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Pour une classe prépa économique et commerciale plus méritocratique
Avant-propos : cet article a vocation à proposer un état des lieux de la méritocratie et de l’égalité des chances en classe préparatoire, et particulièrement dans les filières économiques et commerciales (ECS, ECE, ECT). Nous souhaitons profiter de celui-ci pour relayer le manifeste pour l’équité entre les étudiants des classes prépas, qu’il est possible de signer en suivant le lien ci-dessus. Vous pourrez par ailleurs retrouver ce manifeste en fin d’article.
Chez Major-Prépa, la question de l’égalité des chances et de la méritocratie est prise très au sérieux. Le site internet et le magazine Le Major qui a suivi sont même consubstantiels à ces enjeux. Lorsque Mehdi, avec qui je travaille toujours au quotidien, a créé major-prepa.com en 2014 – peu avant de cuber et d’intégrer finalement HEC Paris –, c’était non sans un certain militantisme. L’idée sous-jacente à cette initiative était de contribuer au fait qu’un fils de cadre et un fils d’ouvrier aient rigoureusement les mêmes chances d’intégrer les meilleures écoles. Ce sont aussi ces valeurs qui m’ont incité à m’impliquer dans ce projet, auquel j’ai moi-même consacré des milliers d’heures depuis, notamment en tant que rédacteur en chef.
La prépa, dernier bastion de l’égalité des chances et de l’excellence
Sans tomber dans l’idéalisme, l’ouverture sociale des classes prépas est bel et bien une réalité. Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le taux de boursiers en CPGE avoisine les 29 %, contre par exemple 40 % à l’université et 14 % en école de commerce. Les CPGE économiques et commerciales sont de bonnes élèves en la matière : le taux de boursiers échelon 5, 6 ou 7 (les échelons les plus élevés) atteint 8 % : c’est plus que les prépas scientifiques et littéraires.