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Le malaise des enseignants, en ZEP aussi (Note Depp).

2 mars 2005

Extrait de « L’Expresso » du 28.02.05 : une note du ministère de l’Education nationale faisant le « portrait des enseignants de collèges et lycées ». Note d’information n° 07.05, en ligne dès aujourd’hui sur le site ministère.

Interrogation de 1 000 enseignants du second degré en mai/juin 2004.
La photographie des enseignants interrogés en mai/juin 2004 confirme des traits récurrents du corps professoral du second degré : vieillissement d’un corps fortement diplômé dont l’origine sociale confirme une surreprésentation de parents enseignants, choix positif du métier, par attachement à la discipline et influence d’un ancien enseignant qui les a marqués.

(...)

Les relations déclarées moyennement bonnes s’expriment surtout vis-à-vis de l’agent comptable de l’établissement (16 %), du chef d’établissement (15 %) et des inspecteurs
(13 %). Il faut noter par ailleurs l’absence déclarée de relations avec le médecin scolaire (77 %), l’assistante sociale (59 %), le conseiller d’orientation psychologue (44 %), l’infirmière (36 %), les inspecteurs (31%en moyenne et 41%pour les moins de 34 ans) et les délégués de parents d’élèves (29 %). Les enseignants en ZEP ont davantage de relations avec les infirmières et les assistantes sociales que hors ZEP.
(...)

Une majorité satisfaite de sa notation (...) favorable à la prise en compte dans la carrière de la difficulté du contexte d’exercice. Seulement 23 % ont eu des entretiens d’évaluation et 66 % y seraient favorables (davantage en LP (82%) qu’en collège (69%) ou lycée (58%)). La majorité des enseignants est favorable à une prise en compte de la difficulté d’exercer dans des contextes difficiles sous forme de bonifications pour la mutation (91%) ou progression de carrière plus rapide (83 % en moyenne), les enseignants de ZEP (94%) y étant plus favorables encore que ceux n’y exerçant pas. Le principe de bonification de barème pour les titulaires de zone de remplacement (TZR) est également acquis par 79 % des enseignants pour le mouvement interacadémique et intra-académique.

Un malaise diversement ressenti. Interrogés sur l’existence d’un malaise enseignant, 91 % ont le sentiment qu’il existe et 60 % se sentent personnellement concernés. Ce sont davantage les femmes que les hommes (62 % contre 58 %), les titulaires du CAPET (66 %) et les enseignants entre 34 et 49 ans (68%, contre 49%parmi les moins de 34 ans). La situation ou le type d’établissement jouent puisqu’ils sont 65 % parmi les professeurs exerçant en ZEP et en LP, et 63%en collège à ressentir ce malaise contre seulement 55 % des professeurs de lycée. Interrogés sur les trois premières raisons du malaise, ils citent d’abord la non-prise en compte des difficultés concrètes du métier (66 %), puis la dégradation de l’image des enseignants dans la société (58%) et, enfin, le sentiment d’impuissance face à l’idéal de réussite de tous les élèves (46%).

(...)

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