?

2 juin 2010

Parmi toutes les déclarations concernant les mesures envisagées pour faire des économies dans l’Education nationale, on relève une citation des ZEP par le ministre et une autre dans un communiqué du PS

Voir le textes des notes sur le "Café pédagogique" du 31.05.10

Selon Yahoo actualités, Luc Chatel a déclaré sur Radio-Luxembourg : "Il y a un vrai besoin d’organisation, qu’on mette les moyens là où on en a besoin. Qu’on ait des classes restreintes en ZEP et 32 ou 33 élèves au lycée Henri-IV, ça me parait logique. Il s’agit d’agir avec discernement. L’objectif, c’est la bonne adéquation des besoins des élèves et des moyens."

Selon VousNousIls, les mots du ministre sont un peu différents : Il faut "davantage de moyens là où il y a davantage de besoins", a ajouté M. Chatel en prenant l’exemple du lycée Henri IV à Paris "où l’on peut être 32 par classe sans problème ; par contre, dans un collège d’une zone difficile, il ne faut pas être plus de 22".

En réponse, dans un communiqué cité par VousNousIls, le député PS Jean-Louis Bianco estime qu’il faut "réduire le nombre d’élèves par classe, en particulier dans les zones d’éducation prioritaire" (ZEP).

 

Concernant la mesure de diminution de la scolarisation à deux ans, rien dans les communiqués qui en font état ne permet d’affirmer pour l’instant qu’elle ne s’appliquerait pas aux écoles maternelles en ZEP. Cependant le ministère a demandé aux recteurs un état de la situation "en" et "hors" éducation prioritaire éducation, en leur laissant la possibilité de proposer "la déscolarisation des deux ans" dans des école en éducation prioritaire.

Par contre, il semble à en croire la presse que les mesures générales d’augmentation des effectifs des classes en toucheront pas les écoles et établissements en éducation prioritaire.

 

Principale mesure envisagée : l’augmentation du nombre d’élèves par classe, tant en primaire qu’au collège. « Les études et expériences les plus récentes indiquent que la diminution des effectifs dans les classes n’a pas d’effet avéré sur les résultats des élèves. (…) L’augmentation de la taille des classes peut donc être globalement envisagée », soutient-on, en précisant toutefois que cette mesure ne devra pas concerner les secteurs relevant de l’éducation prioritaire.

Extrait de la croix.fr du 02.06.10 : Comment l’éducation nationale envisage de réduire ses effectifs

 

« L’augmentation de la taille des classes peut être globalement envisagée sans dégradation des résultats des élèves. » Pour y arriver, ils suggèrent plusieurs moyens : regrouper ou fermer des petites écoles rurales, élever les seuils de création de classes… « Une augmentation d’un élève par classe en moyenne devrait se traduire au niveau national par une économie de près de 10 000 classes », rêvent-ils tout haut. Les écoles répertoriées « éducation prioritaire » devraient toutefois être épargnées.

Extrait de liberation.fr du 02.06.10 : Les élèves devront serrer les rangs

 

Conclusion : « L’augmentation de la taille des classes peut donc être globalement envisagée sans dégradation des résultats des élèves. » Pour parvenir à ce résultat, les recteurs sont invités, hormis dans les zones d’éducation prioritaire (ZEP), à relever les seuils d’ouverture de classe ou encore à organiser, « en accord avec les communes concernées », des « fusions » d’écoles afin de fermer celles ne comprenant qu’une ou deux classes (environ 12 000 écoles en France).

Extrait de humanité.fr du 02.06.10 : Ecole publique : le plan de démolition de Luc Chatel

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