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Le mardi 11 mai 2010 (17h30) à Profession banlieue (Saint-Denis, 93) : Carte blanche à Robert Castel : "De l’insécurité sociale à la montée des incertitudes (places limitées, inscription obligatoire)

19 avril 2010

Carte blanche à Robert Castel : "De l’insécurité sociale à la montée des incertitudes"

Profession Banlieue reçoit le mardi 11 mai à 17h30 Robert Castel, sociologue, directeur d’études à l’EHESS pour une carte blanche.

Après une première série de travaux sur la sociologie de la psychiatrie, de la psychanalyse et de la culture psychologique, Robert Castel conduit, à partir du début des années 1980, des recherches sur les interventions sociales, la protection sociale, les transformations des politiques sociales, du travail et de l’emploi.

Ses réflexions sur la « société salariale » et la « désaffiliation » qui caractérise les populations les plus vulnérables construisent progressivement ce qu’il nommera « l’insécurité sociale ». Ses investigations les plus récentes portent sur la situation particulière des « jeunes de banlieue » sur lesquels la société focalise l’insécurité qui la traverse dans son ensemble.

Robert Castel est l’auteur de nombreux ouvrages dont nous citerons les derniers : L’insécurité sociale : qu’est-ce qu’être protégé ?, Le Seuil, 2003 ; La discrimination négative, Le Seuil, 2007 ; La montée des incertitudes - Travail, protections, statut de l’individu, Le Seuil, 2009.

Attention, les places étant limitées, l’inscription est obligatoire.

Extrait du site de profession banlieue : Carte blanche à Robert Castel

 

Source IRDSU

 

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2 Messages de forum

  • Dans le débat actuel autour de la violence en banlieue, lors de la campagne pour la Présidentielle de 2007 Jacques Cheminade avait donné quelques pistes de réflexion autour déun vrai projet de désenclavement de la banlieue, le Plan Jaures :

    - arrêter toute mesure provocatrice du type de celles proposées par MM. Sarkozy, Villepin et de Villiers, comme expulser les étrangers en situation régulière arrêtés lors des émeutes ou orienter des jeunes de 14 ans vers l’apprentissage, en cassant toute perspective de promotion sociale réelle ;

     redéployer réellement une police de proximité, rétablissant l’ordre et rendant l’espace public aux jeunes, et tisser un réseau de médiateurs sociaux grâce à des emplois jeunes, pour éviter d’avoir recours à des CRS ou à des brigades de gendarmerie inexpérimentées ;

     redonner, bien au-delà de ce que prétend faire M. de Villepin, de réels moyens aux associations (par exemple, les crédits du Fonds d’intervention pour la ville et ses subventions aux associations ont diminué de 40 % entre 2004 et 2005) et aux boursiers ;

     multiplier les cours d’alphabétisation et de soutien scolaire, au besoin par la mobilisation de retraités bénévoles et prévoir le suivi cas par cas de chaque élève par une équipe pédagogique, avec des classes de quinze à vingt-cinq élèves maximum ;

     prévoir dans chaque collège une assistante maternelle et sociale aidant et motivant les enfants et leurs parents. Les soins de dentisterie et de lunetterie doivent être enfin remboursés : il ne s’agit pas ici de rentabilité financière, mais de simple dignité humaine ;

     la mise en place systématique d’écoles de la deuxième chance, fournissant à la fois une formation générale et une formation professionnelle. Or il n’y en a que huit aujourd’hui et l’Etat ne les finance pas ; il faut le faire sans délai, en les multipliant ;

     créer dans chaque quartier une « maison du citoyen » regroupant dans des conditions de proximité tous les services administratifs aujourd’hui trop dispersés ou installés en dehors de la cité (CAF, services judiciaires, services de police, services d’accueil et de renseignement, interprétariat, cours pour adultes, activités d’animation) ;

     stopper une politique d’imposition et de contributions sociales qui favorise les riches au détriment des pauvres et des classes moyennes ;

     interdire les jeux de hasard destructeurs, de type Rapido, Point-courses et vidéopokers dans les bars, et réglementer plus sévèrement les jeux vidéo violents ;

     assurer un service d’eau potable à bas prix (le prix de l’eau a augmenté de 38 % en dix ans !), en rétablissant les régies communales et inter-communales ;

     donner à tous un logement digne de ce nom, pas une cage à lapins, et imposer aux communes (241 communes, Neuilly en tête) qui ne respectent pas les 20 % social des amendes de 1000 euros (et non 150) par logement manquant, affectés à la construction de logements sociaux ;

     offrir un avenir chez eux aux travailleurs africains. Notre première tâche doit être de faire de l’Afrique un nouvel Eldorado. Notre premier devoir est d’arrêter le pillage d’une caste dirigeante maintenue au pouvoir par les colonisateurs financiers. Alors l’émigration pourra devenir un choix, et non une fatalité sociale. Les terribles images de Ceuta et de Melilla ont contribué à enflammer nos banlieues ; la seule solution pour empêcher qu’elles se reproduisent est de développer l’Afrique ;

    lire la suite : http://david.cabas.over-blog.fr/article-faire-face-a-la-violence-sociale-48982827.html

    Le blog de David C.
    david.cabas.over-blog.fr

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